Napoléon.;3503279 a dit :
Pourquoi je repousse toujours les mecs en soirée même ceux qui me plaisent vraiment bien et que je ne reverrai jamais du coup!?
Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Pourquoi je repousse toujours les mecs en soirée même ceux qui me plaisent vraiment bien et que je ne reverrai jamais du coup!?
Cette journée est vraiment merdique, j'en peux déjà plus. Je veux rentrer chez moi et chouiner sous la couette. Je voudrais vraiment pouvoir mettre de la musique pour m'isoler un peu mais je les ai oubliés ce week-end. Je peux même pas verser trois larmes à cause de l'open space. Je tire une gueule pas possible et je suis certaine qu'à la moindre remarque j'éclate en sanglots.
J'en peux plus, je veux rentrer chez moi. Et je voudrais voir mon copain aussi. J'ai peur de me faire larguer, ça me hante depuis quelques jours et ça me paralyse complétement, je sais pas comment me comporter avec lui, quelle attitude adopter, je craque.
Putain, vivement que la journée soit finie.
J'en peux plus, je veux rentrer chez moi. Et je voudrais voir mon copain aussi. J'ai peur de me faire larguer, ça me hante depuis quelques jours et ça me paralyse complétement, je sais pas comment me comporter avec lui, quelle attitude adopter, je craque.
Putain, vivement que la journée soit finie.
Ce que je vais écrire me semble d'une bêtise affligeante, et pourtant, ça m'atteint. J'ai une très bonne amie qui a une très bonne amie (que je connais depuis peu, mais on est pas vraiment très proches). Par contre, elles deux, sont très proches, comme "meilleures amies". Et j'envie atrocement leur amitié, complice, fusionnelle, inséparable. J'envie aussi un peu la vie qu'elles mènent. Elles sont en alternance, sont donc intégrées dans une entreprise, savent ce que c'est que les 35 heures et les RTT. J'envie aussi le fait qu'elles sortent tout le temps, avec une grande bande de potes, avec qui elles font des "afterwork" et autres. Bref, nous n'avons vraiment pas la même vie. Et je suis envieuse de leur vie.
Je sais que c'est con ce que je vais dire, aprce que c'est les vacances et que j'ai un job qui me tient tous les jours. Mais j'ai l'impression de rien faire de ma vie. Je me lève et j'attends sur internet d'aller au boulot et quand je rentre, je suis morte alors je vais me coucher. Je n'ai rien à faire. C'est bizarre. Je me sens un peu vide en ce moment.
Pardon mais j'ai trop riBazinga-;3534745 a dit :
Depuis le début de l'été je traverse une période de vide et j'ai l'impression que ça ne finira jamais.
Je sais que j'ai tout pour être heureuse, je ne suis pas à plaindre, mais à chaque fois que tout va bien dans ma vie il faut que je me cherche des problèmes, que j'angoisse pour n'importe quoi, pour des choses futiles et ridicules, et tous les soirs je me retrouve à pleurer comme une gourde.
Mon copain ne comprend pas pourquoi je suis "tout le temps triste" comme il dit, mais je n'y peux rien, je ne choisis pas.
Pourtant avant j'étais une fille forte, j'avais des buts, je voulais faire quelque chose de ma vie, j'étais positive, mais aujourd'hui je ne suis plus qu'une grosse loque qui déprime toute la journée et qui pleure parce qu'elle a peur de tout.
J'ai l'impression qu'à chaque fois que je vais à peu près bien, c'est comme si une vague d'émotions, ou plutôt une vague d'angoisse, m'envahissait et que je ne pouvais rien faire pour m'en sortir.
J'essaye de me changer les idées, de sortir, je vois souvent mes amis, mais à chaque fois que je suis "bien" un petit truc va revenir dans ma tête et va me perturber jusqu'à prendre des prendre des proportions énormes.
Je veux redevenir celle que j'étais avant mais je n'ai plus confiance en moi, ni en les autres, ni en l'avenir.
Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me remettre de mon passé ? A bientôt trente ans, j'en suis à revivre éternellement les mêmes souffrances, à me les ressasser en permanence, ces souffrances passées, dépassées, que je devrais avoir rayé de ma vie, ou à défaut, surpassé, elles sont là, constamment, et je les rejoue chaque jour et chaque jour je me persuade un peu plus que je suis toujours autant une grosse merde, comme lorsque j'avais 10, 11 ans, 14 ou 15 ans et que j'étais totalement perméable à tout ce qu'on pouvait me dire et me faire subir. J'arrive pas à me les enlever de la tête, je vis dans le passé, je suis une petite fille ou une adolescence tout juste, et j'ai l'impression que je suis condamnée à vivre en boucle toutes ces saloperies qui me sont insurmontables et avec lesquelles je peux pas vivre, parce que c'est impossible de vivre avec ces choses, de continuer de vivre, c'est pas respirable d'avoir autant de merdes en tête. J'en ai fait une obsession, une maladie, je suis devenue une victime et j'arrive pas à affronter et à dépasser tout ça, je peux rien y faire, je ne sais pas comment on fait pour dépasser l'indépassable. Je suis sans cesse tiraillée entre le désespoir et la colère meurtrière.
C'est fou mais avec mes parents, on a vraiment atteint le point de non retour niveau manque de communication. J'habite avec eux, mais on vit des vies parallèles qui ne se croisent pas. Genre aujourd'hui j'ai dû échanger 5 phrases avec ma mère quoi. Je ne fais plus d'efforts pour leur parler, étant donné que chaque mot, chaque phrase que je prononce va être retourné contre moi, utilisé pour prouver que je suis trop pénible, trop ci, trop ça...
Eux non plus ne font plus d'efforts, quand je parle, ils laissent s'installer un petit silence puis passent à autre chose, comme si ils n'avaient rien entendu.
Je trouve ça d'une tristesse absolue, mais j'ai décidé que je ne me morfondrai plus là dessus. Je vis ma vie, j'ai mes objectifs, j'essaie tant bien que mal de les tenir, avec ou sans eux, point.
Mon but pour l'instant c'est mon concours, une fois que je l'aurai passé je devrai avoir assez de sous pour me prendre un appart, et là SALUT LA COMPAGNIE, je ne veux plus rien avoir avec eux pendant trèèèèèès longtemps.
Eux non plus ne font plus d'efforts, quand je parle, ils laissent s'installer un petit silence puis passent à autre chose, comme si ils n'avaient rien entendu.
Je trouve ça d'une tristesse absolue, mais j'ai décidé que je ne me morfondrai plus là dessus. Je vis ma vie, j'ai mes objectifs, j'essaie tant bien que mal de les tenir, avec ou sans eux, point.
Mon but pour l'instant c'est mon concours, une fois que je l'aurai passé je devrai avoir assez de sous pour me prendre un appart, et là SALUT LA COMPAGNIE, je ne veux plus rien avoir avec eux pendant trèèèèèès longtemps.
