Célibattantes !
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
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- Mots-clés
- les essentiels
Déjà, merci à toutes pour vos réactions, ça me fait vraiment chaud au coeur, et vous êtes toutes tellement bienveillantes ! 
@MorganeGirly
@KittyKiller
@esky
@MorganeGirly
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@KittyKiller
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@esky
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S'entendre dire par un match Tinder qu'il compte se rendre chez son tailleur ce week-end tandis que je suis en total look Décathlon sur mon canapé avec un combo bière-chips : mon mood hier soir. 
@Slaw
Dans ma tête, les gens qui vont chez le tailleur portent un monocle et une veste à coudes.
Ou alors ton match est un kingsman
Dans ma tête, les gens qui vont chez le tailleur portent un monocle et une veste à coudes.
Ou alors ton match est un kingsman
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Pfff quelle période étrange ! Je me sens super bizarre en ce moment. A la fois mal dans ma peau et terrifiée de ce qu'il va m'arriver, j’ai l'impression de faire un burn out émotionnel car je ne sais pas quoi faire de moi.
Je vous lis tous les jours et vos réflexions sur l'impact que le dating peut avoir sur vous résonnent beaucoup en moi, je me retrouve énormément dans vos angoisses. Personnellement, la simple idée d'être dans l'attente d'un texto me glace le sang, car je me rappelle trop bien des nuits blanches que j'ai pu passer à espérer la réponse d'un garçon, en me demandant si j'étais assez bien pour lui/s'il pensait à moi/si je n'étais pas trop envahissante ou si au contraire j'allais me faire larguer prochainement car de toute façon, qui pourrait bien vouloir rester avec moi ? Clairement toute cette phase d'apprivoisement est une torture à mes yeux, car les enjeux y sont beaucoup trop importants. Je ne veux plus ressentir cette dépendance qui donne l'impression que mon bonheur est entre les mains d'une personne dont je ne sais finalement pas grand chose. C'est beaucoup trop dangereux !
Puis même passé cette étape, rien n'est jamais vraiment garanti, et je trouve ça absolument terrifiant.
Ma meilleure amie est en train de se faire larguer de la pire des manières, c'est à dire sans en être sûre : son copain lui a annoncé la semaine dernière qu'il avait besoin de faire un break d'un mois pour réfléchir à leur relation, sauf que... ses proches l'ont dernièrement bloquée de ses réseaux, qu'il met lui-même des jours à répondre à ses messages et qu'il a déjà commencé à se chercher un nouvel appartement de son côté. Ça me fend le cœur pour elle car il n'y a même pas un mois elle était en train de me dire qu'il était le garçon le plus gentil qu'elle connaissait et sans doute l'homme de sa vie - on était d'ailleurs en train de réfléchir à la demande en mariage qu'elle voulait lui organiser cet été - et d'un coup sans prévenir, elle se retrouve plus bas que terre. Elle passe maintenant ses journées et nuits à pleurer et à se demander ce qu'il fait de sa vie et ce qu'elle a bien pu faire pour qu'il la quitte de cette manière - a-t-il rencontré quelqu'un d'autre ? l'a-t-il vraiment aimé un jour ? a-t-il abusé de sa confiance par simple confort car elle lui permettait de vivre gratuitement chez elle ?
Toute cette situation me trigger de ouf car ça me renvoie à toutes les nuits d'angoisses que j'ai passé quand ma relation avec Quadra s'est terminée - et même déjà bien avant que je décide d'y mettre un terme. Rien que d'y penser j'ai le ventre noué
je ne veux plus jamais repasser par ces phases de détresse interminables à me poser mille questions, à me créer plein de scénarios dans la tête et à pleurer pendant des heures comme un bébé tellement la situation est insoutenable.
Oui mais, quelles solutions alors ? Passer sa vie seule ? Fuir toutes formes de rencontres de peur de retomber dans les mêmes schémas ? Parce que même si je choisis de me mettre en couple avec une personne qui me semble hyper bienveillante (comme ma meilleure amie le pensait), rien ne pourra me garantir qu'elle m'aimera toujours et qu'elle ne pourra jamais me faire de mal. Je lis parfois sur le forum des témoignages de Madz qui disent avoir rencontré la perle rare (un homme bienveillant, déconstruit, gentil, présent, etc), mais j'en suis à un tel niveau d'aigreur que je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'on verra si c'est toujours aussi parfait dans plusieurs années. Il y a une part de moi qui espère avoir raison, car je trouve injuste de ne tomber de mon côté que sur des goujats et d'avoir le coeur brisé en permanence, et une autre qui espère quand même avoir tort, car je garde l'espoir au fond de moi que ça finisse un jour par me tomber dessus pour pouvoir enfin vivre mon happy end amoureux à mon tour. Mais franchement, je n'y crois plus du tout, je suis complètement désillusionnée de l'amour et je ne me vois pas accorder ma confiance à qui que ce soit.
