Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici
- Initiateur de la discussion Membre supprimé 331973
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- Mots-clés
- childfree
Attention message sans doute maladroit / eugéniste / validiste / psychophobe 
Je suis consciente que tout humain a le droit d'exister. Que toute vie mérite d'être vécue. Mais quand on voit des proches galérer dans une société validiste, c'est chaud de ne pas se questionner sur les parents de ces proches (parents qui savaient qu'il y avait un gros risque Avant la conception). Encore + chaud quand les-dits proches eux même, ne comprennent pas le choix des parents. Bref je m'énerve d'être eugéniste d'une certaine manière. Et je le suis en même temps. C'est compliqué.
Je suis consciente que tout humain a le droit d'exister. Que toute vie mérite d'être vécue. Mais quand on voit des proches galérer dans une société validiste, c'est chaud de ne pas se questionner sur les parents de ces proches (parents qui savaient qu'il y avait un gros risque Avant la conception). Encore + chaud quand les-dits proches eux même, ne comprennent pas le choix des parents. Bref je m'énerve d'être eugéniste d'une certaine manière. Et je le suis en même temps. C'est compliqué.
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Je me sens un peu cernée
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@Absol-626
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@Althéa Vestrit
Par contre c'est pas par ce qu'il y a un ecard "attention c'est validiste/psychophobe" que ca reste OK de dire des trucs validiste psychophobes ... Sinon on peut dire "attention ça va être homophobe/transphobe/raciste" et ça passe ?
Autant il y a certaines reflections que je peux comprendre, autant c'est parfois franchement limite (et perso je me sens assez blessée sur certains points)
De nombreuses personnes ont des troubles et sont quand même heureux de vivres. Et du coup, c'est où la limite, pour se reproduire ?
Et plus généralement, il y a une énorme différence entre souhaiter le bonheur de son enfant, et vouloir avorter/éviter de se reproduire pour éviter d'avoir un enfant ayant une différence.
Par contre c'est pas par ce qu'il y a un ecard "attention c'est validiste/psychophobe" que ca reste OK de dire des trucs validiste psychophobes ... Sinon on peut dire "attention ça va être homophobe/transphobe/raciste" et ça passe ?
Autant il y a certaines reflections que je peux comprendre, autant c'est parfois franchement limite (et perso je me sens assez blessée sur certains points)
De nombreuses personnes ont des troubles et sont quand même heureux de vivres. Et du coup, c'est où la limite, pour se reproduire ?
Et plus généralement, il y a une énorme différence entre souhaiter le bonheur de son enfant, et vouloir avorter/éviter de se reproduire pour éviter d'avoir un enfant ayant une différence.
Dernière édition :
@esky Pareil, je ne vois pas en quoi c’est « validiste » de dire qu’avoir un enfant handicapé c’est ultra-dur. Tu dis « oui mais certains sont heureux », oui sans doute, sauf que dans son message @Althéa Vestrit cite justement deux personnes qui ne le sont pas et qui ont une vie extrêmement difficile à cause de leur handicap. Ce n’est pas pour autant qu’on va faire de l’eugénisme et dire que seuls certaines catégories de population ont le droit de se reproduire, il y a une légère nuance quand même 
Sérieusement en quoi c’est choquant de dire vouloir mettre au monde un enfant en bonne santé ? D’admettre que s’occuper d’un enfant (puis un adulte) handicapé c’est extrêmement difficile et ingrat, et que tu es obligé de sacrifier ta vie pour ça ? (d’ailleurs, ça retombe toujours sur les femmes bizarrement
dans ces cas-là, les hommes se carapatent très vite). Pour moi, c’est le même niveau d’enfonçage de porte ouverte que de dire « je préfère être en bonne santé qu’avoir une maladie ». Bah oui c’est normal en fait. Tout ce qui permet d’avoir une vie la moins difficile et compliquée possible est préférable, c’est une évidence d’une banalité pure.
Par ailleurs, en se censurant sur ce genre de sujet, on culpabilise aussi les parents d’enfants handicapés qui vivent des difficultés extrêmes et qui n’osent rien dire par peur de se voir rétorquer « mais enfin, ton enfant est juste différent, il faut aussi savoir le voir comme une chance ». Je trouve ce genre de propos hors sol, voire extrêmement naïfs.
————
Sinon rien à voir mais j’entends tellement parler de violences gynécologiques et de refus d’accéder aux demandes des patientes (pour la stérilisation, typiquement) que je me dis que c’est vraiment une spécialité pourrie jusqu’à l’os. En France en tout cas. J’ai vraiment l’impression que c’est enseigné et vécu comme une spécialité qui permet juste d’accompagner les femmes en matière de contraception (et encore…) et de grossesse. Et rien d’autre. Alors que ça devrait être une spécialité relative à la santé sexuelle féminine, ce qui inclut (spoiler !) l’IVG et la stérilisation. C’est ouf comme la majorité des gynecos semblent l’ignorer complètement
En tout cas c’est sûr que c’est une discipline qui exhale de bons vieux relents de patriarcat et de domination, et qui ne voit la femme que comme un utérus (rempli, sinon c’est pas bien, lâfame doit faire son devoir).
