C'est quand même rigolo qu'on en vienne à se demander si on a le droit de vouloir vivre sans enfants, non?
Pour moi, ce n'est pas une nécessité d'avoir des enfants pour être épanoui, pour avoir une vie satisfaisante. J'entends souvent autour de moi dire que la parentalité, c'est le summum du comble du bonheur. Oui mais non, ça me pose un gros problème.
Déjà parce que l'enfant est objettisé par cette vision. Or, si on fait des enfants, ce n'est pas pour nous, c'est avant tout pour eux, non? La vie de l'enfant devient plus importante que le lien et la fierté qu'on en tire, non? Je veux dire, on veut que ces enfants deviennent des personnes à part entières ou pas? Je ne sais pas si je suis claire, mais j'ai souvent l'impression qu'on voit les enfants qu'on pourrait potentiellement avoir comme l'objet de satisfaction des conventions sociales, pas comme des humains à part entière. Et déjà, ça, ça me pose problème.
Ensuite, si on a de l'amour à revendre, on n'est pas obligé d'avoir des enfants de manière biologique (coucou, les enfants (de tout âge) qui souffrent et qui ne demandent qu'à trouver un foyer aimant). Je vois pas pourquoi, parce que je suis une nana, je devrais forcément avoir envie de pondre alors que, si je veux avoir une famille, je peux aussi apporter une structure familiale qui n'ont rien demandé et qui sont déjà là et que je pourrais aimer exactement comme si je les avais mis au monde dans le partum et dans le sang.
Enfin, et c'est peut être complètement subjectif, mais je ne vois en quoi j'ai besoin d'avoir des enfants. J'ai fait d'autres choix et aujourd'hui, ma priorité, ce n'est pas la transmission de mes gènes. Je comprends qu'on veuille fonder une famille, que ce soit un objectif de vie, ce n'est juste pas le mien. Et tout comme je suis très heureuse pour mes ami(e)s, quand ils atteignent leurs objectifs, quand ils fondent une famille, je voudrais qu'on se réjouisse de me voir réussir à avoir une vie de couple équilibrée (dans mon cas) et professionnellement et je voudrais qu'on arrête de me regarder comme si j'avais maudit la vie jusqu'à la 7ème génération quand je dis que non, je ne veux pas d'enfants.
Ah et qu'on arrête de croire que je n'aime pas les gosses aussi. J'adore les gosses. Je suis une tata, une marraine, la cousine un peu folle, la baby sitteuse préférée des collègues et j'adore les petits (et moins petits) qui m'entourent.
Cela dit, ma condition de femme et ma condition sociale ne se résume pas au rôle de mère et je trouve ça un peu dommage qu'on se pose encore la question de savoir si c'est finalement possible de vivre sans enfants. Ça doit rester un choix : )
(J'ai une tendance au roman fleuve. AHUM)
Pour moi, ce n'est pas une nécessité d'avoir des enfants pour être épanoui, pour avoir une vie satisfaisante. J'entends souvent autour de moi dire que la parentalité, c'est le summum du comble du bonheur. Oui mais non, ça me pose un gros problème.
Déjà parce que l'enfant est objettisé par cette vision. Or, si on fait des enfants, ce n'est pas pour nous, c'est avant tout pour eux, non? La vie de l'enfant devient plus importante que le lien et la fierté qu'on en tire, non? Je veux dire, on veut que ces enfants deviennent des personnes à part entières ou pas? Je ne sais pas si je suis claire, mais j'ai souvent l'impression qu'on voit les enfants qu'on pourrait potentiellement avoir comme l'objet de satisfaction des conventions sociales, pas comme des humains à part entière. Et déjà, ça, ça me pose problème.
Ensuite, si on a de l'amour à revendre, on n'est pas obligé d'avoir des enfants de manière biologique (coucou, les enfants (de tout âge) qui souffrent et qui ne demandent qu'à trouver un foyer aimant). Je vois pas pourquoi, parce que je suis une nana, je devrais forcément avoir envie de pondre alors que, si je veux avoir une famille, je peux aussi apporter une structure familiale qui n'ont rien demandé et qui sont déjà là et que je pourrais aimer exactement comme si je les avais mis au monde dans le partum et dans le sang.
Enfin, et c'est peut être complètement subjectif, mais je ne vois en quoi j'ai besoin d'avoir des enfants. J'ai fait d'autres choix et aujourd'hui, ma priorité, ce n'est pas la transmission de mes gènes. Je comprends qu'on veuille fonder une famille, que ce soit un objectif de vie, ce n'est juste pas le mien. Et tout comme je suis très heureuse pour mes ami(e)s, quand ils atteignent leurs objectifs, quand ils fondent une famille, je voudrais qu'on se réjouisse de me voir réussir à avoir une vie de couple équilibrée (dans mon cas) et professionnellement et je voudrais qu'on arrête de me regarder comme si j'avais maudit la vie jusqu'à la 7ème génération quand je dis que non, je ne veux pas d'enfants.
Ah et qu'on arrête de croire que je n'aime pas les gosses aussi. J'adore les gosses. Je suis une tata, une marraine, la cousine un peu folle, la baby sitteuse préférée des collègues et j'adore les petits (et moins petits) qui m'entourent.
Cela dit, ma condition de femme et ma condition sociale ne se résume pas au rôle de mère et je trouve ça un peu dommage qu'on se pose encore la question de savoir si c'est finalement possible de vivre sans enfants. Ça doit rester un choix : )
(J'ai une tendance au roman fleuve. AHUM)