C'est de la connerie. Après, j'ai peut-être candidaté à des formations trop éloignées de mon cursus initial (Licence d'Histoire de l'art) et je veux postuler dans des masters d'info-com ou art du spectacle (donc toujours sciences humaines et sociales, mais version débouchés pro)
Perdue, non informée? Causons orientation.
- Initiateur de la discussion Trafalgar
- Date de début
Ya des admissions en septembre et même en octobre ou novembre selon les M1. En général, c'est une bonne chose de prendre contact avec le responsable du Master en premier plutôt que la secrétaire si tu veux être sûre de pouvoir rentrer dans celui qui te plait.elegance_;4216296 a dit :
Par contre ça dépend des Masters, yen a qui sont sélectifs de fait parce qu'il y a des places limités et trop de demande (surtout en pro) donc en septembre, ça peut être trop tard. En M1 recherche, ça ne devrait pas trop poser de problème.
Par contre, je ne sais pas si c'est une bonne stratégie. Si tu n'es pas prise en M2, ce n'est pas forcément un nouveau M1 qu'il te faut pour être prise l'année suivante mais ptete une expérience professionnelle, un stage ou un séjour à l'étranger... (surtout en M2 pro)
@MorganeGirly
Oui t'as raison j'y avais pensé aussi, faire un stage pourrait être pas mal.
J'attends encore la dernière réponse cette semaine, c'est assez frustrant surtout que je m'en suis bien sortie cette année, mes notes ont été correctes donc je suis déçue et je le serais encore plus si je suis recalée dans l'autre M2.
Oui t'as raison j'y avais pensé aussi, faire un stage pourrait être pas mal.
J'attends encore la dernière réponse cette semaine, c'est assez frustrant surtout que je m'en suis bien sortie cette année, mes notes ont été correctes donc je suis déçue et je le serais encore plus si je suis recalée dans l'autre M2.
@elegance_
J'ai une licence de géographie-aménagement avec mention AB et j'ai postulé pour un M1 Géographie, pas dans la même université mais c'est tout de même le même domaine, j'ai pourtant été refusée sans motif indiqué...
Es tu sûre qu'on y soit accepté "de droit" dans ce cas là?
Je déprime un peu, je m'y suis prise tard donc j'ai postulé dans les deux masters intéressants ouverts, j'attends la réponse du deuxième, si c'est non aussi, j'ai plus qu'à pleurer...
Question idiote: certaines ont dit vouloir s'inscrire à la fac juste pour le statut d'étudiant, et pouvoir faire un stage. Dans ces cas là, vous vous inscrivez dans quelle année, ou dans quel diplôme? n'importe le quel?
Je suis non boursière -la faute à pas de bol-, je devrais quand même payer les 400euros si je choisis cette option l'an prochain?
Merci bcp à celle(s) qui voudra(ont) bien m'éclairer
@agathe
Courage, ça ne doit pas être évident comme situation
à quel type de formation as tu postulé? qqc accessible en bac+5, ou plus bas?
As tu regardé les organismes de formation à distance?
J'ai une licence de géographie-aménagement avec mention AB et j'ai postulé pour un M1 Géographie, pas dans la même université mais c'est tout de même le même domaine, j'ai pourtant été refusée sans motif indiqué...
Es tu sûre qu'on y soit accepté "de droit" dans ce cas là?
Je déprime un peu, je m'y suis prise tard donc j'ai postulé dans les deux masters intéressants ouverts, j'attends la réponse du deuxième, si c'est non aussi, j'ai plus qu'à pleurer...
Question idiote: certaines ont dit vouloir s'inscrire à la fac juste pour le statut d'étudiant, et pouvoir faire un stage. Dans ces cas là, vous vous inscrivez dans quelle année, ou dans quel diplôme? n'importe le quel?
Je suis non boursière -la faute à pas de bol-, je devrais quand même payer les 400euros si je choisis cette option l'an prochain?
Merci bcp à celle(s) qui voudra(ont) bien m'éclairer
@agathe
Courage, ça ne doit pas être évident comme situation
à quel type de formation as tu postulé? qqc accessible en bac+5, ou plus bas?
As tu regardé les organismes de formation à distance?
