80 députés UMP ont écrit ce matin au ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, pour lui demander de retirer les manuels scolaires de SVT destinés aux classes de première qui expliquent l’identité sexuelle des individus autant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique.
"Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités: homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels", écrivent-ils.
Pour eux, il s'agit d’une "théorie philosophique et sociologique qui n’est pas scientifique". Elle n'a donc pas à être présentée en classe de SVT.
Les députés UMP ne font en fait que relayer l'offensive engagée avant l'été par l'Eglise catholique contre l'enseignement de cette théorie dans nos lycées.
Le 17 juin dernier, sur radio Notre-Dame, l'archevêque de Paris André Vingt-Trois déplorait l'introduction de la théorie du gender qui revient, pour lui, à "prôner une sexualité complètement désarticulée et dissociée de la personnalité", c'est-à-dire "une sexualité qui se réduit à une relation sexuelle sans envisager comment cette relation sexuelle est articulée avec la construction d'une personne".
Parmi les 80 signataires de cet appel, on retrouve sans surprise Christian Vanneste, ce député du Nord pour qui "l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité" et Jacques Myard, le député des Yvelines auteur du fameux "Il y a les zoophiles aussi" lors du débat sur le pacs à l'Assemblée nationale. Du beau linge quoi...
A quelques mois de la présidentielle, le ministre Luc Chatel saura-t-il résister à l'alliance des réacs de l'UMP et du puissant lobby catholique ? Va-t-il céder et retirer les manuels diaboliques ? Les paris sont ouverts...
"Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités: homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels", écrivent-ils.
Pour eux, il s'agit d’une "théorie philosophique et sociologique qui n’est pas scientifique". Elle n'a donc pas à être présentée en classe de SVT.
Les députés UMP ne font en fait que relayer l'offensive engagée avant l'été par l'Eglise catholique contre l'enseignement de cette théorie dans nos lycées.
Le 17 juin dernier, sur radio Notre-Dame, l'archevêque de Paris André Vingt-Trois déplorait l'introduction de la théorie du gender qui revient, pour lui, à "prôner une sexualité complètement désarticulée et dissociée de la personnalité", c'est-à-dire "une sexualité qui se réduit à une relation sexuelle sans envisager comment cette relation sexuelle est articulée avec la construction d'une personne".
Parmi les 80 signataires de cet appel, on retrouve sans surprise Christian Vanneste, ce député du Nord pour qui "l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité" et Jacques Myard, le député des Yvelines auteur du fameux "Il y a les zoophiles aussi" lors du débat sur le pacs à l'Assemblée nationale. Du beau linge quoi...
A quelques mois de la présidentielle, le ministre Luc Chatel saura-t-il résister à l'alliance des réacs de l'UMP et du puissant lobby catholique ? Va-t-il céder et retirer les manuels diaboliques ? Les paris sont ouverts...