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Azahar @
Fillambule Pareil, au départ la petite refusait souvent de dormir ailleurs que sur nous. Azahar, est-ce que vous êtes allés voir un ostéo ? A cause de la naissance, les bébés ont souvent des tensions au niveau de la tête et des cervicales, peut-être qu'elle à mal dans le transat à cause de ça ?
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BeaW Ca à l'air de se préparer tout doucement, bonne dernière ligne droite !
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Iscambe Rassurée d'apprendre que ce n'était pas grave ! Repose-toi et soigne-toi bien
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Monty might fly Ho le baby blues, c'est terrible. Bon courage pour surmonter ce passage
De mon côté, je m'étais mise à pleurer parce que j'avais renversé quelques gouttes de jus d'orange sur mon bébé, puis parce que son pyjama était trop mignon
(et bon, aussi à cause de la fatigue, de l'impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir la protéger...). Heureusement, on sort vite la tête de l'eau.
Pour le reste de ton message, je n'arrive pas à savoir si tu as l'impression que l'accouchement est un moment animal, ou si tu as eu l'impression d'être traitée comme un animal. Dans le premier cas, @
Steffie a tout dit, et ce que je vais répondre sera à côté de la plaque (mais servira peut-être à d'autres futures mères), mais dans le deuxième cas, on est nombreuses, au moment de l'accouchement, à avoir été traitées comme des morceaux de viande. Alors que c'est un instant crucial, où l'on devrait être écoutée, rassurée, encouragée et entourée, on est infantilisée, ignorée, violentée (psychiquement et physiquement) et rabaissée.
Le pire, quand on se rappelle de la naissance comme d'un mauvais moment, on se dit : "Mais ce n'est pas normal, tout le monde dit que c'était censé être le plus beau jour de ma vie" ou "L'équipe médicale savait ce qu'elle faisait" (non, parfois certains gestes sont inutiles, et cela n'empêche pas de traiter la patiente avec bienveillance)
Et quand on essaye d'en parler, les gens répondent souvent : "Qu'est-ce que tu racontes, l'important c'est que la maman et le bébé aillent bien". Oui, bien sûr, c'est essentiel, mais le plus important, c'est que toi tu ailles bien dans ta tête pour t'occuper sereinement de ton bébé. Si jamais ces sentiments persistent, n'hésite pas à te confier à une sage-femme, un psy, ou n'importe qui d'autre qui ne te renverra pas à ça. Les violences obstétricales sont peut-être courantes, mais ne sont pas normales (dans le sens où aucune femme ne devrait les subir).
Il existe au sein de chaque hôpital/maternité/clinique une commission de relation avec les usagers (CRUQ). Tu peux leur écrire, autant de temps que tu veux après l'accouchement, pour signaler des comportements, donner tes impressions, afin que les choses bougent dans le bon sens. Et si jamais tu veux en parler, maintenant ou plus tard, sur le forum ou en privé, je suis là (en espérant que je me trompe et que l'équipe t'a traitée comme une reine
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