Dernière édition :
@Katymyny
J'ai une Licence d'aménagement comme toi. L'année dernière quand j'ai postulé en M1 je n'ai fais que deux choix, j'étais prise dans les deux et pourtant mon dossier de Licence n'était pas extraordinaire.
Dans les deux M1 l'accès s'est fait de droit.
Ils recalent vraiment quand tu n'as pas la Licence qui convient et les bases nécessaires à la formation. Après si c'est un institut c'est plus sélectif donc ça se complique.
Sinon toujours aucune réponse pour loin dernier M2 je désespère...
Et petite question, concernant les concours, avec un bac+4 je peux faire quoi ?
J'ai une Licence d'aménagement comme toi. L'année dernière quand j'ai postulé en M1 je n'ai fais que deux choix, j'étais prise dans les deux et pourtant mon dossier de Licence n'était pas extraordinaire.
Dans les deux M1 l'accès s'est fait de droit.
Ils recalent vraiment quand tu n'as pas la Licence qui convient et les bases nécessaires à la formation. Après si c'est un institut c'est plus sélectif donc ça se complique.
Sinon toujours aucune réponse pour loin dernier M2 je désespère...
Et petite question, concernant les concours, avec un bac+4 je peux faire quoi ?
Bonjour !
Cela rassure de voir que je ne suis pas la seule paumée dans les méandres du post-bac.
J'ai rencontré quelques problèmes de scolarités qui m'ont totalement fait perdre confiance et estime de moi-même.
Après une année de redoublement en terminale que j'ai passé par le CNED, suite à une période de phobie scolaire, j'ai passé mon bac S, que j'ai décroché avec une mention bien.
Tous mes profs m'ont poussée plus jeune vers de grandes études, en vue des résultats toujours excellents que j'avais (1ère classée de mon établissement de la 6ème à ma 2nde).
Cependant mon orientation a toujours été un flou total.
Je m'intéresse à plein de choses mais en même temps je me vois nulle part...
Cette année, je suis partie trèèès loin de chez ma mère (ville sans formation postbac quelconque, bien perdue en France et loin de tout) pour faire un DUT SRC. Le hic : une administration de merde qui m'avait pas prévenue de la suppression de la formation courant juin. J'avais mon logement CROUS (et dieu sait que j'en ai des soucis avec leur logement à chier), ma bourse et mon copain sur place. On m'a donc prise dans un autre DUT qui n'avait rien à voir GEII. J'ai tenu 4 mois avant de craquer totalement. Pas du tout à mon goût, moral en berne et ça jouait sur ma santé (malaises, migraines à répétitions etc).
Aujourd'hui, je suis totalement détruite et perdue. Je me suis inscrite en LEA Anglais-Japonais cursus Economie-Gestion, sur Lyon mais au fond, je ne sais même pas si cela me conviendra.
Poursuivre ensuite en école de commerce mais à quel prix ? Faire des prêts étudiants sans être sure de finir la formation, de décrocher le diplôme qui ne permettra pas à 100% d'avoir le boulot qui permettra de rembourser...
Les conseillères d'orientations, brochures et tout le tralala ne m'ayant jamais aidée outre me perdre encore plus.
Je ne me sens plus capable de suivre une formation. Peur de ne plus avoir les capacités, que cela ne me convienne pas ou de passer 2 ans à galérer pour au final ne pas décrocher de diplôme.
A part me mettre dans une galère financière sans nom (arrêt d'études = suppression des bourses = vivre sur le peu d'économies = compte à découvert et pas de travail dans le coin), le système éducatif français n'aide pas. Des bâtons dans les roues à tout va.
J'en suis à un stade où j'ai perdu totalement foi envers les études supérieure. Et voir les anciens amis du lycée avancer, décrocher un BTS, DUT, valider leur énième année de licence alors qu'on en est toujours à se demander où on va bien pouvoir se caser, ça fout les boules.
Me dire que je finirai employée dans un boulot ingrat (caissière, femme de ménage etc) alors qu'on me voyait réussir brillamment mes études, ça m'exaspère.
Désolée pour ce pavé qui ne sera sans doute lu par personne mais ça libère de pouvoir parler d'un sujet qui je pense, touche plus d'une personne.
Cela rassure de voir que je ne suis pas la seule paumée dans les méandres du post-bac.
J'ai rencontré quelques problèmes de scolarités qui m'ont totalement fait perdre confiance et estime de moi-même.
