Hole;3808286 a dit :
On ne les finance pas ; on les démantèle un à un pour laisser le privé prendre le relais et rendre l’argent aux contribuables.
Avec l’arrêt des aides d’État, les journaux qui doivent crever crèveront ; ceux qui auront le soutien des lecteurs survivront et se développeront. La concurrence donnera la presse qu’ils auront librement choisie.
Comme si cela n’allait pas de soi ! Oui Les hommes sont assez grands pour savoir qui ils soutiennent et avec quel montant. L'argent des lecteurs n'appartient pas aux fonctionnaires du ministère de la Culture.
Merci pour tes réponses.
Je réponds juste vite fait à ça, surtout la 3e partie : sur ce point-là je ne parlais pas que des journaux, mais de "tout" (en fait je pensais en particulier à la recherche universitaire). Je sais pas si je suis cynique ou pessimiste, mais le problème de cette stratégie, c'est quand même la course au rendement (qui investirait dans quelque chose qui ne rapporte rien ou qui ne lui semble pas utile ? On trouve rarement des mécènes généreux pour des recherches de niches (ou plutôt, pointue) - sans aller jusqu'à citer des sections en sc.humaines (trololol), même les sciences dures peuvent être en galère de financements même s'il y a des tas d'application-. C'est peut-être un peu horrible à penser, mais je me demande comment ça se passerait, vraiment. Culturellement, tout ça, vers quoi les gens donneraient, est-ce qu'ils donneraient vraiment ?
La privatisation totale, ça a l'avantage de faire fonctionner la concurrence. On fait quoi quand la concurrence se gène pas pour s'entendre et uniformiser les prix ? (e.g la téléphonie mobile jusqu'à il y a peu avec l'arrivée de Free).
Aussi, j'imagine qu'au niveau de l'éducation et santé tu prônes aussi la privatisation totale ? Est-ce que du coup, les établissements privés pourront pas se détacher du "droit de regard" de l’État sous couvert qu'ils n'ont aucun financement, sont indépendants etc. ? A priori c'est défendable, tant que ce qu'ils font est légal (comme dans une entreprise quoi). Mais ça me turlupine, 'fin je pense que ça peut soulever un problème au niveau de l'égalité d'accès etc. (Bon, vous étouffez pas, je sais que c'est déjà pas top top).
Sinon, question pratique : c'est les particuliers qui choisiraient ce qu'ils veulent "soutenir" financièrement mais aussi des entreprises ? Par exemple, Apple pourrait ouvrir des écoles en France -ou en financer- ? (C'est là qu'intervient l'aspect rendement qui peut être moche je pense).
En fait, je pensais bien que tu me répondrais ça dans la globalité, mais j'ai du mal à me figurer comment on peut démontrer (j'irai pas jusqu'à dire mathématiquement, mais presque) que ça marcherait. Je ne suis pas du tout dans cette idéologie là (plutôt l'extrème inverse a priori en fait *) mais je vais essayer de chercher des livres des gens que tu cites, ça peut être intéressant.
*Enfin, à prendre avec des pincettes...
(Désolée pour le pavé un peu vomi-brouillon, j'essaierai de reformuler ça un peu plus proprement plus tard peut-être)