Bonjour! Ca fait un moment que je ne suis pas venue, déprimée par de la stagnation... et il y a maintenant du nouveau.
Depuis six mois, je fais attention à ce que je mange, j'ai repris le sport parce que j'étais en état d'obésité modérée et en mauvaise santé.
Je me trouve maintenant en surpoids, j'ai donc quitté l'obésité, ce qui me procure joie et satisfaction! Mais c'est bizarre, je ne reconnais plus mon corps... je stocke beaucoup dans le ventre, et... ben là, je vois ce qu'il y a sous mon ventre sans trop de peine. Je sens mes côtes quand je suis allongée et et que je gonfle mes poumons (bon, elles restent toujours enrobées de leurs cellules lipidiques, hein, je ne suis pas famélique... mais elles sont devenues
accessibles au toucher).
D'un côté, je me dis "waouh, l'aquagym ça paye", et de l'autre, je n'arrive pas à en croire mes yeux et mon toucher: "mais non, tu es toujours TROP grosse et ça ne SUFFIT PAS".
Pour le sport proprement dit, je suis contente, j'ai enfin trouvé LA nage qui me convient! J'adore l'eau, mais j'en ai peur aussi et je ne nage pas bien. Je pratique la brasse, mais je finis par me faire mal au dos par excès de cambrure. A 20 ans, ça allait, à 40 ans, non, ça gueule dans la colonne.
"Et la brasse sur le dos, ça existe?" ai-je demandé à Internet.
Internet: "Non."
Moi: "Bah tant pis, je vais le faire quand même."
Et hop! Quand le cours se termine, je reste dans le bassin pour laisser passer la foule aux douches et je me fais deux longueurs en grenouille dorsale. Et ça m'amuse en fait, je me trouve plus efficace qu'en brasse, je ne me fais pas mal, je travaille, et je me sens satisfaite parce que je me vois mieux avancer en contemplant le plafond qu'en priant pour que l'arrivée se rapproche.
Bien entendu, je suis complètement ridicule à souffler comme une baleine dans un mouvement qui ne ressemble à rien de connu. Hier, une dame m'a regardée gentiment amusée, mais je m'en fiche, c'est ce qui me va et j'adore la sensation de glisse dans l'eau quand je projette mon corps.
Je n'avais pas compris que le sport, ça pouvait aussi se montrer plaisant.
Autre bonne nouvelle: les crampes répétées se sont estompées. Maintenant, je sais reconnaître un début de crampe, je m'arrête, vais boire et tout se passe très bien. J'en fais moins et des moins violentes.
Prochain objectif: augmenter la vitesse et nager trois longueurs au lieu de deux (sachant que le bassin mesure 16 mètres, n'imaginez pas que j'en nage 25)
Il reste une mauvaise nouvelle en revanche: avec la baisse des températures et le début de dépression, j'éprouve à nouveau de fortes envies d'aliments trop gras et trop sucrés... elles ne sont pas insurmontables, mais quelque peu pénibles et inquiétantes...