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Vivre en autonomie : une utopie réaliste ?
- Initiateur de la discussion Pinceau_
- Date de début
Le témoignage de Véronique d'Auvergne fait vraiment réfléchir... Déjà, je trouve que pour une famille, ils ont beaucoup de bêtes, plus que nécessaire peut-être, mais après elle parle de vendre des produits donc si c'est dans une optique commerciale, ça se justifie...
Et c'est vrai qu'on sent qu'il manque une paire de bras. Avant, si on avait un peu de moyens, même sans être riche, on pouvait avoir une bonne qu'on logeait et nourrissait, et puis plus tard, si les naissances sont bien échelonnées, les enfants aidaient (là ils ont l'air d'être tous trop jeunes).
Je ne vise pas une autonomie aussi complète (notamment l'instruction à la maison, qui demande forcément de ne pas travailler et qui doit prendre un temps fou) mais quand même, on voit que ça représente beaucoup de temps et d'efforts...
Et c'est vrai qu'on sent qu'il manque une paire de bras. Avant, si on avait un peu de moyens, même sans être riche, on pouvait avoir une bonne qu'on logeait et nourrissait, et puis plus tard, si les naissances sont bien échelonnées, les enfants aidaient (là ils ont l'air d'être tous trop jeunes).
Je ne vise pas une autonomie aussi complète (notamment l'instruction à la maison, qui demande forcément de ne pas travailler et qui doit prendre un temps fou) mais quand même, on voit que ça représente beaucoup de temps et d'efforts...
Grâce à ce sujet j'ai relancé la conversation avec mon mari. Vos arguments nous donnent d'autres motivations. Et maintenant que je suis sortie de l'étape "fin de grossesse-nouveau né" je suis plus disposée à m’intéressée aux techniques de construction et au projet en général. Mon mari y a pensé une bonne partie de la nuit. Ne manque plus que le courage de passer à l'action, idéalement un CDI pour rassurer les banques, trouver un terrain, acheter une yourte, l'équiper pour avoir du confort et peu à peu construire la maison (et faire d'autres bébés ^^)
Et clairement quand on pense au prix que notre petite maison en location va nous coûter (loyer, électricité, etc), ça vaut le coup de faire l'effort de vivre plus chichement, de mettre de l'huile de coude pour pouvoir avoir un chez soi, idéalement proche de l’autonomie.
Ma grande peur reste le risque de ne pas pouvoir finir la maison : manque d'argent, accident de la vie... mais en y réfléchissant un achat classique reste aussi risqué parce qu'il faut toujours rembourser et une location tout pareil, il faut payer ! Donc si vraiment le système s'effondre ou si la crise s'aggrave au point de nous toucher directement, ça sera la galère dans tous les cas. Rien qu'en pensant à la nourriture, pendant le seconde guerre mondiale et le rationnement, les gens de la campagne qui avait un peu d'autonomie s'en sont bien mieux sortis que les gens des villes dépendants des commerces. C'était y'a pas si longtemps que ça mais maintenant ville ou campagne, nous sommes presque tous dépendant des commerces.
Et clairement quand on pense au prix que notre petite maison en location va nous coûter (loyer, électricité, etc), ça vaut le coup de faire l'effort de vivre plus chichement, de mettre de l'huile de coude pour pouvoir avoir un chez soi, idéalement proche de l’autonomie.
Ma grande peur reste le risque de ne pas pouvoir finir la maison : manque d'argent, accident de la vie... mais en y réfléchissant un achat classique reste aussi risqué parce qu'il faut toujours rembourser et une location tout pareil, il faut payer ! Donc si vraiment le système s'effondre ou si la crise s'aggrave au point de nous toucher directement, ça sera la galère dans tous les cas. Rien qu'en pensant à la nourriture, pendant le seconde guerre mondiale et le rationnement, les gens de la campagne qui avait un peu d'autonomie s'en sont bien mieux sortis que les gens des villes dépendants des commerces. C'était y'a pas si longtemps que ça mais maintenant ville ou campagne, nous sommes presque tous dépendant des commerces.
Dernière édition :
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Jean-Patate
Guest
Je peux confirmer, je suis végan et je ne peux effectivement pas imaginer pour mon mode de vie qu'on ai des vaches pour leur lait/leur veau à manger/leur viande, ou des poules pour les œufs, etc...
