Une vie sans enfant : évident, possible ou inenvisageable?

[October Rain]

Pour ce qui est du projet, ayant eu sous les yeux des jeunes parents, j'avoue que je sais déjà à quoi j'échappe donc je ne pense pas avoir un jour un sentiment de manque.

Ensuite, il est sûr que ne pas avoir de soutien est dur mais ne suivant pas le chemin qu'une partie de la famille souhaitait me voir adopter je me suis déjà heurtée à leur rejet et je n'en souffre absolument pas puisqu'ils n'entrent pas en ligne de compte. Ensuite, je ne pense pas que mes amis aient vraiment envie de s'exprimer sur un tel détail. De plus, j'avoue que je le prendrai très mal si l'un d'entre eux se permettait une telle chose sur un sujet qui ne les concerne absolument pas.

 

[Hyperbole]

Moi c'est justement ce qui me plaît dans le fait de ne pas avoir d'enfant. Pouvoir vivre avec mon conjoint, pouvoir profiter d'être tous les deux sans les perturbations d'un enfant dont on devra s'occuper (sans côté ma peur panique et mon dégoût de la grossesse), voir mes amis quand je veux, être libre de rentrer aussi tard que ce que je veux, de faire du bruit, des grasses matinées, d'être grossière si j'ai envie, de ne pas avoir à me contraindre à un rythme et à un style de vie pour un être qui ne m'intéresse pas. J'ai des tas de projets dans lesquels un enfant ne serait rien d'autre qu'une gêne.

Est-ce que tu ne penses pas que quand tes amis auront des enfant et donc du même coup les centres d'intèrêt qui vont avec , tu seras pas un peu " à l'écart " ? Si tu n'as pas envie de répondre je comprendrais.

 

[zoliecherry]

Pour moi la vie sans enfant c'est évident . J'ai non seulement un dégout pour la grossesse , mais en plus de ça je suis une " accro " de la liberté . Avoir un enfant c'est renoncer à pas mal de choses ( mais je suis d'accord pour dire la maternité apporte énormément aussi ) . Je compte bien travailler dur et gagner ma vie dans le but de voyager au maximum , de me barrer à l'autre bout du monde avec un sac à dos si ça me chante , passer des journées à rien faire en pyjama , manger n'importe quoi , dire les gros mots que j'ai envie de dire ... ( Bon évidement je rêve un peu ) . mais avoir un enfant c'est être responsable , à l'évidence je ne le serais jamais ..
Donc comme ma tata ( mon modèle sur terre haha), je vais faire ma ptite vie tranquille , sans bébé , sans mariage ( mais un " petit-ami " pour toujours :: ) et je profiterais de tout , hormis la maternité , ce que la vie offre !

Bon et puis je suis un peu radine aussi , ça m'embêterait de voir un ptit gnome me pomper tout mon fric ( involontairement , ou pas ... )

 

[October Rain]

Est-ce que tu ne penses pas que quand tes amis auront des enfant et donc du même coup les centres d'intèrêt qui vont avec , tu seras pas un peu " à l'écart " ? Si tu n'as pas envie de répondre je comprendrais.

Absolument pas. Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir un enfant transformerait soudain les êtres humains en des machines maternelles qui n'ont plus d'envies propres et dont toute la vie tourne autour de leur progéniture. J'ai au moins un exemple d'un couple qui continue à être amis avec des "sans enfants" (pardonnez-moi le terme, je ne vois pas trop comment dire autrement) à partager les mêmes centres d'intérêt tout en faisant les sacrifices dus à leur statut (sacrifices que je veux absolument éviter).

Je suis parfaitement d'accord avec Queen Bitch quand elle dit qu'on ne fait pas des enfants pour être raccord avec le monde. Si je faisais ça je me trouverais particulièrement hypocrite, cruelle et fausse. Un enfant c'est un être vivant avec une conscience, pas un faire valoir social pour se sentir mieux intégré. Quelqu'un qui fait des enfants dans le seul but d'être intégré socialement va fausser tous leurs repères. Qui plus est, je pense qu'une des clauses du contrat implicite de l'amitié (repardonnez-moi le terme mais là aussi j'ai un manque de synonyme) c'est de réussir à mettre à l'aise ses amis quels qu'ils soient. Connaissant mes propres amis sur le bout des doigts, je suis à peu près sûre de ne pas être mise de côté pour cette raison. (Pour mon mauvais caractère peut-être mais pas pour pouvoir avoir choisi de ne pas me reproduire)

 

[Hyperbole]

Je ne pense pas que c'est ce que tu voulais dire, mais quand même, on ne fait pas des enfants pour être raccord avec le reste du monde quand même! Si mes amis commencent à faire des gosses et n'ont plus de temps pour moi et les choses qu'ont fait ensemble bah tant pis mais ça me donnera jamais envie de faire des enfants moi-même.

