Artefact.;963450 a dit :
Sinon, dans mes echecs culinaires répétitifs, il y a ... le riz. Je ne sais pas faire cuire du riz, sur le sachet ils disent "10mn" mais il n'est jamais cuit en 10mn, une fois sur deux il colle, il est pas assez cuit ou trop, nianiania, (le riz pilaf, on en parle même pas). Je m'acheterai un rice cooker un jour.
Ah ! J'allais te suggérer le riz pilaf :ellipses:
Avant aussi je ratais toujours le riz (collant ou pas cuit, au choix ! En fait non, c'était même pas un choix...). Puis j'ai vu faire une copine (que tu as déjà vue d'ailleurs et qui est très bonne cuisinière...) et j'ai trouvé ça génial : son riz était parfait ! Du coup j'ai refait pareil, elle ne suivait aucune indication : je prends mon Wok, je mets un peu d'huile d'olive, un peu de gros sel, mon riz, et je mets un verre d'eau. Puis dès que c'est évaporé, je rajoute de l'eau, jusqu'à temps que j'estime que ça soit cuit (je fais pareil avec les lentilles). C'est très bon ça, je sais ce que je vais me faire ce soir à manger !!
(Sinon t'as les sachets de riz Basmati à mettre dans de l'eau bouillante pendant 8 minutes et le truc est parfait).
Pour répondre au sujet...
Je cuisine parce que j'ai faim. Je veux manger, encore et toujours, et des choses qui me donnent faim ! J'ai dû m'y mettre quand j'ai déménagé de chez ma maman. L'habitude de manger sa bouffe trop bonne ne pouvait se substituer à des plats cuisinés à tous les repas... Après avoir appris "comment il fallait s'alimenter et pourquoi" (pyramide des aliments, leurs apports, les besoins d'un être humain), j'ai choisi au fil du temps des produits qui me plaisaient : couleur, qualité (biologique powaaaa), odeur (trop importante), aspect, puis goût.
Avant, je ne cuisinais pas : on m'avait collé l'étiquette plus ou moins justifiée "pas cuisinière, n'aime pas cuisiner", du coup j'étais cantonnée à cela, persuadée que c'était le cas. On insinuait que j'étais maladroite, que je ne savais pas faire, que je n'étais pas gourmande, et que ma minceur n'était pas compatible avec l'image de la "bonne vivante" qui aime "la bonne chère" (no comment, bien sûr). Heureusement, depuis, j'ai grandi, et j'ai pu me développer ! (comme quoi varier les environnements dans lesquels on évolue c'est super important...)
J'ai commencé par les desserts, c'était un exutoire quand j'allais mal : je cuisinais des gâteaux. J'avais l'impression d'avoir matérialisé et réalisé quelque chose de moi, d'original. C'était là, réel, et fait. J'aimais cela, et la sensation de plaisir qui s'accompagnait quand je dégustais. Je le partageais avec toute la maisonnée, pour leur montrer ce que je faisais et ce dont j'étais capable.
Ensuite, j'ai découvert tout un tas de nouvelles choses : le poisson, les fruits et légumes, le soja, les champignons, les fruits secs, les légumineuses, etc. Alors là plaisir ! J'adore associer les différents aliments pour composer des plats corrects (apport en protéines, apport en vitamines, en fibres, etc.). Ça me fait plaisir de réaliser des repas complets, sains selon mes critères, et équilibrés. C'est important pour moi, cela participe à mon équilibre. Me détacher des habitudes alimentaires familiales a été une des façons de m'individualiser un peu plus.
J'ai appris à cuisiner en voyant d'autres faire : ma mère, ma s?ur, des amies. De plus, j'ai lu beaucoup de livres sur la santé et la cuisine, et certains m'ont réellement marquée : je me réfère toujours à eux (dont un qui associe cuisine végétarienne et médecine dite naturelle). Je pioche des idées dedans.
J'ai appris à choisir les fruits, les légumes et les autres produits en observant ma mère faire : je l'accompagnais souvent faire les courses plus jeune, et je voyais la façon dont elle s'y prenait. Même pour conserver les plats, j'ai intégré tous ses comportements. C'est vraiment un plus ! J'ai eu de la chance de l'avoir.