Je veux bien ces animaux, mais en liberté tranquillement dans leur espace de vie. (pour ma vision)
Pour le reste, je vous lis attentivement et j'assimile les infos.
Du coup, petite question vraiment sans jugement. Est ce que c'est possible d'atteindre une autonomie alimentaire quand on est végan ? Car quand je regarde certaines recettes, je me dis que c'est pas vraiment possible de cultiver tous les ingrédients sur place.
Ou alors, il faut ce limiter à certains plats ?
Je pense aux jus végétaux pas exemple. Pour faire son jus de soja/riz etc. ça doit être compliqué. Et pourtant ces jus sont souvent utiles dans certaines recettes.
Mais je me trompe peut-être. Comment tu verrais ça toi ?
___________
Sinon, je pense à ne plus avoir de carte de crédit. Juste une carte de retrait. Pour retirer beaucoup d'argent d'un coup et me débrouiller avec du liquide, plutôt que de payer par carte pour tout et n'importe quoi, et du coup, donner des informations aux banques sur mes tendances d'achat et de consommation.
Non je ne suis pas du tout parano.
@Suzi Lee
Je crois que @Jean-Patate pensait plutôt à l'aspect "faire pousser soi-même son riz, son soja ou ses amandes", ce qui semble un peu complexe (du moins, cela nécessite une surface assez importante, non ?). Idem pour tout ce qui est légumineuses, essentielles dans le régime végan, mais genre faire pousser suffisamment de lentilles et de quinoa pour réussir à s'en nourrir me semble aussi assez difficile..
En tout cas je serais intéressée par le point de vue de végans souhaitant atteindre l'autonomie ! 
Je crois que @Jean-Patate pensait plutôt à l'aspect "faire pousser soi-même son riz, son soja ou ses amandes", ce qui semble un peu complexe (du moins, cela nécessite une surface assez importante, non ?). Idem pour tout ce qui est légumineuses, essentielles dans le régime végan, mais genre faire pousser suffisamment de lentilles et de quinoa pour réussir à s'en nourrir me semble aussi assez difficile..
En tout cas je serais intéressée par le point de vue de végans souhaitant atteindre l'autonomie !
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Jean-Patate
Guest
Oui, c'est plutôt dans ce sens là, @Pinceau_ que je voyais les choses.
Je citais seulement l'exemple des jus végétaux, mais il me semble qu'il y à pleins d'ingrédients utilisés dans les plats végans qui peuvent difficilement pousser sous notre climat.
Je pense au lait de coco etc.
J'imagine que c'est faisable d'atteindre une autonomie alimentaire, mais je pense que ça induit une forte réduction de la diversité des ingrédients.
Il faudrait que je demande à mon amie qui à fait le tour des collectifs de France si elle à rencontré des collectifs 100% végans ou non.
Je me souviens qu'elle me parlait des difficultés au seins de certains collectifs car il y avait des végans et des non végans. Ça créait des tentions, alors qu'à la base, le collectif était non végan. Donc ça posait des questions du genre : est ce que tout le monde fait l'effort de manger végan, mais du coup ceux qui avaient des productions animales n'ont plus vraiment leur place, ou bien, est ce que ce sont les végan qui font preuve d'ouverture d'esprit et acceptent toutes les productions du collectif...
Pas facile facile.
Je citais seulement l'exemple des jus végétaux, mais il me semble qu'il y à pleins d'ingrédients utilisés dans les plats végans qui peuvent difficilement pousser sous notre climat.
Je pense au lait de coco etc.
J'imagine que c'est faisable d'atteindre une autonomie alimentaire, mais je pense que ça induit une forte réduction de la diversité des ingrédients.
Il faudrait que je demande à mon amie qui à fait le tour des collectifs de France si elle à rencontré des collectifs 100% végans ou non.
Je me souviens qu'elle me parlait des difficultés au seins de certains collectifs car il y avait des végans et des non végans. Ça créait des tentions, alors qu'à la base, le collectif était non végan. Donc ça posait des questions du genre : est ce que tout le monde fait l'effort de manger végan, mais du coup ceux qui avaient des productions animales n'ont plus vraiment leur place, ou bien, est ce que ce sont les végan qui font preuve d'ouverture d'esprit et acceptent toutes les productions du collectif...
Pas facile facile.
Roh mais viens à la maison, ici on ouvre les "briques" de lait de coco à la machette !