Merci pour le point de vue c'est tout ce que je voulais savoir. Je suis tout à fait d'accord avec le fait que l'on fait des enfants pour soi et par pour les autres. Comme je l'ai dit un peu plus dans le sujet pour moi j'ai très envie de communiquer mes valeurs que l'on m'a donné parce qu'elle sont pas trop mal et puis bon j'adore les enfants et tout ce qui va avec ( les bisous et les pleurs )

 

[AnonymousUser]

Pour moi la vie sans enfant c'est évident . J'ai non seulement un dégout pour la grossesse , mais en plus de ça je suis une " accro " de la liberté . Avoir un enfant c'est renoncer à pas mal de choses ( mais je suis d'accord pour dire la maternité apporte énormément aussi ) . Je compte bien travailler dur et gagner ma vie dans le but de voyager au maximum , de me barrer à l'autre bout du monde avec un sac à dos si ça me chante , passer des journées à rien faire en pyjama , manger n'importe quoi , dire les gros mots que j'ai envie de dire ... ( Bon évidement je rêve un peu ) . mais avoir un enfant c'est être responsable , à l'évidence je ne le serais jamais ..
Donc comme ma tata ( mon modèle sur terre haha), je vais faire ma ptite vie tranquille , sans bébé , sans mariage ( mais un " petit-ami " pour toujours :: ) et je profiterais de tout , hormis la maternité , ce que la vie offre !

Bon et puis je suis un peu radine aussi , ça m'embêterait de voir un ptit gnome me pomper tout mon fric ( involontairement , ou pas ... )

Je me suis longtemps dit que je n'aurais pas d'enfants, mais ton dernier argument me dépasse complètement. Je n'arrive pas à comprendre, vraiment.


Comme je le disais, je me suis longtemps imaginée sans enfants. Parce que je pensais passer ma vie seule, parce que je ne me vois pas enceinte (avoir un alien (désolée ) qui bouge dans mon ventre non merci) et surtout parce que j'ai peur d'être une mauvaise mère, de ne pas rendre mon/mes enfant(s) heureux. J'ai peur de ne pas les comprendre, de projeter sur eux mes propres reves et envies, de leur imposer certains choix, de ne pas réussir à les éduquer, d'être trop gentille, trop sévère, d'être trop présente ou pas assez, de ne pas les laisser vivre leur vie, de leur demander de m'être eternellement reconnaissante pour les avoir portés 9mois et les avoir élevés...enfin bref, j'ai peur de les rendre malheureux, je ne me sens pas à la hauteur. Et puis je panique avec les bébés, je ne sais pas comment m'y prendre, ils sont tellement petits et fragiles...

Malgré tout, la possibilité que je ne puisse jamais avoir d'enfants me fait encore plus peur. C'est assez contradictoire mais je veux avoir le choix.

 

[AnonymousUser]

Avant ça me paraissait être une évidence, je ne me voyais pas vivre sans avoir des enfants. Je ne vois plus les choses du même ?il maintenant.
C'est à la naissance de ma nièce que j'ai vu tout ce que l'arrivée d'un bébé implique. Pour que j'arrive vraiment un jour à me dire "Je veux un bébé." il faut que plusieurs conditions soient requises. Il faut déjà que le père soit sérieux que ça se passe bien entre nous, qu'il ait la tête sur les épaules. Je ne suis pas vieux jeu au point de considérer qu'un enfant doit absolument être élevé avec ses 2 parents mais personnellement je ne me vois pas assumer seule un enfant. Il y aura forcément des moments où j'aurai envie de souffler de passer la main à quelqu'un. Je crois que ça me gênerait de faire appel à ma famille ou à des amis.
Il faudrait aussi que j'ai au moins fini mes études, des études dont je ne vois pas le bout du tunnel.
A part tout ça j'avoue que ça me fait peur le fait d'être mère. Les enfants en bas âge et surtout les bébés m'ont longtemps faits peur. Pendant très longtemps mon entourage a cru que je détestais les enfants. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs dès qu'il y a un enfant en bas âge dans les parages c'est toujours avec moi qu'il veut jouer.
Je crois que je serai une mère constamment angoissée et superprotectrice. J'ai peur que ça freine mes enfants qu'ils m'en veuillent un jour pour ça.

