Concernant le handicap... je ne voulais pas d'enfant du tout, en partie à cause de ça. Ma soeur a une maladie orpheline dont on ne sait pas si elle est génétique ou pas, puisque Papa a été adopté... Et sa maladie, si aujourd'hui elle n'est "plus que" physique (et même si c'est très très lourd pour ma frangine) était psychologique dans l'enfance et à l'adolescence, et ça a été très dur à vivre pour nous, donc j'en avais peur.
Et puis j'ai rencontré mon compagnon, j'ai voulu un enfant de lui, et j'ai pris le risque. A la seconde écho, et grace à sa nouvelle machine, l'échographiste a découvert un "spot échogène dans le pilier mitral droit"... en gros une calcification dans le coeur. Ce qui en soit est bénin (en Asie ils en ont souvent plusieurs) mais "couplé à mon taux de HCG un peu élevé" c'était une indication de trisomie.
Pendant une semaine, laps de temps avant l'écho avec un cardio-pédiatre, j'ai inconsciemment "mis en pause" ma grossesse. Pour avoir vécu le handicap de façon proche, pour savoir que je n'aurais pas la force d'élever un enfant trisomique, je savais que si la trisomie s'avérait, je ne la garderai pas, quoiqu'il m'en coute, même à 5 mois de grossesse. Et aussi que je ne recommencerai pas. Je suis une angoissée, et rien que l'idée de recommencer une grossesse si j'avais du interrompre celle-là, je ne l'aurais pas supporté nerveusement.
Bien sur, nous avons été rassurés, tout allait bien. Il m'a fallu 3 semaines ensuite pour retoucher mon ventre, pour de nouveau apprécier de la sentir bouger, et pour de nouveau y croire, tout simplement. Ce ne sont vraiment pas des moments faciles, mais je crois qu'il ne faut pas y penser avant qu'ils ne se présentent, s'ils se présentent. Le stress c'est inutile, ça n'empêche rien, et ça fatigue en plus.
Voilà mon expérience concernant le handicap. Maintenant, il y a des tas de maladies qui ne sont pas détectables in utero. Voire même qui se déclarent bien après la naissance. Avoir un enfant c'est de toute façon un risque. Et maintenant qu'elle est là, je sais que je serai là pour elle, quoiqu'il lui arrive.
Premier jour de crèche pour elle aujourd'hui... elle a dormi, mangé, dormi. En fait, c'est pour moi que ça a été dur . Et là ? bah elle dort...
Et puis j'ai rencontré mon compagnon, j'ai voulu un enfant de lui, et j'ai pris le risque. A la seconde écho, et grace à sa nouvelle machine, l'échographiste a découvert un "spot échogène dans le pilier mitral droit"... en gros une calcification dans le coeur. Ce qui en soit est bénin (en Asie ils en ont souvent plusieurs) mais "couplé à mon taux de HCG un peu élevé" c'était une indication de trisomie.
Pendant une semaine, laps de temps avant l'écho avec un cardio-pédiatre, j'ai inconsciemment "mis en pause" ma grossesse. Pour avoir vécu le handicap de façon proche, pour savoir que je n'aurais pas la force d'élever un enfant trisomique, je savais que si la trisomie s'avérait, je ne la garderai pas, quoiqu'il m'en coute, même à 5 mois de grossesse. Et aussi que je ne recommencerai pas. Je suis une angoissée, et rien que l'idée de recommencer une grossesse si j'avais du interrompre celle-là, je ne l'aurais pas supporté nerveusement.
Bien sur, nous avons été rassurés, tout allait bien. Il m'a fallu 3 semaines ensuite pour retoucher mon ventre, pour de nouveau apprécier de la sentir bouger, et pour de nouveau y croire, tout simplement. Ce ne sont vraiment pas des moments faciles, mais je crois qu'il ne faut pas y penser avant qu'ils ne se présentent, s'ils se présentent. Le stress c'est inutile, ça n'empêche rien, et ça fatigue en plus.
Voilà mon expérience concernant le handicap. Maintenant, il y a des tas de maladies qui ne sont pas détectables in utero. Voire même qui se déclarent bien après la naissance. Avoir un enfant c'est de toute façon un risque. Et maintenant qu'elle est là, je sais que je serai là pour elle, quoiqu'il lui arrive.
Premier jour de crèche pour elle aujourd'hui... elle a dormi, mangé, dormi. En fait, c'est pour moi que ça a été dur . Et là ? bah elle dort...