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Ptit_Biscuit ah mais je n'en doute pas !! J'ai moi même des succès autour de moi mais c'est vrai que la majorité "d'échec" (du moins, de moments difficiles) me fait un peu peur.
Je pense que si mon enfant était en difficulté scolaire ou même pour se faire comprendre, je culpabiliserais.
En même temps, quelle décision ne fera jamais culpabiliser une maman? Je pense que c'est naturel de se remettre en question, encore plus quand on élève un enfant...
Mais en y reflechissant, c'est certain que le risque est moindre comparé au bénéfice que pourrait en retirer l'enfant, une fois adulte...
Et sinon, pour répondre à @
Antigone, je ne crois pas au truc miraculeux où tu te réveilles un matin et où tu te dis "c'est bon, j'suis prête". Que ça soit pour ça ou n'importe quelle autre décision.
Je pense que les choses viennent naturellement dans un premier temps, quand on s'aime, qu'on désire un enfant, qu'on a les conditions réunies pour l'accueillir. Après, c'est un travail personnel à faire, en se posant les bonnes questions et en y reflechissant.
Si par "être prête" tu entends ne plus avoir aucune crainte/peur/question, je crois que ça n'arrive jamais. Comme toutes grandes décisions, c'est normal de douter, de se poser des questions.
En tout cas, c'est comme ça que je vois les choses. J'ai arrêté ma contraception 6 mois (là je l'ai repris pour peu de temps j'espère...) et tout s'est fait assez naturellement. On en parlait quasi quotidiennement, on bosse, on a une maison qu'on va bientôt pouvoir racheter avec une chambre supplémentaire, on est ensemble depuis bientôt 6 ans, et un enfant ne nous empêcherait pas de "profiter de la vie" ou de notre jeunesse, au sens où NOUS on l'entend.
Je l'ai déjà dit mais la question essentielle pour moi ça a été "qu'est-ce que je ne pourrais plus faire avec un enfant? Et est-ce que ça me rendrait malheureuse?". Bon, après, c'est sur qu'il faut aussi être prête à l'assumer à vie, à se dire que tu n'iras plus au restaurant en amoureux sans penser à ce petit être, que c'est tout une organisation à revoir etc etc. En fait, faut faire peser la balance quoi. Je pense que le jour où on se sent prêt à ne plus vivre QUE pour soi, c'est le bon moment. Et je crois que c'est ce cap que mon copain a du mal à franchir, ça l'inquiète. On a beau vivre en couple, il fait ce qu'il veut de sa vie. S'il décide de partir vivre au Bengladesh demain, qu'il me quitte, qu'il change de job, ça a un impact sur moi mais je suis adulte et je ne suis pas à sa charge. Il est libre.