J'ai sûrement une vision très comptable des choses. Mais pour moi être riche c'est quand le patrimoine net (les actifs moins les dettes) est important. Sinon, avoir un bon salaire c'est plutôt être confortable. Et avoir des biens grâce à de la dette c'est juste être aisé.Personne ou presque ne se dit riche, d'ailleurs. Même "aisé", les gens ont du mal.
S'il y a des défavorisés, c'est bien qu'il y en a qui sont favorisés, s'il y a une classe pauvre, c'est qu'il y a une classe possédante, etc. On chipote toujours sur le curseur, mais au final, on se focalise tellement sur le curseur qu'on se refuse à dire les termes (: bourgeois).
@Quelhya L'adversaire, c'est pas le commerçant qui tient sa boutique, c'est le gars qui en possède toute une chaîne, ou qui possède les usines, etc. (Admettons que si ledit commerçant a deux-trois employés, on peut se pointer lui dire "Connaissez-vous les coopératives ?" si on veut) C'est pas la poissonnière du coin qui s'achète une maison en lotissement, le problème, ou même qu'elle loue son ancien local une fois partie à la retraite parce que sa retraite est pourrie et que ça l'angoisse de pas pouvoir payer des études à ses enfants. C'est complètement compréhensible que les gens jouent le jeu du système, et tentent d'en tirer profit, d'autant que c'est parfois par peur (de ne pas avoir de retraite, de ne pas pouvoir payer des études à ses enfants, que ses enfants n'aient nulle part où se loger un jour), le problème c'est qu'on a la possibilité de tirer profit comme ça.
Je disais la même chose sur le sujet de l'empreinte carbone et des gens qui voyagent en avion, le problème c'est pas que Machine préfère évidemment payer 20€ pour faire un trajet d'une heure plutôt que 150 pour 5 heures, c'est plutôt le simple fait que l'option existe. Pourquoi on peut avoir cinq, dix, cinquante logements ? Quelle utilité sociale ça a ? Quel bien ça fait ? Pourquoi on peut faire payer des gens juste parce qu'ils sont pauvres (loyers parce que trop pauvres pour acheter, frais bancaires parce que dans le rouge, etc) ? Pourquoi on peut posséder des dizaines d'entreprises, racheter la moitié des médias, mettre ses usines où on veut ? Pourquoi on a le droit de se payer cinq fois, dix fois, cent fois plus que ses employés ? En quoi est-ce dans l'intérêt de la majorité ? (Spoiler : ce n'est pas dans l'intérêt de l'écrasante majorité de la population.)
(Et je fais du hors sujeeeeet.)
Ce que j'essaie de dire c'est qu'il y aura toujours un privilège naturel (la force physique, l'intelligence, etc.). Donc si on dit à chacun de faire ce qu'il veut les moins scrupuleux abuseront de leur avantage naturel.Pour la dernière phrase, selon mon analyse, les plus forts et moins scrupuleux exploitent les plus faibles dans notre société. Je comprends pas le raisonnemment. S'il n'y a plus de privilèges, qui sont les plus forts et les moins scrupuleux?
Je pense surtout qu'on ne peut pas vouloir plus de collectivisme sans 1. Rogner sur les droits et les libertés individuelles 2. Donner plus de privilèges à l'Etat.Je me trompe peut être, mais j'ai l'impression que tu considères, que quoi qu'on choississe en dehors du cadre du liberalisme, ce serait le chaos total, l'absence de règle et un régime autoritaire. Si c'est le cas, sur quoi tu te bases pour dire/penser cela?
Euh...Je suis désolée, mais encore une fois, la notion de "libertés individuelles" est hyper floue.
De quelles libertés parle-t-on?
De circulation? De penser? De s'éduquer? De se loger?
Des libertés privées? Celle d'entreprendre?
J'ai beau chercher, je ne trouve pas de définition claire, et ce que j'ai lu va dans ce sens (le terme est flou, mouvant et assez abstrait). Mais en tout cas, c'est toujours mis en avant par les libéraux (qu'ils ne paraissent pas savoir définir non plus) et souvent mis en opposition avec le collectif et le social...
Vraiment, j'aimerai trouver une définition de ces termes.
@KrissdeValnor Je suis d'accord avec toi que les logements sociaux, c'est hyper mal géré, mal foutu et pas mal de magouilles j'ai l'impression. (Tu en sais certainement plus que moi, je me trompe peut être)
Mais je trouve que l'idée en soit est bonne. Mais il faudrait repenser son fonctionnement.
Pour le même salaire pour tous, je ne suis pas forcément pour (et ce n'est pas applicable) mais par contre que tout le monde ait un minimum décent pour se nourrir, se loger et se déplacer, si. Encore une fois, la vision de Friot sur ce sujet est intéressante (il parle notamment des différents salaires par rapport aux métiers).
Et personnellement, je suis pour un plafonnement des salaires . Sans niveller par le bas non plus, le plafond serait quand même haut, mais à mon sens, certains salaires et rémunérations ne sont pas justifées, ni justifiables.
Et plafonner les loyers par la même occasion.
Pour le communisme, non, un régime tel n'a jamais existé. A mon sens, ce qui a été fait, ne correspond pas vraiment au communisme (entre la pensée/ théorie communiste et ce qui a été fait, ça n'a pas grand chose à voir, même si bien sûr, on retrouve quelques éléments). D'ailleurs, il y a plusieurs "communismes".
Cela dit, ce terme a "mauvaise presse" à cause de ce qu'il s'est passé au XXe(à juste titre, je ne cautionne absolument pas les horreurs qui ont été faites) et on a fait passer à la trappe les idées de base que je trouve bonnes en grande partie.
Ce qui m'interesse, c'est creuser les idées et les pensées et les possibles mises en application.
Un exemple d'application concrète qui a été mise en place, une mesure "socialo communiste" : la sécurité sociale