J’écoutais un podcast de France Culture sur l’IVG, et certains gynecos interrogés disaient explicitement : on m’a formé.e à faire des suivis de grossesse et des accouchements, pas des avortements. Euh, change de discipline alors non ? Pire : une gynéco disait « je ne veux plus faire d’IVG, pour moi être enceinte est une chance, quand je vois à quel point mes enfants m’apportent du bonheur ». Wow, donc on a des professionnels de santé censés être neutres qui raisonnent en fonction de leur petit cas personnel. Y a comme un truc pourri dans la médecine française, non ?
Franchement, je ne sais pas si la nouvelle génération de gynécos sera plus ouverte, mais il est grand temps que ça change. Et en attendant, je les boycotte allègrement pour aller voir des sage-femmes
Sérieusement en quoi c’est choquant de dire vouloir mettre au monde un enfant en bonne santé ? D’admettre que s’occuper d’un enfant (puis un adulte) handicapé c’est extrêmement difficile et ingrat, et que tu es obligé de sacrifier ta vie pour ça ? (d’ailleurs, ça retombe toujours sur les femmes bizarrement
dans ces cas-là, les hommes se carapatent très vite). Pour moi, c’est le même niveau d’enfonçage de porte ouverte que de dire « je préfère être en bonne santé qu’avoir une maladie ». Bah oui c’est normal en fait. Tout ce qui permet d’avoir une vie la moins difficile et compliquée possible est préférable, c’est une évidence d’une banalité pure.Par ailleurs, en se censurant sur ce genre de sujet, on culpabilise aussi les parents d’enfants handicapés qui vivent des difficultés extrêmes et qui n’osent rien dire par peur de se voir rétorquer « mais enfin, ton enfant est juste différent, il faut aussi savoir le voir comme une chance ». Je trouve ce genre de propos hors sol, voire extrêmement naïfs.
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Sinon rien à voir mais j’entends tellement parler de violences gynécologiques et de refus d’accéder aux demandes des patientes (pour la stérilisation, typiquement) que je me dis que c’est vraiment une spécialité pourrie jusqu’à l’os. En France en tout cas. J’ai vraiment l’impression que c’est enseigné et vécu comme une spécialité qui permet juste d’accompagner les femmes en matière de contraception (et encore…) et de grossesse. Et rien d’autre. Alors que ça devrait être une spécialité relative à la santé sexuelle féminine, ce qui inclut (spoiler !) l’IVG et la stérilisation. C’est ouf comme la majorité des gynecos semblent l’ignorer complètement
En tout cas c’est sûr que c’est une discipline qui exhale de bons vieux relents de patriarcat et de domination, et qui ne voit la femme que comme un utérus (rempli, sinon c’est pas bien, lâfame doit faire son devoir).J’écoutais un podcast de France Culture sur l’IVG, et certains gynecos interrogés disaient explicitement : on m’a formé.e à faire des suivis de grossesse et des accouchements, pas des avortements. Euh, change de discipline alors non ? Pire : une gynéco disait « je ne veux plus faire d’IVG, pour moi être enceinte est une chance, quand je vois à quel point mes enfants m’apportent du bonheur ». Wow, donc on a des professionnels de santé censés être neutres qui raisonnent en fonction de leur petit cas personnel. Y a comme un truc pourri dans la médecine française, non ?
Franchement, je ne sais pas si la nouvelle génération de gynécos sera plus ouverte, mais il est grand temps que ça change. Et en attendant, je les boycotte allègrement pour aller voir des sage-femmes
Des fois, j'ai envie de faire médecine pour devenir gynécologue et ne faire aucun suivi obstétrique. Tu veux une contraception ? Tu as mal quelque part ? Tu veux avorter ? Ok. Tu veux tomber enceinte ou tu l'es déjà et tu veux le garder ? Tiens, voilà le numéro d'une consœur ou d'un confrère.
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Sinon quand tu vois un sondage ifop ou un autre institut qui a été publié peu après les législatives où c'est les jeunes qui sont le plus contre l'avortement, je parierai pas sur la nouvelle génération pour être plus ouverte parce que c'est les plus jeunes.
Concernant le handicap...
Parfois, quand je douille, je me dis que ma mère aurait du avorter, mais malheureusement elle n'a pas pu (ou voulu). (On se calme je ne parle que de moi).
