Je suis de mauvaise humeur rien qu'à vouloir le retranscrire. En gros, il y avait des SS dehors, j'étais dans la chambre avec ma mère, elle mettait sa tête à la fenêtre, j'ai dû lui dire de se coucher un mec allait lui tirer dans la tête, elle ne se baissait pas. Elle n'écoutait à moitié rien, je devais m'occuper de tout. La lumière nous trahissait, elle s'allumait, s'éteignait, j'ai dû dévisser l'ampoule pour être sûre qu'elle était éteinte. Dehors je repérais des groupes d'extrême gauche qui fusillait en bonne et dûe forme un groupe de SS, je disais "alors ils sont pareils, c'est pire même". J'ai vu le gars que j'ai croisé plusieurs fois dans mon ancienne faculté et dans le tramway, qui est très engagé politiquement (extrême gauche il me semble), et qui me faisait penser à un skinhead avec son crâne rasé. Et puis j'ai dit que de toute façon, je ne resterai pas ici. S'ils arrivaient, nous serions prises au piège dans cette petite baraque, c'est sûr. J'ai fait mes valises alors que ma mère voulait rester, je trouvais ça idiot. J'ai fait attention à enfiler une robe froissé, légère, couleur chair, très jolie, sur mon pantalon et ma veste, et je suis partie à M., une commune voisine. Il y avait un vieux (censé nous aider) avec un flingue, mais on ne savait pas trop s'il voulait notre peau ou pas. A priori il était plutôt de notre côté.
:. Alors je recevais aussi un mail de la part de la bonnasse du lycée, elle voulait m'inviter à un karaoke organisé chez Maje (la boutique --'). J'étais vraiment contente qu'elle veuille me voir en vrai. Mais au rdv ce n'est pas elle qui se pointe, mais une fille de ma classe. Je ne me pose pas vraiment de question, on chante toutes les deux. Ensuite on va dehors, on est en pleine montagne et il y a un chemin qui descend. C'est là que j'ai un gros trou de mémoire, je ne sais plus ce qu'il se passe après.
