J'étais dans une autre maison que celles où j'ai pu habiter, une maison que je ne semble pas connaître, mis à part le fait que les wc étaient une espèce de reproduction de ceux que j'ai connus enfant dans la première maison, les wc en bord d'escaliers, sur la montée, toujours pleins de merde, de la diarrhée abondante qui le remplissait, la merde de mon père, et la chasse qui ne marchait désespèrement pas. Il y avait mon père qui est dans une crise terrifiante dans le rêve, et mon frère qui est désagréable, méchant, inaccessible.
Je ne sais pas si j'ai appelé mon psy ou s'il devait venir me voir (je crois qu'il devait venir me voir, comme mon infirmier le faisait, mais ce n'est pas sûr en fait) mais quoi qu'il en soit, mon psy entre en scène, il apparaît dans la pièce où nous sommes donc déjà tous les trois (il n'y a pas ma mère, bizarre). Il me voit, recroquevillée, regardant sur le côté, accroupie, dans un état second, léthargique. Je suis dans un état de mal-être et de désespoir passifs effroyables. Je subis la violence de la crise de mon père, et la méchanceté de mon frère, à côté de moi. Mon psy me dit que je ne peux pas rester comme ça, que là je ne peux pas faire quoi que ce soit (avec l'idée que je vais mourir si je reste).
Plus tard je me vois regarder les chiotes pleins de merde et me dire: "Mon Dieu il a vu les wc dégueulasses" comme à l'époque quand j'étais petite puis jusqu'en début d'adolescence et que j'avais honte que les gens qui viennent à la maison les voient.
Hop, changement de scène: Je suis en séance avec mon psy. Tout à coup, il s'approche de moi, très près, comme s'il allait m'embrasser. Je suis complètement abasourdie, surprise, se mêlent en moi des milliards d'émotions négatives et positives. Je suis prise de peur, de rejet et parallèlement, d'un sentiment de joie totale, d'amour pour lui fulgurant, comme si j'avais attendu ce jour-là depuis toujours, mais accompagné d'une déception totale.
De nouveau changement de scène. Finalement, ce n'est pas pour m'embrasser! Je suis comme soulagée. Nous sommes dans une salle avec de la douce moquette par terre et des livres au sol, quelques livres éparpillés, comme des livres d'enfants. Autour de nous, des étagères blanches (je crois) avec encore des livres, et puis sur les étagères des objets de décoration (enfantins?) voire des jouets (je crois). C'est une salle qui me fait penser aux pièces où on reçoit les enfants en difficulté psychologique pour parler avec eux, les observer, les faire jouer, dessiner. Dans le rêve cette pièce est faite pour recevoir les gens comme moi, qui ont passé un stade primordial dans leur psychothérapie et peuvent donc accéder à une nouvelle façon de procéder avec le psy, à un nouveau stade qu'il n'est pas facile d'atteindre et à la Régression. Cette Régression est l'optique de l'accès à cette pièce. Je comprends que je viens de franchir quelque chose d'important et je me demande pourquoi, qu'est ce qu'il s'est passé pour que j'arrive à l'atteindre, qu'est-ce que j'ai déclenché en moi et pourquoi je n'ai jamais connu l'existence de cette pièce et de la Regression (l'idée du secret tenu me dérange beaucoup). Nous ne sommes plus désormais en face à face avec mon psy, distants l'un de l'autre, sans contact physique comme dans son bureau, mais sur la moquette assis l'un et l'autre, tout près. Je suis encore dans un état de méfiance et de souffrance totales, repliée sur moi-même. Il me laisse faire, me regarde. Il attend que j'aille vers lui. Je ne le fais naturellement que lorsque je suis prête. Ca prend du temps. On a le temps, apparemment. Je touche à une voiture noire sur l'étagère. Je réalise que plus je touche des choses, plus je commence à me libérer et à régresser. Il m'aide à les toucher, il m'accompagne. Il attend en vérité que je le touche physiquement (sans aucune trace de malsainité, cea fait partie du processus de Régression dans le rêve). Je ne sais plus comment, mais en le touchant je vais aussi vers la Regression, j'y accède peu à peu. J'y arrive, peu à peu. De plus en plus.
