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Iscambe Courage ! Tu es au tout début de ta grossesse je crois, normal que tu te sentes fatiguée et que tu te poses mille questions. J'ai régulièrement des épisodes "tu t'en vas pas hein ?". C'est un peu logique qu'on ait peur de se retrouver seule dans ce moment de notre vie qu'on a initié à deux. Mais vous allez trouver des ajustements et tu vas apprendre à accepter qu'il s'occupe de tout. Un peu au moins… (j'ai compris seulement quand j'ai commencé à me faire mal, et ça me gêne encore parfois). Tout va bien se passer
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Trigger et @
_Fadette J'ai du mal aussi avec les insultes "pour rire". Pour moi c'est juste une manière de se dédanouer et de balancer ce qu'on pense au fond sous couvert d'humour. Fadette, tu compares aux rapports dominant/dominé, et pour moi c'est en effet un peu pareil. J'ai fonctionné comme ça longtemps, c'est allé assez loin (plus psychiquement que physiquement) jusqu'à ce que je rencontre mon copain. On fonctionnait comme ça et on en a beaucoup parlé, notamment dans un dialogue autour du féminisme, de la pornographie, de la représentation des femmes et des hommes, etc. et sans nous censurer (on considère que tout est possible, pensable, faisable) ça a cessé de nous exciter, pour tout ce que ça représente de manière sous-jacente. Je me justifie tout de suite : en aucun cas je pense que c'est "pas bien", c'est juste une exploration qui ne m'intéresse plus parce qu'elle est liée à une forme de communication que je rejette en ce moment. On compte passer notre vie ensemble donc on repassera peut-être par là pour x raison.
Enfin, on est des vrais bisounours, on s'est amadoué mutuellement alors qu'on a chacun un passé bien chargé. (Surtout lui, c'est la première fois que ça m'arrive). Il y a quelques temps il m'a dit "raaaah tu m'énerves !" et s'est excusé, trop désolé, en voyant ma tête trop choquée. On se dispute mais c'est surtout une manière de dire "JE vais pas bien" ou "ça, ça me blesse, j'ai besoin de te le dire" et ça finit toujours par un gros câlin.
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Novacaine Ce n'est pas "nul", tu le ressens comme ça (et je te comprends tellement…). Toi, tu étais prête à le faire passer en premier et lui ne te le rends pas. Tu peux lui en parler, ça évite de garder de la rancune. Après, tu peux en profiter pour voir tes copines pour de bon et te dire que finalement, ça tombe bien. Sortir de la routine à deux c'est cool mais le faire chacun de son côté a aussi un impact positif.
Hier on avait une soirée, il nous a rejoint assez tard et j'ai été choquée de voir à quel point je me métamorphosais quand il est là. J'étais fatiguée et en fait j'attendais juste qu'il arrive. Une fois qu'il a sonné, c'était comme si je revivais, j'étais toute guillerette. Toujours très silencieuse, je ne parle pas beaucoup en ce moment, mais j'écoutais tranquillement une des conversations sans me sentir gênée de mon silence. Alors que quand il n'est pas là, ça me donne envie de pleurer d'être comme ça.
Dans la journée, tout était parfait aussi. On recommence à faire l'amour un peu plus régulièrement et magnifiquement. Et on a joué comme des gamins, ça faisait un moment que j'avais pas ris comme ça - vous savez, comme quand on est au collège-lycée et qu'on a mal à force de rigoler comme des hystériques ?
Mais j'essaie de me re-rapprocher de mes amies, je ne vis que pour lui et notre fille et je ne veux pas m'enfermer là-dedans.