Je n'ai pas aimé cette nuit.
J'étais dans une secte, et son gourou femelle est venue malgré moi faire des prédictions sur mon état de santé. Elle a dit avec un grand sourire "vous êtes bourrée d'énergie sexuelle, c'est le temps de la pro/création !". J'ai fait une sale tête (j'imaginais tout de suite coucher avec des garçons pour faire des bébés), alors elle a repris "à moins que vous ne préfériez les filles...". J'ai dit "ça dépend". Elle m'a sorti "on dirait que vous êtes coincée entre deux : d'un côté votre pression sexuelle interne, et de l'autre la pression sociale extérieure". Et elle s'est barrée. Merci la vieille, sans toi j'aurais jamais remarqué ! Gnié.
Sinon j'étais dans un grand supermarché [... épisode du rêve que j'ai oublié...] qui en fait était un grand hammam dans un grand lycée lors d'un voyage scolaire (ouais). J'étais à poil avec d'autres filles, et je trouvais ça génial. On faisait des plans sur la comète, c'était rigolo. Puisque c'était mixte, il y avait aussi plein de garçons. Un m'a dit qu'il trouvait beaux mes seins. J'étais flattée, j'aimais bien. Mais comme surprise, j'ai sorti aux autres filles "j'avais complètement oublié notre différence sexuelle", alors j'ai caché mes seins avec ma serviette blanche.
Je suis allée chez mon "psy/médecin". Les rues étaient étroites. On ne pouvait pas passer. J'ai verrouillé l'intérieur de ma voiture, j'ai fermé les fenêtres, et j'ai foncé dans le tas. On se prenait de la farine blanche dans la gueule durant tout le trajet (j'ai pensé que ce devait être un truc "60 jours avant le Bac"), j'en étais recouverte. J'arrive, y'avait des gars méchants. J'ai été directement vers eux, je leur ai filé du fric pour qu'ils me couvrent. Je suis rentrée chez mon homéopathe, il y avait une conférence, une autre femme et une stagiaire qui notaient des choses. Je n'avais pas pris RDV pour ça ! J'étais blessée, triste, et comme si on m'empêchait de hurler. A la fin j'ai dit, me retenant de hurler "ce genre de trucs j'en fais tous les jours en cours, ça ne m'intéresse pas. Je m'en fiche. Je ne m'attendais pas à ça - je m'adressais à mon médecin, je suis déçue", j'avais envie de pleurer. Finalement mon médecin (qui est adorable) m'a dit "c'est de ma faute, va vite prendre RDV pour toi dans mon carnet" (truc le plus intime qu'il a) "j'ai [toujours] une place pour toi". Je suis montée, il y avait un de ses "fils", un mec un peu bizarre mais super sympa. Il m'a aidée à trouver le carnet, il m'a située dans le temps, etc. En fin de compte, je me suis réveillée.
- Pour le premier rêve, je sais à quoi il fait référence (à un de mes projets actuels qui me fout en face de gros blocages que j'ai du mal à dépasser - blocages qui m'asphyxient).
- Le deuxième est assez récurrent, la question de la différence sexuelle homme-femme.
- Le troisième est un gros mélange de la situation d'insécurité dans laquelle je me trouvais, mon impossibilité de hurler ma peine et de la faire entendre - toujours en réaction au comportement de ma binôme ; avec la réponse d'une amie et d'autres personnes que j'ai eu hier, qui m'ont soutenue à leur façon. Pour qui j'avais la sensation de compter. (HS ou presque : Putain je viens de piger un truc là !)