Je vous lis tous les jours et vos réflexions sur l'impact que le dating peut avoir sur vous résonnent beaucoup en moi, je me retrouve énormément dans vos angoisses. Personnellement, la simple idée d'être dans l'attente d'un texto me glace le sang, car je me rappelle trop bien des nuits blanches que j'ai pu passer à espérer la réponse d'un garçon, en me demandant si j'étais assez bien pour lui/s'il pensait à moi/si je n'étais pas trop envahissante ou si au contraire j'allais me faire larguer prochainement car de toute façon, qui pourrait bien vouloir rester avec moi ? Clairement toute cette phase d'apprivoisement est une torture à mes yeux, car les enjeux y sont beaucoup trop importants. Je ne veux plus ressentir cette dépendance qui donne l'impression que mon bonheur est entre les mains d'une personne dont je ne sais finalement pas grand chose. C'est beaucoup trop dangereux !
Puis même passé cette étape, rien n'est jamais vraiment garanti, et je trouve ça absolument terrifiant.
Ma meilleure amie est en train de se faire larguer de la pire des manières, c'est à dire sans en être sûre : son copain lui a annoncé la semaine dernière qu'il avait besoin de faire un break d'un mois pour réfléchir à leur relation, sauf que... ses proches l'ont dernièrement bloquée de ses réseaux, qu'il met lui-même des jours à répondre à ses messages et qu'il a déjà commencé à se chercher un nouvel appartement de son côté. Ça me fend le cœur pour elle car il n'y a même pas un mois elle était en train de me dire qu'il était le garçon le plus gentil qu'elle connaissait et sans doute l'homme de sa vie - on était d'ailleurs en train de réfléchir à la demande en mariage qu'elle voulait lui organiser cet été - et d'un coup sans prévenir, elle se retrouve plus bas que terre. Elle passe maintenant ses journées et nuits à pleurer et à se demander ce qu'il fait de sa vie et ce qu'elle a bien pu faire pour qu'il la quitte de cette manière - a-t-il rencontré quelqu'un d'autre ? l'a-t-il vraiment aimé un jour ? a-t-il abusé de sa confiance par simple confort car elle lui permettait de vivre gratuitement chez elle ?
Toute cette situation me trigger de ouf car ça me renvoie à toutes les nuits d'angoisses que j'ai passé quand ma relation avec Quadra s'est terminée - et même déjà bien avant que je décide d'y mettre un terme. Rien que d'y penser j'ai le ventre noué
je ne veux plus jamais repasser par ces phases de détresse interminables à me poser mille questions, à me créer plein de scénarios dans la tête et à pleurer pendant des heures comme un bébé tellement la situation est insoutenable.Oui mais, quelles solutions alors ? Passer sa vie seule ? Fuir toutes formes de rencontres de peur de retomber dans les mêmes schémas ? Parce que même si je choisis de me mettre en couple avec une personne qui me semble hyper bienveillante (comme ma meilleure amie le pensait), rien ne pourra me garantir qu'elle m'aimera toujours et qu'elle ne pourra jamais me faire de mal. Je lis parfois sur le forum des témoignages de Madz qui disent avoir rencontré la perle rare (un homme bienveillant, déconstruit, gentil, présent, etc), mais j'en suis à un tel niveau d'aigreur que je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'on verra si c'est toujours aussi parfait dans plusieurs années. Il y a une part de moi qui espère avoir raison, car je trouve injuste de ne tomber de mon côté que sur des goujats et d'avoir le coeur brisé en permanence, et une autre qui espère quand même avoir tort, car je garde l'espoir au fond de moi que ça finisse un jour par me tomber dessus pour pouvoir enfin vivre mon happy end amoureux à mon tour. Mais franchement, je n'y crois plus du tout, je suis complètement désillusionnée de l'amour et je ne me vois pas accorder ma confiance à qui que ce soit.
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V
Vogel
Guest
Coucou !
Déjà je voulais vous dire à toutes que j'aime lire vos messages, je pense qu'on est nombreuses à se ressembler ici, ça fait du bien
De mon côté, les émotions fortes se sont apaisées. Elles me laissent une sacrée honte... Je me demande juste comment il est possible que je me sois mise dans un état pareil. Il va falloir que je remonte, avec ma psy, tous les petits fils qui m'ont conduite à être dans une angoisse continue pendant une semaine pour ça.