Puis scène capitale: Il est assis sur une chaise, et je suis assise sur lui. Non pas n'importe comment: Je suis assise sur lui comme une enfant, comme lorsque j'étais enfant. Sur ses genoux, je suis de côté, et j'ai mes bras autour de lui, je l'entoure. Il a les cheveux davantage longs, une expression du visage belle, tendre. Il porte un pull gris, en laine, ou dans une matière équivalente, d'une douceur infinie. Je suis dans un état de sérénité, de soulagement, de sécurité, d'apaisement maximals. Je retrouvement l'état de bien-être que je vivais enfant avec ma mère, lorsque j'etais assise sur elle, dans ses bras, sur la fauteuil, et que je me sentais emmitouflée dans la paix et le réconfort. Dans cette scène, j'atteint le stade ultime de la Regression, j'ai réussi. Je touche son pull, je le touche lui. Je fais corps avec lui. Je suis de nouveau enfant, fragile. On dirait que je dors ou rêve. Je m'oublie en lui. Je me dis: "Mon Dieu il est d'une douceur. Comme il m'apaise. Je le pensais si froid, si distant. Je n'ai jamais été autant apaisée par quelqu'un. Comme il est doux..." Il me protège, entièrement, totalement, comme un Père et comme une Mère. Il reste comme ça, à me porter dans ses bras, à me garder, me serrer contre lui. Il n'y a aucune trace de sexualité dedans, ni d'aucun interdit (comme cela le serait en réalité). C'est d'une pureté totale. Il y a Fusion entre nous. C'est comme s'il me donnait d'un coup d'un seul tout l'amour dont j'ai manqué, toute la sécurité, le réconfort, comme s'il me guérissait en me permettant de rester dans ses bras.
Plus tard je reviendrai dans la salle, et je verrai que d'autres psychothérapeutes le font aussi avec leur patient. Je vois une femme psy le faire avec son patient, recroquevillé, petit (la taille du corps a rapeti pour lui aussi, comme un grand bébé), les yeux fermés, comme je l'étais avec mon psy.
Ensuite dans le rêve, je cherche mon psy mais physiquement ce n'est plus lui, c'est un homme brun, souriant, avec des plis marqués au coin des yeux - caractéristique physique que j'adore chez un homme. Il me semble que je recherche de nouveau cette scène de la Regression. Mais je n'arrive plus à recréer un espace de fusion. Comme si mon psy m'échappait désormais, que je ne pouvais plus y accéder parce que c'était unique.
Au niveau de mes sensations, de mes émotions, j'ai réellement dans mon sommeil ressenti le bien-être, la sérénité totale (comme dans certains autres rêves que j'ai pu faire, différents, où je voyais des vaisseaux dans le ciel de la nuit et atteignait cet état d'harmonie complète, chose que je n'ai jamais ressentie réellement dans la vie).
Plus tard, le même rêve ou un autre rêve, ma mère apparaît, oppressante, castratrice, inquiète, angoissée, culpabilisatrice, affreuse avec moi. Le pire aspect qu'elle peut être ou pourrait être au maximum du supportable. Je me demande si je ne fuis pas, si je n'ai pas pris un logement ou si je ne suis pas partie lui échapper. Je ressens une souffrance démultipliée, que j'ai déjà pu ressentir dans le réel, la colère, l'angoisse, la haine, l'incompréhension, la terreur. Où est mon psy? Est-il venu m'aider? Je ne sais plus.
J'oubliais: En parallèle de cette salle de la Regression, il y a une salle (je ne sais comment elle est) avec un ordi. Je vais sur cet ordi et regarde les dossiers confidentiels. Je comprends que je cherche des photos de mon infirmier (que je voudrais posséder dans la vie, en souvenir de lui). J'en trouve et elles se déroulent automatiquement comme des vidéos: Je le vois de dos avec un blouson en cuir marron, l'enfiler ou l'enlever (il ne s'habillait absolument pas ainsi) et ensuite passer de face devant la caméra, et il n'a pas du tout le même visage qu'en vrai et je me le dis dans le rêve, il a plein, plein de rides, les traits grossiers, des yeux foncés au lieu d'être clairs - j'ai déjà rêvé que ses yeux étaient foncés au lieu d'être clairs, c'est récurrent. Il n'y a pas cette douceur infinie dedans comme c'était le cas en vrai. Comme si le fait que je ne le voye plus en vrai, qu'il est mort, avait annihilé à jamais la couleur et la douceur de ses yeux.