Après une année de redoublement en terminale que j'ai passé par le CNED, suite à une période de phobie scolaire, j'ai passé mon bac S, que j'ai décroché avec une mention bien.
Tous mes profs m'ont poussée plus jeune vers de grandes études, en vue des résultats toujours excellents que j'avais (1ère classée de mon établissement de la 6ème à ma 2nde).
Cependant mon orientation a toujours été un flou total.
Je m'intéresse à plein de choses mais en même temps je me vois nulle part...
Cette année, je suis partie trèèès loin de chez ma mère (ville sans formation postbac quelconque, bien perdue en France et loin de tout) pour faire un DUT SRC. Le hic : une administration de merde qui m'avait pas prévenue de la suppression de la formation courant juin. J'avais mon logement CROUS (et dieu sait que j'en ai des soucis avec leur logement à chier), ma bourse et mon copain sur place. On m'a donc prise dans un autre DUT qui n'avait rien à voir GEII. J'ai tenu 4 mois avant de craquer totalement. Pas du tout à mon goût, moral en berne et ça jouait sur ma santé (malaises, migraines à répétitions etc).
Aujourd'hui, je suis totalement détruite et perdue. Je me suis inscrite en LEA Anglais-Japonais cursus Economie-Gestion, sur Lyon mais au fond, je ne sais même pas si cela me conviendra.
Poursuivre ensuite en école de commerce mais à quel prix ? Faire des prêts étudiants sans être sure de finir la formation, de décrocher le diplôme qui ne permettra pas à 100% d'avoir le boulot qui permettra de rembourser...
Les conseillères d'orientations, brochures et tout le tralala ne m'ayant jamais aidée outre me perdre encore plus.
Je ne me sens plus capable de suivre une formation. Peur de ne plus avoir les capacités, que cela ne me convienne pas ou de passer 2 ans à galérer pour au final ne pas décrocher de diplôme.
A part me mettre dans une galère financière sans nom (arrêt d'études = suppression des bourses = vivre sur le peu d'économies = compte à découvert et pas de travail dans le coin), le système éducatif français n'aide pas. Des bâtons dans les roues à tout va.
J'en suis à un stade où j'ai perdu totalement foi envers les études supérieure. Et voir les anciens amis du lycée avancer, décrocher un BTS, DUT, valider leur énième année de licence alors qu'on en est toujours à se demander où on va bien pouvoir se caser, ça fout les boules.
Me dire que je finirai employée dans un boulot ingrat (caissière, femme de ménage etc) alors qu'on me voyait réussir brillamment mes études, ça m'exaspère.
Désolée pour ce pavé qui ne sera sans doute lu par personne mais ça libère de pouvoir parler d'un sujet qui je pense, touche plus d'une personne.
@Katymyny Attention cependant car les facs se durcissent par rapport aux stages. Certaines ne délivrent plus de convention avant la L2, d'autres n'autorisent les stages que pendant l'été etc.sword;4227590 a dit :
Donc bien se renseigner sur les conditions de la fac qu'on choisit pour s'inscrire (très souvent c'est sur le site!).
Mais les filières bondés sont en général plus souples que les autres.
@reisei
Plein de gens ont des errerements dans leur orientation.
Ensuite, je pense qu'il ne faut pas partir avec l'idée qu'il y a les gens brillants et les gens qui ont foiré leur vie en faisant caissière car il y a toujours des gens à qui te comparer avec envie.
Concernant les "petits boulot", ça n'est pas forcément une expérience négative. Après mon Master, j'ai travaillé dans un club de vacances, comme serveuse, barmaid etc. et j'ai adoré. Ok, c'était en partie un choix mais n'empêche que j'aimais ces jobs et qu'ils m'ont beaucoup appris et apporté.
Grâce à certaines choses que j'ai faites, j'ai revendu des compétences pour un stage prestigieux, qui m'a permis d'en décrocher un autre prestigieux puis finalement pour postuler dans des jobs qui n'avaient rien à voir avec mes études.
D'autre part, ce n'est pas une catastrophe que de se retrouver dans un de ces métiers (ce sont les vrais travails de gens très bien qui l'ont choisi) parce qu'ils sont assez souples dans leur évolution. Tu commences en bas et tu grimpes les échelons assez vite si tu te débrouilles bien. J'ai des amis qui ont fini aux ressources humaines en ayant commencé comme serveur.