Je sens que j'ai un nœud de problèmes qui se recentre autour de mon corps. Des idées dévalorisantes, déjà. Concentrées autour de mon visage et mon ventre. Une impression aussi de ne pas me reconnaître, car cette année j'ai perdu 20kg
Ça fait deux personnes qui me disent qu'elles ne me voient plus "grosse" et ça bouscule énormément mes pensées. Et puis cela fait quelques mois aussi que j'ai des sensations désagréables à l'entrejambe quand je m'endors, qui m'obligent à mettre des poches de froid. Je me demande si une agression que j'ai vécue il y a plusieurs années n'est pas en train de ressurgir. Et ça ne serait peut-être pas anodin dans le fait que j'ai complétement angoissé après avoir couché avec ce gars. Et puis mon ex, aussi, et ses mensonges. J'avais foutu ça sous le tapis, mais ça revient aussi.
Bref, j'ai des soucis ? C'est ça la conclusion, non ?
Depuis que j'ai perdu tout ce poids j'ai l'impression qu'on me regarde plus et je crois que j'ai du mal à m'y faire. C'est comme si j'avais très envie de plaire mais que ça réveillait en moi une angoisse très très profonde. Je me demande si ce n'est pas pour ça que je me dévalorise quand même : je n'accepte pas ces regards. Je ne les gère pas, en tout cas. J'ai un rapport si fucked up avec le regard des hommes que je ne sais pas y faire.
Je pense pas mal au garçon avec qui j'ai échangé les numéros. Je me demande pourquoi il avait été si distant cette semaine là, pour ensuite laisser quand même une porte ouverte. Et si c'était juste pour ne pas me vexer ? Et si quand je lui réécrirai un jour je n'avais pas de réponse ? Ça tourne dans ma tête, ça tourne, ça tourne, ça tourne... Sans fin. J'aimerais l'effacer, suivre les conseils de mes copains qui me disent de l'oublier. Je n'y arrive pas. Ce n'est pas tellement lui, mais cette histoire. Elle revient sans cesse.
Mes "thérapeutes" me rassurent sur le fait que je n'ai rien fait de mal, que je ne suis pas folle. J'ai du mal à adhérer.
Eddy de Pretto a sorti un nouvel album et mon dieu, je crois que je suis prête à l'adorer autant que le premier. Je vous avais parlé ici de comme je m'identifiais aux paroles de Random, mais en réécoutant tout j'ai trouvé plein d'échos dans d'autres chansons. Je vous partage ici deux extraits que je trouve juste, je ne sais pas... Parfaits ? Divins ?
Je triche un peu sur la dernière chanson, Eddy évoque des problèmes que je n'ai pas du tout, mais bon, j'ai ce refrain en boucle dans ma tête, c'est si touchant.
Allez du courage à toutes celles qui en ont besoin
Déjà je voulais vous dire à toutes que j'aime lire vos messages, je pense qu'on est nombreuses à se ressembler ici, ça fait du bien
De mon côté, les émotions fortes se sont apaisées. Elles me laissent une sacrée honte... Je me demande juste comment il est possible que je me sois mise dans un état pareil. Il va falloir que je remonte, avec ma psy, tous les petits fils qui m'ont conduite à être dans une angoisse continue pendant une semaine pour ça.
Je sens que j'ai un nœud de problèmes qui se recentre autour de mon corps. Des idées dévalorisantes, déjà. Concentrées autour de mon visage et mon ventre. Une impression aussi de ne pas me reconnaître, car cette année j'ai perdu 20kg
Ça fait deux personnes qui me disent qu'elles ne me voient plus "grosse" et ça bouscule énormément mes pensées. Et puis cela fait quelques mois aussi que j'ai des sensations désagréables à l'entrejambe quand je m'endors, qui m'obligent à mettre des poches de froid. Je me demande si une agression que j'ai vécue il y a plusieurs années n'est pas en train de ressurgir. Et ça ne serait peut-être pas anodin dans le fait que j'ai complétement angoissé après avoir couché avec ce gars. Et puis mon ex, aussi, et ses mensonges. J'avais foutu ça sous le tapis, mais ça revient aussi. Bref, j'ai des soucis ? C'est ça la conclusion, non ?