Je ne sais pas si j'ai appelé mon psy ou s'il devait venir me voir (je crois qu'il devait venir me voir, comme mon infirmier le faisait, mais ce n'est pas sûr en fait) mais quoi qu'il en soit, mon psy entre en scène, il apparaît dans la pièce où nous sommes donc déjà tous les trois (il n'y a pas ma mère, bizarre). Il me voit, recroquevillée, regardant sur le côté, accroupie, dans un état second, léthargique. Je suis dans un état de mal-être et de désespoir passifs effroyables. Je subis la violence de la crise de mon père, et la méchanceté de mon frère, à côté de moi. Mon psy me dit que je ne peux pas rester comme ça, que là je ne peux pas faire quoi que ce soit (avec l'idée que je vais mourir si je reste).
Plus tard je me vois regarder les chiotes pleins de merde et me dire: "Mon Dieu il a vu les wc dégueulasses" comme à l'époque quand j'étais petite puis jusqu'en début d'adolescence et que j'avais honte que les gens qui viennent à la maison les voient.
Hop, changement de scène: Je suis en séance avec mon psy. Tout à coup, il s'approche de moi, très près, comme s'il allait m'embrasser. Je suis complètement abasourdie, surprise, se mêlent en moi des milliards d'émotions négatives et positives. Je suis prise de peur, de rejet et parallèlement, d'un sentiment de joie totale, d'amour pour lui fulgurant, comme si j'avais attendu ce jour-là depuis toujours, mais accompagné d'une déception totale.
De nouveau changement de scène. Finalement, ce n'est pas pour m'embrasser! Je suis comme soulagée. Nous sommes dans une salle avec de la douce moquette par terre et des livres au sol, quelques livres éparpillés, comme des livres d'enfants. Autour de nous, des étagères blanches (je crois) avec encore des livres, et puis sur les étagères des objets de décoration (enfantins?) voire des jouets (je crois). C'est une salle qui me fait penser aux pièces où on reçoit les enfants en difficulté psychologique pour parler avec eux, les observer, les faire jouer, dessiner. Dans le rêve cette pièce est faite pour recevoir les gens comme moi, qui ont passé un stade primordial dans leur psychothérapie et peuvent donc accéder à une nouvelle façon de procéder avec le psy, à un nouveau stade qu'il n'est pas facile d'atteindre et à la Régression. Cette Régression est l'optique de l'accès à cette pièce. Je comprends que je viens de franchir quelque chose d'important et je me demande pourquoi, qu'est ce qu'il s'est passé pour que j'arrive à l'atteindre, qu'est-ce que j'ai déclenché en moi et pourquoi je n'ai jamais connu l'existence de cette pièce et de la Regression (l'idée du secret tenu me dérange beaucoup). Nous ne sommes plus désormais en face à face avec mon psy, distants l'un de l'autre, sans contact physique comme dans son bureau, mais sur la moquette assis l'un et l'autre, tout près. Je suis encore dans un état de méfiance et de souffrance totales, repliée sur moi-même. Il me laisse faire, me regarde. Il attend que j'aille vers lui. Je ne le fais naturellement que lorsque je suis prête. Ca prend du temps. On a le temps, apparemment. Je touche à une voiture noire sur l'étagère. Je réalise que plus je touche des choses, plus je commence à me libérer et à régresser. Il m'aide à les toucher, il m'accompagne. Il attend en vérité que je le touche physiquement (sans aucune trace de malsainité, cea fait partie du processus de Régression dans le rêve). Je ne sais plus comment, mais en le touchant je vais aussi vers la Regression, j'y accède peu à peu. J'y arrive, peu à peu. De plus en plus.
