Aujourd'hui les enfants, tata Aelyse va vous raconter l'épisiotomie!
Niveau douleur ça va, c'est largement gérable (je veux dire, quand on vient de se taper un accouchement, limite l'épisio c'est rigolo). C'est surtout usant, en fait, parce qu'évidemment contrairement aux contractions t'as mal tout le temps, et c'est pas dans un endroit que t'as l'occasion d'oublier. Pour aller aux toilettes bien sûr (moi ça ne me brûlait pas, j'avais juste la trouille de m'accrocher des fils!), mais aussi éternuer (oh mon dieu jésus, t'as l'impression que tous les fils vont sauter d'un coup!), éclater de rire, s'asseoir, se relever... Ca + fatigue + bébé tout neuf = envies de meurtre. Et le 5e jour est le pire niveau douleur, donc en plus vu que ça ne s'atténue pas tu te demandes limite si ça va s'arrêter un jour (=crise de larmes pour ma part). Après ça va mieux, et tu revis.
Je crois que c'est surtout la peur qui joue et qui nous paralyse. Peur que ça s'infecte, que ça cicatrise mal, qu'un fil saute, que ça ne redevienne pas comme avant (genre OHMONDIEU JE FERAI PLUS JAMAIS DE SEXE), que ce soit trop moche, et angoisse de sentir une suture à cet endroit...
La sage-femme m'avait conseillé de regarder avec un miroir en rentrant chez moi, parce qu'on imagine un truc immonde à la Frankenstein, et en fin de compte pas du tout.