Depuis que j'ai perdu tout ce poids j'ai l'impression qu'on me regarde plus et je crois que j'ai du mal à m'y faire. C'est comme si j'avais très envie de plaire mais que ça réveillait en moi une angoisse très très profonde. Je me demande si ce n'est pas pour ça que je me dévalorise quand même : je n'accepte pas ces regards. Je ne les gère pas, en tout cas. J'ai un rapport si fucked up avec le regard des hommes que je ne sais pas y faire.
Je pense pas mal au garçon avec qui j'ai échangé les numéros. Je me demande pourquoi il avait été si distant cette semaine là, pour ensuite laisser quand même une porte ouverte. Et si c'était juste pour ne pas me vexer ? Et si quand je lui réécrirai un jour je n'avais pas de réponse ? Ça tourne dans ma tête, ça tourne, ça tourne, ça tourne... Sans fin. J'aimerais l'effacer, suivre les conseils de mes copains qui me disent de l'oublier. Je n'y arrive pas. Ce n'est pas tellement lui, mais cette histoire. Elle revient sans cesse.
Mes "thérapeutes" me rassurent sur le fait que je n'ai rien fait de mal, que je ne suis pas folle. J'ai du mal à adhérer.
Eddy de Pretto a sorti un nouvel album et mon dieu, je crois que je suis prête à l'adorer autant que le premier. Je vous avais parlé ici de comme je m'identifiais aux paroles de Random, mais en réécoutant tout j'ai trouvé plein d'échos dans d'autres chansons. Je vous partage ici deux extraits que je trouve juste, je ne sais pas... Parfaits ? Divins ?
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Je triche un peu sur la dernière chanson, Eddy évoque des problèmes que je n'ai pas du tout, mais bon, j'ai ce refrain en boucle dans ma tête, c'est si touchant.
Allez du courage à toutes celles qui en ont besoin
@Peutwishia : je confirme pour le fait de ne pas trop s'investir émotionnellement dans les rencontres en ligne... et aussi de ne pas attendre désespérément un message. J'ai proposé à une fille qui me plaît qu'on se voit ce matin et elle ne répond pas, donc je pense vraiment qu'elle ne répondra jamais. et son absence de réponse colle avec ma phase de down :/ je suis de nouveau en pleine déprime rapport à ma frustration sexuelle, c'est la deuxième fois en une semaine que j'ai envie d'en pleurer. Je me dis toujours que ça ira mieux demain et c'est le cas, mais putain, être à ce point en carence affective c'est vraiment dur. J'essaie de relativiser en me disant que tous les autres aspects de ma vie vont très bien, et aussi que au moins ça me fait écrire (il faut bien que je mette ma libido quelque part 
) mais le fait de n'avoir toujours trouvé personne me fait vraiment angoisser. Je me fais des scénarios dans lequel je meurs ou ne vis jamais d'histoire d'amour, et c'est vraiment ma hantise, de passer à côté de ça. Surtout que j'ai bientôt 24ans et chaque année qui passe, je me dis que cette fois ci je rencontrerai quelqu'un, mais non toujours pas
)
) mais le fait de n'avoir toujours trouvé personne me fait vraiment angoisser. Je me fais des scénarios dans lequel je meurs ou ne vis jamais d'histoire d'amour, et c'est vraiment ma hantise, de passer à côté de ça. Surtout que j'ai bientôt 24ans et chaque année qui passe, je me dis que cette fois ci je rencontrerai quelqu'un, mais non toujours pas)
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Dernière édition :
Bon je n'ai clairement plus rien à faire sur ce topic pour l'instant mais ici c'est un peu comme ma maison, alors je vais rester en sous-marin, commenter vos aventures et venir vous raconter des mignonneries de temps en temps
mais ici c'est un peu comme ma maison, alors je vais rester en sous-marin, commenter vos aventures et venir vous raconter des mignonneries de temps en temps
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@Lagertha~ : je suis super contente pour toi, je te souhaite plein de bonheur avec ce garçon 
EDIT: j'ai un nouveau crush sur une meuf depuis dimanche mais aucune idée de son orientation sexuelle ni de si elle est en couple ou pas, je l'ai rencontrée au sein d'un groupe, donc j'avoue je sais pas trop comment m'y prendre sans paraître lourde ou que ma question "t'as quelqu'un?" soit malvenue
En tout cas je suis décidée à savoir assez rapidement si elle est célib ou pas, et si c'est le cas, j'aimerais lui faire comprendre assez rapidement, histoire de pas me retrouver à fantasmer durant des mois pour rien comme avec ma crush précédente 
EDIT: j'ai un nouveau crush sur une meuf depuis dimanche mais aucune idée de son orientation sexuelle ni de si elle est en couple ou pas, je l'ai rencontrée au sein d'un groupe, donc j'avoue je sais pas trop comment m'y prendre sans paraître lourde ou que ma question "t'as quelqu'un?" soit malvenue
En tout cas je suis décidée à savoir assez rapidement si elle est célib ou pas, et si c'est le cas, j'aimerais lui faire comprendre assez rapidement, histoire de pas me retrouver à fantasmer durant des mois pour rien comme avec ma crush précédente 
Je me demande si vous avez déjà côtoyé une fille qui dit ne pas faire confiance aux autres femmes? 
