Bon courage à toutes les filles qui sont perdues dans les méandres de l'après-bac ! dites-vous que c'est normal.
Tout le monde n'a pas une vocation, vous ne connaissez sans doute pas toutes les possibilités qui s'offrent à vous.
Dans certains pays les jeunes partent un an à l'étranger pour faire une césure après la fin des études secondaires. Sans aller jusque là, je me dis avec du recul que j'aurais du faire ça (j'ai eu mon bac il y a sept ans).
Au moins on explore, on se construit un projet. Je pense que sans projet on risque de ne pas avoir de motivation et de ne pas aller au bout.
Comme certaines madz qui commentaient, je suis aussi une de ces filles passablement "brillantes" sans véritable projet. Je savais que j'étais littéraire mais je ne voulais pas faire de prépa, ni d'école de commerce (pour la raison évoquée plus haut par une des membres), ni d'études courtes parce que j'aimais bien les études, les choses un peu théoriques, et surtout que je voulais pas me spécialiser de suite.
Je me suis donc inscrite en droit, parce que "le droit mène à tout" et qu'il y avait des débouchés dedans (ha, ha).
Au début j'ai aimé le contenu des études, mais je ne suis pas faite pour les oraux (qui consistent à recracher du par coeur devant le prof) et je n'avais pas de projet alors j'étais pas franchement motivée. De plus, je ne m'étais pas renseignée et je me contentais d'avoir mes années mollement (à cette époque je ne savais pas que pour chopper un M2 potable il fallait avoir des mentions tous les ans).
Après un échec en master (que je ne m'explique toujours pas) j'ai voulu bifurquer vers autre chose, mais mes parents m'en ont dissuadée (ils avaient sans doute pas voulu avoir payé quatre ans de loyer pour des prunes). J'ai pensé à passer l'examen d'avocat (d'où mon profil que j'ai jamais changé depuis par flemme) et j'ai pris une année pour ça, mais je n'en ressens pas assez la motivation pour le réussir.
Entre temps, j'ai pris connaissance du merveilleux monde de l'information-communication (à mon époque c'était moins populaire), j'ai posé une candidature pour un master 1 infocom (n'ayant jamais fait d'infocom de ma vie) et j'ai été retenue sur liste complémentaire (ce qui n'est pas si mal parce que ç'aurait pu être un refus).
Jusque là je n'avais jamais candidaté à une formation autre que le droit en me disant que c'était mort, mais vu que je suis en attente dans un Master 1 je me dis que quelques années auparavant j'aurais pu bifurquer plus facilement avec un niveau plus bas.
En attendant qu'une place se libère, je m'inscris dans une boîte privée qui propose des formations en alternance. A priori ça me passionne pas mais sait-on jamais ! en plus, c'est rémunéré. Au pire, si ça ne me convient pas, je ferai autre chose après. Je ne pense pas que j'ai fait avant ne me sert pas à rien, ça fait toujours quelque chose de plus dans mon CV.
On peut considérer que ma vie est un échec (j'ai toujours pas de CDI, j'aurais pu être cadre ou avocat à l'heure actuelle), mais finalement je me sens confiante et enfin libre de ne pas faire quelque chose parce qu'il y a du débouché (en plus c'est pas vrai), parce que j'étais prédestinée à ce genre d'études.
Tout ça pour dire qu'avec la réflexion et le vécu, on finit par comprendre que tout n'est pas académique, logique et forcément juste. Si on n'a pas de certitudes, il faut ne pas avoir peur de tâter, de se casser la gueule, de remonter la pente, on est jeunes et fortes !
Tout le monde n'a pas une vocation, vous ne connaissez sans doute pas toutes les possibilités qui s'offrent à vous.
Dans certains pays les jeunes partent un an à l'étranger pour faire une césure après la fin des études secondaires. Sans aller jusque là, je me dis avec du recul que j'aurais du faire ça (j'ai eu mon bac il y a sept ans).
Au moins on explore, on se construit un projet. Je pense que sans projet on risque de ne pas avoir de motivation et de ne pas aller au bout.
Comme certaines madz qui commentaient, je suis aussi une de ces filles passablement "brillantes" sans véritable projet. Je savais que j'étais littéraire mais je ne voulais pas faire de prépa, ni d'école de commerce (pour la raison évoquée plus haut par une des membres), ni d'études courtes parce que j'aimais bien les études, les choses un peu théoriques, et surtout que je voulais pas me spécialiser de suite.
Je me suis donc inscrite en droit, parce que "le droit mène à tout" et qu'il y avait des débouchés dedans (ha, ha).
Au début j'ai aimé le contenu des études, mais je ne suis pas faite pour les oraux (qui consistent à recracher du par coeur devant le prof) et je n'avais pas de projet alors j'étais pas franchement motivée. De plus, je ne m'étais pas renseignée et je me contentais d'avoir mes années mollement (à cette époque je ne savais pas que pour chopper un M2 potable il fallait avoir des mentions tous les ans).
Après un échec en master (que je ne m'explique toujours pas) j'ai voulu bifurquer vers autre chose, mais mes parents m'en ont dissuadée (ils avaient sans doute pas voulu avoir payé quatre ans de loyer pour des prunes). J'ai pensé à passer l'examen d'avocat (d'où mon profil que j'ai jamais changé depuis par flemme) et j'ai pris une année pour ça, mais je n'en ressens pas assez la motivation pour le réussir.
Entre temps, j'ai pris connaissance du merveilleux monde de l'information-communication (à mon époque c'était moins populaire), j'ai posé une candidature pour un master 1 infocom (n'ayant jamais fait d'infocom de ma vie) et j'ai été retenue sur liste complémentaire (ce qui n'est pas si mal parce que ç'aurait pu être un refus).
Jusque là je n'avais jamais candidaté à une formation autre que le droit en me disant que c'était mort, mais vu que je suis en attente dans un Master 1 je me dis que quelques années auparavant j'aurais pu bifurquer plus facilement avec un niveau plus bas.
En attendant qu'une place se libère, je m'inscris dans une boîte privée qui propose des formations en alternance. A priori ça me passionne pas mais sait-on jamais ! en plus, c'est rémunéré. Au pire, si ça ne me convient pas, je ferai autre chose après. Je ne pense pas que j'ai fait avant ne me sert pas à rien, ça fait toujours quelque chose de plus dans mon CV.
On peut considérer que ma vie est un échec (j'ai toujours pas de CDI, j'aurais pu être cadre ou avocat à l'heure actuelle), mais finalement je me sens confiante et enfin libre de ne pas faire quelque chose parce qu'il y a du débouché (en plus c'est pas vrai), parce que j'étais prédestinée à ce genre d'études.
Tout ça pour dire qu'avec la réflexion et le vécu, on finit par comprendre que tout n'est pas académique, logique et forcément juste. Si on n'a pas de certitudes, il faut ne pas avoir peur de tâter, de se casser la gueule, de remonter la pente, on est jeunes et fortes !