Je vous rejoins : je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'avoir des enfants, ça doit être épuisant (et c'est bien pour ça que je n'en fais pas ).
Mais ce n'est pas pour autant qu'on doit faire une hiérarchie entre les niveaux de fatigue et les ressentis. Je pense que comme pour beaucoup de choses, tout est une question d'attitude et d'empathie globale.
J'ai une amie qui m'avait dit qu'elle demandait systématiquement à ses amis sans enfant de venir chez elle car : "quand même, c'est plus simple pour eux de venir, ils ont moins de contraintes, moi faut comprendre, j'ai un enfant, c'est plus compliqué". Je lui avais gentiment expliqué que beaucoup de childfree pourraient tout à fait lui proposer de venir chez elle spontanément et naturellement mais que prendre ça pour acquis, c'était gonflé. Et que c'était plutôt présomptueux de partir du principe que la vie des autres était moins prenante et compliqué que la sienne, surtout que cet enfant, c'était son choix donc personne d'autre n'avait à l'assumer pour elle. Et en discutant tranquillement ensemble, elle avait mieux compris
Et je suis aussi choquée de voir que les parents (certains) font aussi des hiérarchies entre eux : j'ai déjà entendu des parents se moquer d'autres en disant "pfff tu verras quand tu en auras deux, là c'est rien, crois-moi". Mais les gars !? Même là, c'est trop dur de compatir ? Et vous, quand vous en aviez qu'un, vous auriez aimé qu'on vous dise "tu sais pas encore ce que c'est la vraie galère" ?
Mais ce n'est pas pour autant qu'on doit faire une hiérarchie entre les niveaux de fatigue et les ressentis. Je pense que comme pour beaucoup de choses, tout est une question d'attitude et d'empathie globale.
J'ai une amie qui m'avait dit qu'elle demandait systématiquement à ses amis sans enfant de venir chez elle car : "quand même, c'est plus simple pour eux de venir, ils ont moins de contraintes, moi faut comprendre, j'ai un enfant, c'est plus compliqué". Je lui avais gentiment expliqué que beaucoup de childfree pourraient tout à fait lui proposer de venir chez elle spontanément et naturellement mais que prendre ça pour acquis, c'était gonflé. Et que c'était plutôt présomptueux de partir du principe que la vie des autres était moins prenante et compliqué que la sienne, surtout que cet enfant, c'était son choix donc personne d'autre n'avait à l'assumer pour elle. Et en discutant tranquillement ensemble, elle avait mieux compris
Et je suis aussi choquée de voir que les parents (certains) font aussi des hiérarchies entre eux : j'ai déjà entendu des parents se moquer d'autres en disant "pfff tu verras quand tu en auras deux, là c'est rien, crois-moi". Mais les gars !? Même là, c'est trop dur de compatir ? Et vous, quand vous en aviez qu'un, vous auriez aimé qu'on vous dise "tu sais pas encore ce que c'est la vraie galère" ?