Bonjour à toutes !
Je sors une nouvelle fois de mon sous-marin. Deux fois par année quand j'ai des galères sentimentales et que j'ai vraiment, vraiment besoin de vider mon sac, ou en tout cas de poser mes pensées quelque part. Je me dis toujours que je devrais le faire plus souvent, à chaque fois je me sens ensuite soulagée (enfin, temporairement
). Je vous lis toutes avec attention et régularité, et je vous admire pour votre capacité d'introspection, votre recul et courage ! En tout cas, je me retrouve beaucoup dans vos récits et ça me fait du bien.
Aujourd'hui, journée d'angoisse. Pour une bêtise : une absence de réponse pendant 24h. J'avais la boule au ventre au travail ; de retour chez moi, elle s'est accentuée et j'étais littéralement au bord des larmes. Je suis en colère contre moi-même de me laisser autant submerger par ces apparentes broutilles. De les laisser impacter à ce point ma vie quotidienne.
Reprenons : il s'agit d'un homme que j'ai rencontré au mois de février, sur Tinder. Après notre premier rendez-vous, je l'ai gentiment recalé
car je n'avais pas senti de déclic. Comme on partage une passion commune, j'étais néanmoins enthousiaste de le revoir, en toute amitié, pour des activités liées à - passion - de temps en temps. C'est ce qu'on a fait, un peu près 2x par mois depuis février. SAUF QUE, de fil en aiguille, en apprenant à le connaître, j'ai commencé à avoir un énorme crush sur lui
. Il est vraiment incroyable (mais suis-je objective ?
), il a tout ce que je recherche chez un homme (en vrac : bienveillant, déconstruit, intelligent, à l'écoute, engagé, drôle etc..). A tel point que je me sens moins bien que lui. Je sais que je ne devrais pas. Bref. Un week-end je l'ai invité à manger chez moi (1e activité hors passion), j'avais prévu de passer avec tact à l'attaque (ou en tout cas, lui faire bien comprendre les choses). Finalement, on a dansé, on a bu, il m'a devancée et m'a embrassée. Depuis, j'oscille entre "
je suis sur mon petit nuage" et "je suis une boule d'angoisse ambulante". Enfin, disons que la balance penche surtout vers l'angoisse, c'est ça le problème. Concrètement, je n'aurais pas à m'inquiéter : à part certains délai de réponses par message (et le fait que la rupture -brutale- avec son ex ne soit pas si vieille), je n'ai que des signes positifs. Mais mon cerveau tourbillonne à mort, je n'arrive pas à l'arrêter. Je surinterprète, suranalyse, je m'imagine des scénarios négatifs etc... Rien ne stoppe ces angoisses. Je n'arrive pas à me plonger dans une activité par exemple. L'autre jour, je suis allée courir et je me suis arrêtée prématurément, les larmes au yeux. C'est pathologique. Je ne sais pas comment en sortir. Avec le gars, on se voit pour l'instant régulièrement (lorsqu'il est disponible, disons qu'il a un agenda très chargé, une vie sociale bien remplie... contrairement à moi). C'est fou, en trois semaines comment j'ai pu m'embourber dans des angoisses pareilles, alors que début avril je racontais à mon amie comment je me sentais libre, bien dans mes baskets et ma vie de célibataire. Je ne souhaite pas lui parler (au gars) de mes angoisses. Je pense qu'elle m'appartiennent et qu'il faut que je travaille dessus seule. De plus, on se connaît encore peu, je ne veux pas lui faire peur.
Enfin voilà.
Je reviendrais peut-être un de ces jours pour faire un point.
Courage à toutes !