_ En 6ème, ma prof de technologie me faisait vraiment peur. Elle était vieille, moche, limite agonisante, aigrie, susceptible et sourde seulement quand ça l'arrangeait. Dès le 2e cours, elle m'a tiré une oreille en me disant "c'est fini de parler, Melle ***** !". Pfiou, elle était horrible mais elle s'est fait remplacée au bout d'un mois et demi. [Note du premier contrôle : 3/20 alors que j'avais quasiment tout juste ; ma voisine avait eu 18
].
_ En 5ème, un prof de maths qui se laissait vraiment mener par le bout du nez par les quelques "racailles" de la classe. Ce que je pouvais le détester celui-là. Je me souviens qu'un jour, il nous a regardé pendant 30 minutes, bras croisés, moi je me taisais tellement j'en avais marre de le voir aussi impuissant face à une classe de 25 élèves de 12 ans. Et les autres parlaient, se lançaient des mots, se levaient pour aller au tableau, insultaient le prof...
_ En 4ème, un prof de français tout, tout petit (1m45 je crois bien) et incroyablement contradictoire : la grammaire était de niveau CM2 mais les questions de texte et les rédactions de niveau lycée. Enfin, il était très drôle et un jour, il a sorti une blague mettant en scène Mickey et Donald. Du grand n'importe quoi.
_ En 3ème, une prof d'anglais géniale qui paraissait un peu sèche et froide au premier abord mais qui, en réalité, était douce et gentille. Elle avait une nette préférence pour les élèves filles de la classe et, en principe, je faisais partie des 3 ou 4 personnes qu'elle interrogeait quand personne ne levait la main. Aux contrôles de verbes irréguliers, j'ai toujours eu 20/20 et elle me rendait toujours ma copie en m'adressant un grand sourire, un clin d'oeil des fois aussi.
_ En seconde, c'était mon prof d'histoire qui était génial. Il m'ennuyait toujours avec l'OM et, le lundi matin, j'avais droit à un grand sourire et "ils ont encore perdu" ou bien un silence complet et un haussement d'épaules si Marseille gagnait. Un jour, il a écrit sur mon carnet de notes
"à l'image des résultats de l'OM, les notes baissent". Terrible
_ En première, je détestais ma prof de français parce qu'elle m'avait accusé de tricherie dès la troisième semaine. En fin d'année, je l'adorais tellement elle me faisait rire. "
Avec un "i" comme dans "Henry" avait-elle dit un jour, tout en écrivant "Henry" au tableau
_ En terminale... quasiment tous mes profs étaient excellents.
* La prof d'histoire parce qu'elle me faisait mourir de rire tellement elle était naïve et étourdie "
comme une boîte à la lettre" "imploser de l'intérieur" "Etats-Unis ça rime avec capitalisme" "Grine Pisse".
* Le prof de philosophie était ironique la plupart du temps et il nous faisait passer pour de sombres incultes dès qu'il fallait parler du cours, de littérature, de cuisine... Mais il faisait ça d'une certaine façon et on adorait ça. Il était excellent, vraiment.
* La prof de lettres qui nous racontait des anecdotes de l'oral de français qu'elle avait fait passé à une classe de 1èreS
"Voltaire est du XXe siècle" "Le siècle des Lumières, c'est au XIXème". Et puis, elle nous racontait des fois quelques histoires de sa vie, ne manquait jamais de dire à quel point Bonnefoy c'était ennuyant. Elle était gentille, même si elle notait (très) sévèrement.
* Ma prof d'anglais qui avait un accent américain atroce, qui s'inquiétait pour nous lorsqu'on dormait à moitié sur la table le vendredi matin (deux heures d'histoire avant, ça aide pas), qui pensait toujours qu'on allait adoooooorer ses textes alors qu'ils étaient tous chiants au possible...
* Ma prof d'anglais renforcé qui a joué successivement le rôle du diable et de l'ange, du petit frère de Frankenstein, de Frankenstein lui-même, de la créature, qui s'est moqué ouvertement de Mary Shelley, qui faisait sans cesse des références à la Bible...
* Ma prof d'allemand qui mettait toujours un "die" ou un "der" devant le prénom de ses élèves. "
Die Lucie" ou bien
"Der Vincent". Elle était toujours d'une humeur exécrable mais, en même temps, elle était toujours très agréable avec ceux qu'elle appréciait. Une fois, la cloche a sonné et tout le monde voulait continuer ce qu'on était en train de faire mais elle nous a dit
"non non, dégagez"