@Pinceau_ J'ai vu que tu voulais avoir un frigo allié à un panneau solaire, du coup https://mrmondialisation.org/elle-s...-et-legumes-de-maniere-ecologique/#more-78344 petite astuce pour consommer moins d'énergie (bon tu l'as peut-être déjà vu passé mais dans le doute 
)
(et ça aussi : http://www.humanosphere.info/2014/0...e-et-ecologique-a-placer-dans-votre-walipini/ )
) (et ça aussi : http://www.humanosphere.info/2014/0...e-et-ecologique-a-placer-dans-votre-walipini/ )
@Margay
Oui je l'ai vu passé ce frigo Par contre je trouve que c'est très cher pour ce que c'est. 
Quant au deuxième frigo, en fait je l'ai essayé (on a acheté des pots en terre cuite exprès et tout) mais je sais pas, l'eau censée humidifier le sable s'évaporait beaucoup trop vite (pourtant on l'avait placé à l'ombre) et du coup il fallait remouiller le sable super souvent, ce qui n'était pas très pratique (surtout quand faut tirer l'eau du puits). Bref, j'ai pas été convaincue !
Oui je l'ai vu passé ce frigo
Par contre je trouve que c'est très cher pour ce que c'est. Quant au deuxième frigo, en fait je l'ai essayé (on a acheté des pots en terre cuite exprès et tout) mais je sais pas, l'eau censée humidifier le sable s'évaporait beaucoup trop vite (pourtant on l'avait placé à l'ombre) et du coup il fallait remouiller le sable super souvent, ce qui n'était pas très pratique (surtout quand faut tirer l'eau du puits
). Bref, j'ai pas été convaincue !
J
Jean-Patate
Guest
J'en avais déjà parlé sur la VP écolo mais je reviens vous parler du livre "Permaculture - guérir la terre, nourrir les Hommes." de Perrine et Charles Hervé-Gruyère.
J'ai seulement lus l'intro et je suis comme ça : 
J'ai déjà appris qu'il faut entre 10 et 12 calories d'énergie fossiles pour apporter une calorie alimentaire dans nos assiettes. Que notre alimentation représente un tiers environ des émissions de gaz à effet de serre en France.
Ils parlent de cultiver la terre en s'inspirant de la nature qui met tout à disposition. Que nous ne faisons pas pousser les plantes, c'est l'air, le soleil et le sol qui le font, nous ne sommes juste des soutiens.
"Si nous voulons vivre durablement sur cette planète, une nombre croissant de personnes devront se reconnecter à la terre et produire, pour elles-même ou leurs communautés, leur alimentation".
Bref, que des choses qui font du bien et qui motives pour l'instant ! J'ai hâte de lire la suite. C'est plus un livre philosophique et de réflexion que technique. Ça nous permet de prendre connaissance de la permaculture et de réfléchir à la fuite en avant de notre économie et de notre agriculture.
Ils écrirons un livre sur l'aspect technique et pratique plus tard.
"Un paysans fait le pays, un exploitant agricole le détruit" (mais ça c'est Claude et Lydia Bourguignon).
J'ai trop hâte de pouvoir mettre tout ça en pratique !
J'ai seulement lus l'intro et je suis comme ça :
J'ai déjà appris qu'il faut entre 10 et 12 calories d'énergie fossiles pour apporter une calorie alimentaire dans nos assiettes. Que notre alimentation représente un tiers environ des émissions de gaz à effet de serre en France.
Ils parlent de cultiver la terre en s'inspirant de la nature qui met tout à disposition. Que nous ne faisons pas pousser les plantes, c'est l'air, le soleil et le sol qui le font, nous ne sommes juste des soutiens.
"Si nous voulons vivre durablement sur cette planète, une nombre croissant de personnes devront se reconnecter à la terre et produire, pour elles-même ou leurs communautés, leur alimentation".
Bref, que des choses qui font du bien et qui motives pour l'instant ! J'ai hâte de lire la suite. C'est plus un livre philosophique et de réflexion que technique. Ça nous permet de prendre connaissance de la permaculture et de réfléchir à la fuite en avant de notre économie et de notre agriculture.
Ils écrirons un livre sur l'aspect technique et pratique plus tard.
"Un paysans fait le pays, un exploitant agricole le détruit" (mais ça c'est Claude et Lydia Bourguignon).
J'ai trop hâte de pouvoir mettre tout ça en pratique !
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