Puis scène capitale: Il est assis sur une chaise, et je suis assise sur lui. Non pas n'importe comment: Je suis assise sur lui comme une enfant, comme lorsque j'étais enfant. Sur ses genoux, je suis de côté, et j'ai mes bras autour de lui, je l'entoure. Il a les cheveux davantage longs, une expression du visage belle, tendre. Il porte un pull gris, en laine, ou dans une matière équivalente, d'une douceur infinie. Je suis dans un état de sérénité, de soulagement, de sécurité, d'apaisement maximals. Je retrouvement l'état de bien-être que je vivais enfant avec ma mère, lorsque j'etais assise sur elle, dans ses bras, sur la fauteuil, et que je me sentais emmitouflée dans la paix et le réconfort. Dans cette scène, j'atteint le stade ultime de la Regression, j'ai réussi. Je touche son pull, je le touche lui. Je fais corps avec lui. Je suis de nouveau enfant, fragile. On dirait que je dors ou rêve. Je m'oublie en lui. Je me dis: "Mon Dieu il est d'une douceur. Comme il m'apaise. Je le pensais si froid, si distant. Je n'ai jamais été autant apaisée par quelqu'un. Comme il est doux..." Il me protège, entièrement, totalement, comme un Père et comme une Mère. Il reste comme ça, à me porter dans ses bras, à me garder, me serrer contre lui. Il n'y a aucune trace de sexualité dedans, ni d'aucun interdit (comme cela le serait en réalité). C'est d'une pureté totale. Il y a Fusion entre nous. C'est comme s'il me donnait d'un coup d'un seul tout l'amour dont j'ai manqué, toute la sécurité, le réconfort, comme s'il me guérissait en me permettant de rester dans ses bras.
Plus tard je reviendrai dans la salle, et je verrai que d'autres psychothérapeutes le font aussi avec leur patient. Je vois une femme psy le faire avec son patient, recroquevillé, petit (la taille du corps a rapeti pour lui aussi, comme un grand bébé), les yeux fermés, comme je l'étais avec mon psy.
Ensuite dans le rêve, je cherche mon psy mais physiquement ce n'est plus lui, c'est un homme brun, souriant, avec des plis marqués au coin des yeux - caractéristique physique que j'adore chez un homme. Il me semble que je recherche de nouveau cette scène de la Regression. Mais je n'arrive plus à recréer un espace de fusion. Comme si mon psy m'échappait désormais, que je ne pouvais plus y accéder parce que c'était unique.
Au niveau de mes sensations, de mes émotions, j'ai réellement dans mon sommeil ressenti le bien-être, la sérénité totale (comme dans certains autres rêves que j'ai pu faire, différents, où je voyais des vaisseaux dans le ciel de la nuit et atteignait cet état d'harmonie complète, chose que je n'ai jamais ressentie réellement dans la vie).
Plus tard, le même rêve ou un autre rêve, ma mère apparaît, oppressante, castratrice, inquiète, angoissée, culpabilisatrice, affreuse avec moi. Le pire aspect qu'elle peut être ou pourrait être au maximum du supportable. Je me demande si je ne fuis pas, si je n'ai pas pris un logement ou si je ne suis pas partie lui échapper. Je ressens une souffrance démultipliée, que j'ai déjà pu ressentir dans le réel, la colère, l'angoisse, la haine, l'incompréhension, la terreur. Où est mon psy? Est-il venu m'aider? Je ne sais plus.
J'oubliais: En parallèle de cette salle de la Regression, il y a une salle (je ne sais comment elle est) avec un ordi. Je vais sur cet ordi et regarde les dossiers confidentiels. Je comprends que je cherche des photos de mon infirmier (que je voudrais posséder dans la vie, en souvenir de lui). J'en trouve et elles se déroulent automatiquement comme des vidéos: Je le vois de dos avec un blouson en cuir marron, l'enfiler ou l'enlever (il ne s'habillait absolument pas ainsi) et ensuite passer de face devant la caméra, et il n'a pas du tout le même visage qu'en vrai et je me le dis dans le rêve, il a plein, plein de rides, les traits grossiers, des yeux foncés au lieu d'être clairs - j'ai déjà rêvé que ses yeux étaient foncés au lieu d'être clairs, c'est récurrent. Il n'y a pas cette douceur infinie dedans comme c'était le cas en vrai. Comme si le fait que je ne le voye plus en vrai, qu'il est mort, avait annihilé à jamais la couleur et la douceur de ses yeux.
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