@Iocredo
Salut et merci de ton soutien !
et je te rassure, tu n'as pas à être désolée pour tes questions, c'est le but de ce sujet de pouvoir questionner et parler librement de foi. Je trouve cet échange enrichissant et très bienveillant, donc merci !
Et oui, j'ai grandi dans une famille catholique pratiquante, donc j'ai toujours "fait" le Carême. Je ne pense pas être "en plein dedans" ma foi. Ma foi est flucutante, ma manière de pratiquer aussi. J'ai des périodes de doutes, des moments d'éloignements, mais le lien avec Dieu, la Présence, est toujours là. Tu te demandais comment j'ai trouvé le rite bizantin, c'est justement en cherchant des manières de vivre ma foi plus proche de ma sensibilité du moment. Tout comme on peut avoir plusieurs "vies" dans une vie humaine, je pense qu'on peut avoir plusieurs sensibilités durant une vie de foi. La diversité des manières de pratiquer, de vivre et de concevoir une même foi est une vraie richesse, qui nous permet de continuer à s'identifier à une communauté de croyants tout en ayant une pratique différente. Pour les rites doloristes, je vais d'abord me documenter et déterminer ce qui me conviendrait comme pratique.
Pour le Grand Jeûne (je ne sais même pas si le terme est "canon", c'est juste que je l'ai souvent entendu comme ça dans ma famille), c'est effectivement jeûne total le mercredi des Cendres, le Vendredi Saint de l'Office de la Croix à la veillée Pascale.
Et je m'inspire du jeûne du rite bizantin en excluant les porduits animaux et l'alcool pendant la semaine. En faisant cela, j'aimerais que le temps que je gagne à ne pas faire, des courses, préparer des repas et manger soit un temps de prière, de lectures spirituelles, de méditation. Franchement les jeûnes courts d'une journée ne sont pas si durs que ça, et ne présentent pas de risques pour la santé (à condition de ne pas avoir de problèmes de santé ou un quotidien très physique), je pense que je vais plus en baver pour maintenir l'absence de produits animaux, mais bon, des millions de végés dans le monde y parviennent donc ma difficulté doit être plus psychologique qu'autre chose. Quant à l'alcool...ben ça va m'embêter parce que j'aime ça mais là encore, plein de femmes enceintes y parviennent pendant neuf mois, donc 40 jours ne devraient pas être insurmontables.
Sinon au bureau, je n'ai pas mangé, j'ai pu m'isoler un peu dans une pièce qui ne sert pas, mais c'était pas tip top en matière de tranquillité (entre le bruit, l'environnement de bureau). Je pense que j'ai du mal à me mettre rapidement dans le bon état d'esprit, parce que je stresse toujours que quelqu'un entre dans la pièce et me demande ce que je fais là. J'aurais du mal à lui dire "écoute, je prie, tu peux me laisser tranquille steup"
. Quand il fera assez beau/chaud, j'irai me poser dehors (mais mon bureau est dans une zone industrielle, donc c'est également moyen comme environnement). Mais je considère ça comme un bon début.
C'est super aussi si tu arrives à consacrer du temps chaque soir, je trouve que c'est un bon moment pour se poser, pour évacuer les événements de la journée et accueillir Dieu.
Tiens nous au courant,
Perso, pour avoir une base chaque jour, je me fais envoyer les textes du jour par l'
Aelf (je pense qu'ils font aussi une appli smartphone), c'est un site très complet sur tous les offices chaque jour.
Pour les lecture spi, je suis partie sur Saint Jean de la Croix. Là pour le coup, c'est pas compliqué à trouver, ses écrits sont dans le domaine public (comme beaucoup d'auteurs chrétiens) et on les trouve un peu partout. Mais c'est assez spécial comme écrits, ça peut ne pas plaire à tout le monde.
Bon, j'ai commencé par
La nuit obscure, qui est un poème mystique :
Une homélie pleine de punch ?
Ta paroisse est du style « moderne » ?
Pas spécialement. C'est une paroisse classique de ville moyenne, avec toutes les tranches d'âge, des familles, des vieux, des jeunes (pas beaucoup d'étudiants, ça c'est pour la grosse à agglo à 20 bornes d'ici !), mais surtout une ambiance très chaleureuse, très amicale.C'est surtout que l'homélie était déjà bien dite, le prêtre n'avait pas l'air de lire son texte ou d’anoner ses idées sur un ton monocorde. C'était simple et clair, avec une/deux grandes idées directrices et un message central. J'aime pas les homélies pseudo-savantes qui s'embrouillent dans de grandes explications.