@neia : je crois que la baisse de libido arrive à toutes les nanas, et c'est jamais simple de contrecarrer ça
Mon mec n'a pas du tout le même rythme de vie que moi (il est intermittent, du coup il bosse... par intermittence. Moi j'ai des horaires de bureau en gros + 2h de transport/jour), du coup je suis plus souvent crevée que lui à cause de mes horaires fixes, et de ce fait on a souvent du mal à s'accorder. Ajouté à ça les tracas niveau gynéco (chez moi ce sont les mycoses, dès que je suis trop crevée - pratique), et ça peut devenir franchement relou.
Par contre, même après 3 ans, on arrive à maintenir un rythme plutôt pas mal, je pense qu'il est assez rare qu'on ne fasse rien pendant 10-15jours max. Y'a des périodes où c'est un peu laborieux, je me sens mal dans mon corps, je suis trop crevée, il sort le soir, etc, mais globalement au bout d'une semaine on sent le manque, on a besoin de se toucher, de communiquer et de se rapprocher en faisant l'amour. En fait quand on ne couche pas ensemble, j'ai l'impression qu'il nous manque quelque chose pour se comprendre. Du coup même si des fois je me "force" un peu (c'est plus me booster), c'est toujours bénéfique. Et si il y a des périodes où il sent que j'ai moins envie, on en parle (on s'engueule en fait, parce que ça a tendance à le mettre sur les nerfs), ça a tendance à me secouer.
Donc pas de recette miracle, juste essayer de te donner envie puis de t'accrocher à la petite étincelle de libido qui reste dans un coin
@Acathe : je me rejoins tellement dans ce que tu dis. J'étais pas comme ça au début de la relation avec mon mec (on a commencé par sortir ensemble, puis on a été sex friends, puis il a enfin compris que c'est moi qu'il voulait
mais du coup, ces mois-là ont laissé des marques), ça a commencé à apparaître petit à petit.
Comme je disais plus haut, on n'a pas le même rythme de vie, il peut partir en tournage plusieurs semaines d'affilée, il fait des fois des horaires décalés donc c'est dur de le joindre, quand c'est pas parce qu'il est dans des endroits paumés. Et en tournage justement, les équipes vivent des trucs intenses sur une courte durée, ça crée des liens forts et ils sont souvent dans leur bulle. Ajoute à ça le taux de divorce important chez les intermittents, et la proportion de ceux qui ont une double vie (une femme à la maison, des femmes en tournage), tu obtiens une copine flippée
Donc des fois, mon cerveau aussi me joue des vilains tours (on appelle ça mon petit esprit malade), je me souviens même d'un jour où je me suis levée avec un "pressentiment", je m'en suis rendue malade toute la journée, j'ai pas arrêté de pleurer, il a fini par rentrer plus tôt pour me rassurer parce que je devenais dingue. Ce jour-là il a écrit sur un papier un espèce de mémo du genre "souviens-toi : 1. que je t'aime, 2. que même s'il y a un problème entre nous je ne partirai pas en courant, on essayera de le résoudre coûte que coûte, 3. n'aie pas peur de tes angoisses, parles-en et apprivoise-les". On parle beaucoup de tout ça, de mes angoisses, mes scénarios dingos, il insiste pour que je lui partage ça, que je ne le garde pas pour moi. On en rigole beaucoup aussi, parce que ça n'a pas de sens au final
J'ai été trompée dans ma relation précédente, ça s'était très mal terminé et je sais que tout vient de là, du coup mes scénarios tourne autour de ça. En même temps, mon côté rationnel sait que mon mec ne ferait pas ça, qu'on s'aime, qu'on a quelque chose de précieux, etc., mais je ne peux pas m'en empêcher
Avec le temps j'apprends à détecter ces moments où je commence à cogiter de travers, et du coup à les considérer comme des "bugs", et pas à les prendre au sérieux. Mais c'est pas toujours facile !