Et puis ça te fait voir d'autres choses et réfléchir à ce que tu voudrais faire plus tard.
Donc si tu ne sais pas quoi faire et que tu n'as plus d'argent, ne prends pas ça comme une malédiction que de faire ça.
Sinon, il y a des tas de formations auxquelles tu ne penses pas forcément donc ne désespère pas.
Tu n'es pas obligée d'aller en école de commerce pour faire du commerce, tu peux faire un BTS ou un Master spécialisé. C'est certes moins prestigieux mais si tu n'as pas l'intention de devenir chef de département dans une grosse multinationale rapidement, ça peut aussi te permettre d'évoluer en commençant un peu plus bas qu'un HEC et en grimpant les échelons.
Les Master spé peuvent te permettre de te démarquer en te positionnant sur un créneau demandé.
Plein de gens ont des errerements dans leur orientation.
Ensuite, je pense qu'il ne faut pas partir avec l'idée qu'il y a les gens brillants et les gens qui ont foiré leur vie en faisant caissière car il y a toujours des gens à qui te comparer avec envie.
Concernant les "petits boulot", ça n'est pas forcément une expérience négative. Après mon Master, j'ai travaillé dans un club de vacances, comme serveuse, barmaid etc. et j'ai adoré. Ok, c'était en partie un choix mais n'empêche que j'aimais ces jobs et qu'ils m'ont beaucoup appris et apporté.
Grâce à certaines choses que j'ai faites, j'ai revendu des compétences pour un stage prestigieux, qui m'a permis d'en décrocher un autre prestigieux puis finalement pour postuler dans des jobs qui n'avaient rien à voir avec mes études.
D'autre part, ce n'est pas une catastrophe que de se retrouver dans un de ces métiers (ce sont les vrais travails de gens très bien qui l'ont choisi) parce qu'ils sont assez souples dans leur évolution. Tu commences en bas et tu grimpes les échelons assez vite si tu te débrouilles bien. J'ai des amis qui ont fini aux ressources humaines en ayant commencé comme serveur.
Et puis ça te fait voir d'autres choses et réfléchir à ce que tu voudrais faire plus tard.
Donc si tu ne sais pas quoi faire et que tu n'as plus d'argent, ne prends pas ça comme une malédiction que de faire ça.
Sinon, il y a des tas de formations auxquelles tu ne penses pas forcément donc ne désespère pas.
Tu n'es pas obligée d'aller en école de commerce pour faire du commerce, tu peux faire un BTS ou un Master spécialisé. C'est certes moins prestigieux mais si tu n'as pas l'intention de devenir chef de département dans une grosse multinationale rapidement, ça peut aussi te permettre d'évoluer en commençant un peu plus bas qu'un HEC et en grimpant les échelons.
Les Master spé peuvent te permettre de te démarquer en te positionnant sur un créneau demandé.
@morganegirly
Loin de moi de penser que des caissières ou autres ont foiré leur vie ! J'ai un immense respect pour toutes, il n'y a pas de sot métier et il en faut. La chose qui me dérange, c'est de passer à côté d'un travail, une carrière qui aurait été susceptible de me plaire, dans laquelle je me serais épanouie et aurais pu apporter des qualités que je n'aurais pas soupçonnées.
Les évolutions de carrière en partant "du bas" m'inquiètent tout de même (selon l'endroit où tu bosses, tes compétences pour ce domaine etc) surtout sur la durée d'évolution.
Un petit boulot à côté des études, je n'ai jamais été contre. Le soucis, c'est le temps que ça bouffe de tes études et de tenir le coup : y'a des personnes plus ou moins endurantes. Je fais partie du groupe "vite fatiguée". Pour avoir bossé en cuisine chez McDo, je l'ai vite ressenti, le rythme m'épuisait. Après, avec un peu de chance trouverai-je un job qui me conviendrait mieux.
Merci pour l'info du master ! C'est vrai qu'on parle beaucoup des écoles prestigieuses du commerce mais plus rarement des cursus gratuits. Surtout quand on entend que les débouchés sont moins bons sortant des filières de la fac qu'en école privée. Faire des études oui, mais pour s'entendre dire qu'on n'aura pas d'emploi derrière, on a pas trop envie de s'y engager.