On vit dans un monde ultra validiste qui s'en bat complètement les couilles de nous handies et prefererait que nous soyons tous dans des institutions à crever à petit feu. (J'ai un handicap lourd mais pas au point d'être sur un fauteuil dans une chambre a être nourrie par une sonde et a pas pouvoir parler).
Donc, je peux comprendre les parents qui souhaitent ne pas avoir d'enfant lourdement handie qui pourrait rendre l'enfant justement malheureux parce qu'il ne pourra rien faire. Et se fera aussi maltraiter par ses parents et personnel soignant.
Parcontre, je suis pas d'accord avec le bail de dire que c'est les parents qui douillent le plus. Nan nan, c'est la personne née handie lourdement qui n'a rien demandée qui subit les choix de ses parents. (Evidement j'exclue, le viol, les accidents et les ça se remarque pas avant).
Parfois, quand je douille, je me dis que ma mère aurait du avorter, mais malheureusement elle n'a pas pu (ou voulu). (On se calme je ne parle que de moi).
On vit dans un monde ultra validiste qui s'en bat complètement les couilles de nous handies et prefererait que nous soyons tous dans des institutions à crever à petit feu. (J'ai un handicap lourd mais pas au point d'être sur un fauteuil dans une chambre a être nourrie par une sonde et a pas pouvoir parler).
Donc, je peux comprendre les parents qui souhaitent ne pas avoir d'enfant lourdement handie qui pourrait rendre l'enfant justement malheureux parce qu'il ne pourra rien faire. Et se fera aussi maltraiter par ses parents et personnel soignant.
Parcontre, je suis pas d'accord avec le bail de dire que c'est les parents qui douillent le plus. Nan nan, c'est la personne née handie lourdement qui n'a rien demandée qui subit les choix de ses parents. (Evidement j'exclue, le viol, les accidents et les ça se remarque pas avant).
Oh my god, tout le monde devient parent et en parle sur les réseaux sociaux.
Un youtubeur sur les finances et l'investissement a annoncé dans une vidéo qu'il serait bientôt papa.
Un youtubeur sur le minimalisme que je découvre tout juste annonce sur son compte insta qu'il est papa depuis 3 mois.
Le youtubeur en question ressemblant au chanteur Nick Jonas, je migre sur son compte insta par curiosité et lui est devenu papa y a moins de 6 mois.
Plein de dessinateurs et dessinatrice que je suis sur Instagram sont devenus parents et font des tonnes de dessins à ce sujet alors que ce n'était pas pour ça que je les suivais à la base.
Avant ça parlait du quotidien, de jeux vidéo, de sport, de nourriture ou de sexe. Maintenant c'est bébé par ci, enfant par là.
Une copine est enceinte du deuxième. Heureusement, elle a déménagé super loin donc je ne la côtoie plus mais sur ses réseaux sociaux, les photos mettant en évidence son ventre se multiplient.
Je suis cernée par la parentalité dès que je vais sur internet, ça me fatigue.
On ne peut plus décompresser tranquille...
Un youtubeur sur les finances et l'investissement a annoncé dans une vidéo qu'il serait bientôt papa.
Un youtubeur sur le minimalisme que je découvre tout juste annonce sur son compte insta qu'il est papa depuis 3 mois.
Le youtubeur en question ressemblant au chanteur Nick Jonas, je migre sur son compte insta par curiosité et lui est devenu papa y a moins de 6 mois.
Plein de dessinateurs et dessinatrice que je suis sur Instagram sont devenus parents et font des tonnes de dessins à ce sujet alors que ce n'était pas pour ça que je les suivais à la base.
Avant ça parlait du quotidien, de jeux vidéo, de sport, de nourriture ou de sexe. Maintenant c'est bébé par ci, enfant par là.
Une copine est enceinte du deuxième. Heureusement, elle a déménagé super loin donc je ne la côtoie plus mais sur ses réseaux sociaux, les photos mettant en évidence son ventre se multiplient.
Je suis cernée par la parentalité dès que je vais sur internet, ça me fatigue.
On ne peut plus décompresser tranquille...
Se genrer au masculin sur les réseaux aide aussi à ne pas voir trop de contenus parents bébé c'est quand même des algorithmes sacrément pourris !
Mais je suis pareille je me sens cernée j'ai pas d'amis CF, de moins en moins sans enfants, et le peu de gens que je suis sur les RS n'arrêtent pas de faire des enfants !
Genre les comptes insta de jardinage qui mettent des photos en mode "jardinage pour bébé" avec la photo d'un bébé pâquerette à la main.
Mais je suis pareille je me sens cernée j'ai pas d'amis CF, de moins en moins sans enfants, et le peu de gens que je suis sur les RS n'arrêtent pas de faire des enfants !
Genre les comptes insta de jardinage qui mettent des photos en mode "jardinage pour bébé" avec la photo d'un bébé pâquerette à la main.
