Ma soeur vient de me choper pour me dire que j'étais une salope, que niveau solidarité fraternelle j'étais naze, que je n'étais là que pour lui en mettre plein sur le dos, alors qu'elle en mon absence, elle s'évertuait à me défendre.
Et je le prends très très mal car pour commencer c'est faux. Quand il s'agit de la défendre je suis toujours là, tapie dans l'ombre, à intervenir de la manière de la plus diplomate, sauf quand elle a GRAVE TORD. Et là, elle a grave tord et ne veut point le reconnaître, et moi je ne suis qu'une salope, ah ah.
Et ça me vexe car elle a la mémoire bien courte: je lui ai fait ses devoirs, son TPE, plein de trucs, et au déprimant de certaines de mes révisions. Elle m'a dit "ouais ben j'ai dit merci pour ça" et moi qui rétorque: "le tout c'est pas de savoir dire merci quand la chose est faîte, mais aussi d'être sympa au long terme après ça! Et pas envoyer bouler les gens dès que tu n'as pas ce que tu veux".
Elle m'en veut aussi pour avoir balancé qu'elle avait arrêté de réviser, sauf que je regrette, c'était pour son bien. Une année à ne rien faire comme ça aura pour seule conséquence que les profs refuseront son redoublement, que voudra-t-elle faire ensuite? Elle m'a répondu qu'en 1°S j'avais fait la même, et si jamais je m'en étais pas sortie? Et pour seule réponse: "et bien moi j'ai travaillé, je sortais pas, rien du tout. Et je demandais à personne de m'aider, je me débrouillais seule".
Elle a haussé les épaules, l'air de me prendre pour une merde, mademoiselle n'a pas besoin de travailler voyez-vous. Et j'ai lâché, enragée: "mais moi j'aurai un boulot, pour le moment toi t'as que d'hal". Je ne suis pas fière de ça, mais faut pas me pousser non plus. Dire que je suis là que pour l'enfoncer c'est complètement faux, mais la laisser causer aux parents comme des merdes dès qu'ils n'accèdent pas à ses désirs, non, là y'a pas moyen. On n'est pas là pour lui obéïr au doigt et à l'oeil non plus, va falloir qu'elle descendre de son piédestral.
(Du coup j'ai plus envie de bosser, j'ai envie de fumer une clope, je suis fin énervée, fin écoeurée aussi. C'est trop facile de balancer des reproches comme ça sans se remettre en question, pas une seule fois.)