@Sorbitou Je découvre seulement cet aspect de la lutte des classes. J'ai jeté un œil rapide à ce qu'en disent les sociologues et franchement ça a l'air moins anecdotique que ce que je pensais.
Dans cette histoire de gamin qui a volé du riz par exemple, les propriétaires de la maison dans laquelle il s'est introduit n'ont pas porté plainte, c'est l'Etat qui a poursuivi. C'est le même cas pour les salariés Goodyear par exemple qui ont été condamnés également. (J'ai un doute pour Air France, mais pour sur certains salariés ont été arrêtés). Je pense (mais ce n'est que le début de ma réflexion) que c'est une des causes de la justice de classe. L'Etat n'attaquera pas ses copains riches ou ses ministres accusés de harcèlement sexuel.
Dans Le viol, aspect sociologiques d'un crime (que je n'ai pas vraiment entamé) les auteures notent:
Les enquêtes de victimisation, qui consistent à demander à un échantillon de personnes ce qu'elles ont vécu et subi, montrent que les auteurs de viols se retrouvent dans toutes les couches sociales de la société française. Pourtant l'étude des dossiers soumis aux cours d'assises montre que les accusés poursuivis pour viol sont très majoritairement (environ 90 %) issus des milieux populaires. Cela signifie que les auteurs de viol qui appartiennent aux couches les plus aisées échappent aux poursuites judiciaires.
Elles expliquent cette sur représentation des pauvres par le fait que souvent les services sociaux les surveillent plus, là où les riches ont tout un arsenal qui leur permet d'éviter la justice (argent, pouvoir, réseau...).
Dans cette histoire de gamin qui a volé du riz par exemple, les propriétaires de la maison dans laquelle il s'est introduit n'ont pas porté plainte, c'est l'Etat qui a poursuivi. C'est le même cas pour les salariés Goodyear par exemple qui ont été condamnés également. (J'ai un doute pour Air France, mais pour sur certains salariés ont été arrêtés). Je pense (mais ce n'est que le début de ma réflexion) que c'est une des causes de la justice de classe. L'Etat n'attaquera pas ses copains riches ou ses ministres accusés de harcèlement sexuel.
Dans Le viol, aspect sociologiques d'un crime (que je n'ai pas vraiment entamé) les auteures notent:
Les enquêtes de victimisation, qui consistent à demander à un échantillon de personnes ce qu'elles ont vécu et subi, montrent que les auteurs de viols se retrouvent dans toutes les couches sociales de la société française. Pourtant l'étude des dossiers soumis aux cours d'assises montre que les accusés poursuivis pour viol sont très majoritairement (environ 90 %) issus des milieux populaires. Cela signifie que les auteurs de viol qui appartiennent aux couches les plus aisées échappent aux poursuites judiciaires.
Elles expliquent cette sur représentation des pauvres par le fait que souvent les services sociaux les surveillent plus, là où les riches ont tout un arsenal qui leur permet d'éviter la justice (argent, pouvoir, réseau...).