 

[AnonymousUser]

Je ne veux pas d'enfants, et j'en n'ai jamais voulu !
La grossesse me dégoute. J'ai été traumatisé par les vidéos de bébés qui bougent façon Alien dans le ventre de leur chère et tendre maman. Pareil pour l'accouchement. A l'âge de 12 ans je suis tombée sur Fred et Jamy qui expliquaient "comment le bébé il sort du ventre de la maman", vidéo à l'appui. Alors, rien que pour ça, non merci.
Et puis, je veux être libre. Je ne veux pas devoir aller chercher un enfant à l'école, lui faire à manger, l'éduquer et j'en passe.
Autre chose aussi, je suis tellement possessive/jalouse, que je ne supporterais pas que mon chérichou porte beaucoup d'attention, d'amour, d'attachement, d'affection, à un enfant, à quelqun d'autre que moi. Vous allez me dire " Oui mais c'est le fruit de votre amouwouhour ", oui mais non, je ne pourrais pas.

Les enfants, c'est mignon chez les autres, genre à nowel avec leurs tenues de réveillon et les yeux qui brillent en voyant les cadeaux sous le sapin. Hum. Ainée de 3 soeurs, j'ai pu constater qu'un enfant, c'est loin d'être facile tous les jours.

 

[AnonymousUser]

C'est possible. C'est une évidence de ne pas avoir d'enfant pour les mêmes raisons évoquées par Arwen : la peur d'être une mauvaise mère, de ne pas être à la hauteur ainsi que la peur de reproduire la même relation que celle que j'ai avec ma propre maman. En plus d'avoir hérité de ses névroses, on n'a pas de lien et les rares moments où l'on se croise dans la journée, aucun réel dialogue ne s'établit entre nous. Comme elle, je pense que j'aurais tendance à privilégier ma carrière plutôt que ma vie de famille et je connais trop bien le mal que ça fait d'être délaissée pour l'infliger à mes hypothétiques enfants.

 

[AnonymousUser]

je pense vraiment à eux comme des pompes à fric permanentes qui m'empêcheront de partir en voyage, de m'acheter ce que je veux etc. ).

Ah oui ! Il y'a ça aussi ! J'ai cette vision également.

 

[AnonymousUser]

Ne prends pas mal mon message Piovra mais en quoi est-ce un manque de maturité que de ne pas envisager la maternité comme une grande partie de la population? C'est un argument qu'on me ressort souvent parce que j'ai 21 ans et que forcément, je ne connais rien à la vie, que je suis donc immature et incapable d'avoir des jugements qui soient valables.

Je réponds un peu en retard, mais bon : le manque de maturité, ici, ne regarde que moi. Je veux dire, c'est entre autre comme ça que je définit mon refus de la maternité. A ne pas généraliser au reste de la population, donc.

Je ne me ressens pas comme une adulte/femme à proprement parler, mais plus comme une espèce d'ado perpétuelle. Donc je ne parviens pas à me concevoir comme une mère. D'où ce sentiment d'immaturité. Qui, je le précise encore une fois, ne concerne que moi, hein, n'allez pas vous sentir toutes visées par cet argument.

 

[AnonymousUser]

Pour moi, je ne veux pas imaginer ma vie sans enfants. Ce n'est pas du tout au programme aujourd'hui, mais plus tard, oui. Avoir des enfants est pour moi indissociable du bonheur (mon bonheur). Je veux aimer mon enfant, je veux l'éduquer, être présent dans sa vie, être là pour eux, faire tout pour qu'il soit heureux, me sacrifier pour eux comme mes parents le font pour moi. Je veux transmettre l'éducation que mes parents m'ont inculqué. J'ai depuis longtemps ce désir de transmettre la vie (ou d'adopter). J'ai envie d'avoir des enfants "tard" (j'ai 20 ans et je n'imagine pas avoir des enfants dans les prochaines années) pour profiter des avantages d'une vie "sans enfant".
Si je n'ai pas d'enfants, je serai malheureuse. J'ai peur de ne pas trouver un homme avec qui avoir des enfants mais je me promets aujourd'hui de tout faire pour avoir des enfants.