Loin de moi de penser que des caissières ou autres ont foiré leur vie ! J'ai un immense respect pour toutes, il n'y a pas de sot métier et il en faut. La chose qui me dérange, c'est de passer à côté d'un travail, une carrière qui aurait été susceptible de me plaire, dans laquelle je me serais épanouie et aurais pu apporter des qualités que je n'aurais pas soupçonnées.
Les évolutions de carrière en partant "du bas" m'inquiètent tout de même (selon l'endroit où tu bosses, tes compétences pour ce domaine etc) surtout sur la durée d'évolution.
Un petit boulot à côté des études, je n'ai jamais été contre. Le soucis, c'est le temps que ça bouffe de tes études et de tenir le coup : y'a des personnes plus ou moins endurantes. Je fais partie du groupe "vite fatiguée". Pour avoir bossé en cuisine chez McDo, je l'ai vite ressenti, le rythme m'épuisait. Après, avec un peu de chance trouverai-je un job qui me conviendrait mieux.
Merci pour l'info du master ! C'est vrai qu'on parle beaucoup des écoles prestigieuses du commerce mais plus rarement des cursus gratuits. Surtout quand on entend que les débouchés sont moins bons sortant des filières de la fac qu'en école privée. Faire des études oui, mais pour s'entendre dire qu'on n'aura pas d'emploi derrière, on a pas trop envie de s'y engager.
Tu as peur de passer à côté d'une carrière parce que tu penses de manière très scolaire : un diplôme = le boulot où je finirai ma vie.reisei;4228218 a dit :
Mais la carrière est faite de beaucoup plus d'imprévus et de hasards qu'on ne l'imagine quand on sort du lycée. Un diplôme est un gros coup de pouce mais c'est loin d'être le seul moyen de faire ce dont tu rêves.
Un autre exemple : j'ai une copine qui a arrêté après le bac et voulait être journaliste. Combien de journalistes se pètent les dents et enchainent stage sur stage après leurs études prestigieuses?
Ben ma pote, pas très cultivée pourtant (elle croyait que le Ghana et l'Ouganda étaient en Amérique du Sud et ne savait jamais qui était le Premier Ministre), elle a commencé comme assistante administrative (classer des documents, appeler des gens, répondre au téléphone, mettre en forme des lettres etc.) dans une boite de production prestigieuse puis on lui a proposé des piges pour un journal partenaire comme elle avait manifesté son intérêt, puis finalement un stage à la prod. Elle aurait pu se faire embaucher à un poste lié à la réalisation si elle n'avait pas claqué la porte avant la fin du stage (ça la saoulait d'organiser des voyages pour d'autres gens et de ne pas voyager elle).
Elle a postulé pour une radio, on lui a dit qu'elle n'avait pas d'expérience pour être payée alors on l'a prise en "bénévole" puis tout à coup un poste de journaliste en CDD s'est ouvert et on lui a proposé parce qu'il fallait quelqu'un vite. Après ce CDD, elle a vendu des reportages pour quelques grands journaux et maintenant elle est auteur régulière pour des guides pratiques et gagne plus que le SMIC par mois. Elle a fait tout ce que je décris en même pas 3 ans.
Pourtant, qui aurait cru qu'un parcours comme le sien aurait pu y arriver?
Un autre pote qui n'a pas trouvé d'autres cursus après la licence travaille maintenant à l'ONU et il a été recruté à des jobs pour lesquels n'importe quel Sciences Posard vendraient père et mère avec juste une Licence dont chaque année avait été obtenue dans une matière différente à la fac (L1 anglais, L2 histoire et L3 sciences politiques).
Là encore, ce sont les rencontres et les expériences, le "au bon endroit au bon moment" qui lui ont donné l'occasion d'être là où il est aujourd'hui. Donc il est passé d'une L3 tri-goût refusé à Sciences Po et dans plusieurs Master à fonctionnaire international dans une des institutions les plus convoitées du monde en 5 ans. Je ne trouve pas ça lent
Bref, il ne faut pas se focaliser sur le diplôme si tu ne sais pas ce que tu veux. Pense au-delà du diplôme. Où est-ce que tu pourras aller si tu fais ceci ou cela? Qu'est-ce qu'il te faut pour arriver là? Pour revenir en Master après ou pour dépasser le stade de bas de l'échelon?
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