Je ne sais pas trop si c'est le bon endroit pour poster cela mais comme j'avais l'habitude de passer ici il y a quelques années.. je me lance!
Depuis 2-3 semaines je ressens une grosse fatigue morale qui coïncide, sans surprise, avec la fin des vacances et la reprise du taff. De façon générale, la rentrée et le mois de septembre en particulier me provoquent systématiquement une baisse de moral car j'ai perdu mon papa en septembre il y a maintenant plusieurs années.
Si je devais décrire mon état, je me sens amorphe, sans enthousiasme particulier pour les choses qui m'entourent. Contrairement à cet été j'ai des journées de travail assez calmes mais lorsque je rentre chez moi, au lieu de profiter de mon temps libre, je me sens triste et découragée face à ma routine. J'ai aussi l'impression de m'agiter pour des choses vides de sens, toutes les petites tâches quotidiennes: aller à La Poste, chez le dentiste, faire une prise de sang, ... me demandent une énergie folle tout en me procurant que très peu de satisfaction.
En parallèle, je suis saoulée par les habituelles injonctions de rentrée telle que faire du sport, s'inscrire à une asso, etc. et je culpabilise car moi je ne fais rien. Même les trucs qui habituellement me procurent du réconfort (regarder Youtube ou une série avec une tasse de café
) ne m'enchantent pas plus que ça. Je remarque aussi que je suis attirée par des plaisirs "éphémères", par exemple je fais plus de shopping en ligne même si le plaisir ne dure que très peu dans le temps.
J'espère vraiment que c'est passager car ça me pèse beaucoup. Je suis généralement quelqu'un d'assez positif et je me laisse rarement aller à la tristesse ou au découragement. La preuve j'ai déjà commencé à réfléchir à des solutions
type instaurer des "routines" cosy avec un bouquin ou un film ou célébrer les petites victoires (par exemple ce mois-ci je mange beaucoup moins dehors
). Mais franchement c'est pas simple...
Depuis 2-3 semaines je ressens une grosse fatigue morale qui coïncide, sans surprise, avec la fin des vacances et la reprise du taff. De façon générale, la rentrée et le mois de septembre en particulier me provoquent systématiquement une baisse de moral car j'ai perdu mon papa en septembre il y a maintenant plusieurs années.
Si je devais décrire mon état, je me sens amorphe, sans enthousiasme particulier pour les choses qui m'entourent. Contrairement à cet été j'ai des journées de travail assez calmes mais lorsque je rentre chez moi, au lieu de profiter de mon temps libre, je me sens triste et découragée face à ma routine. J'ai aussi l'impression de m'agiter pour des choses vides de sens, toutes les petites tâches quotidiennes: aller à La Poste, chez le dentiste, faire une prise de sang, ... me demandent une énergie folle tout en me procurant que très peu de satisfaction.
En parallèle, je suis saoulée par les habituelles injonctions de rentrée telle que faire du sport, s'inscrire à une asso, etc. et je culpabilise car moi je ne fais rien. Même les trucs qui habituellement me procurent du réconfort (regarder Youtube ou une série avec une tasse de café
) ne m'enchantent pas plus que ça. Je remarque aussi que je suis attirée par des plaisirs "éphémères", par exemple je fais plus de shopping en ligne même si le plaisir ne dure que très peu dans le temps.J'espère vraiment que c'est passager car ça me pèse beaucoup. Je suis généralement quelqu'un d'assez positif et je me laisse rarement aller à la tristesse ou au découragement. La preuve j'ai déjà commencé à réfléchir à des solutions
type instaurer des "routines" cosy avec un bouquin ou un film ou célébrer les petites victoires (par exemple ce mois-ci je mange beaucoup moins dehors). Mais franchement c'est pas simple...
) et j'aime pas taper des pavés sur mon téléphone. Et comme je fais rarement moins que des pavés ici, je ne poste plus. 
Donc j'imagine que ma première résolution de 2022 devrait être "réparer ce fichu ordinateur". 
) donc je viendrai peut-être poster des longs pavés plein de bonnes intentions pendant les deux ou trois prochains jours. 
mais au moins j'ai une trace et une vue globale - et je pourrai comparer avec l'année prochaine).
J'essaie de me fixer des objectifs matériels plutôt que de me dire "je suis là de 9h à 18h aujourd'hui", mais malgré tout je continue à me sentir un peu coupable quand je pars tôt, alors que c'est justement ma chance normalement que de ne pas avoir à faire de présenteisme 
Je pense que c'est dû au fait que 1) mes proches ne font justement pas ce genre de boulot et ont des horaires précis (et en ce moment mon copain part très tard de son stage) et 2) j'ai l'impression que les autres doctorant.e.s que je connais restent tard le soir à la bibliothèque tous les jours ou presque, quand moi je pars généralement vers 17-18h. Au fond de moi je SAIS que si j'ai bien avancé et pris très peu de pauses (je déjeune seule en général et rapidement, et je fais des pauses très courtes), j'aurai travaillé plus entre 9h30 et 17h qu'entre 9h et 19h en faisant plein de pauses, mais je n'arrive pas à me sentir confiante 