Une fille a intégré la coloc récemment et elle a déjà dit plusieurs fois qu'elle n'était pas à l'aise avec les autres filles. Alors, bon, le profil "garçon manqué" il existait pas mal au collège, mais c'étaient plus des filles pas à l'aise avec les marqueurs de genre féminin, pas tellement avec les filles elles-mêmes. Là, ma coloc est relativement girly mais elle a déjà expliqué plusieurs fois qu'elle préfère trainer avec des gars car elle est persuadée qu'une grande partie des femmes ont des intentions cachées et sont prêtes à te poignarder dans le dos, en mode compétition hypocrite. En bref, visiblement pour elle, les femmes sont toutes des Cersei Lannister quoi. Elle a même dit qu'elle aime pas quand une fille inconnue lui fait un compliment, car elle a l'impression que c'est une sorte de remarque jalouse, qu'elle doit donc s'en méfier et pas leur faire confiance, et qu'on peut pas compter sur les amies filles autant que les amis mecs.
Et je connais ce discours en tant que féministe, je sais que c'est une sorte de misogynie intégrée et j'ai déjà entendu certaines de mes amies le tenir quand on était plus jeunes, qu'en gros l'amitié avec les garçons c'est "plus simple" car ils font "moins d'histoires" (big-up à ma pote qui s'était tapé l'ex d'une de ses meilleures amies alors qu'elle vivait encore mal sa rupture et ma pote me disait "oui tu vois, elle me fait des histoires et veut plus me parler, ça serait pas arrivé avec un gars ce genre de crêpage de chignon" -- Bah c'est sûr meuf, un gars hétéro y'aurait eu des chances assez limitées que tu te tapes dans son dos son ex dont il s'est pas encore remis vu que t'es hétéro toi aussi). Je sais que c'est une sorte de reproduction du discours sexiste ambiant, mais ça a toujours eu un impact assez limité sur moi. J'étais souvent saoulée d'entendre une pote me sortir ça (généralement assorti de "non mais avec toi c'est pas pareil car t'es pas comme ces meufs"), mais généralement, elles me révélaient cette position alors qu'on était déjà très potes donc ça ne remettait pas en cause notre relation. Quand une fille tenait ce discours avant qu'on devienne amies, je me disais juste "bah j'imagine qu'on sera pas potes du coup, tant pis". Et globalement, la plupart des mes amies accordent énormément de valeurs à l'amitié féminine ou sont complètement revenue de cette vision des choses à 30 ans passées.
Mais là du coup, comme j'ai pas choisi ma coloc et qu'on est OBLIGEES de sociabiliser, ça me met super mal à l'aise de savoir qu'elle perçoit les choses comme ça. En plus, on est que 3 filles dans la coloc, mon autre coloc fille est beaucoup plus jeune et j'ai l'impression qu'elle est un peu dans cette phase de vie où on a l'impression qu'adopter certains codes du masculin sur certains trucs nous rend plus cools, ce qui n'est plus trop mon cas, donc j'ai vraiment l'impression que ma nouvelle coloc est beaucoup plus à l'aise mon autre coloc fille et avec les mecs qu'avec moi. Parfois, je l'entends rigoler aux éclats avec les autres et quand je me retrouve seule à seule avec elle, elle a l'air un peu gênée et distante. Enfin je sais pas comment expliquer, mais je l'entends être naturelle avec les autres et ensuite avec moi c'est comme si elle était polie de manière très sympa, mais pas vraiment elle-même.
Et franchement, ça me déroute vraiment beaucoup. Bon, y'a des moments, elle a l'air à l'aise avec moi, et en plus mon tic quand quelqu'un me met mal à l'aise, c'est que j'ai tendance à aller lui taper la discute et lui poser plein de questions sur lui. Souvent ça marche d'ailleurs, j'aime pas trop quelqu'un, ça me met mal à l'aise de pas l'aimer, donc je vais lui gratter l'amitié de manière tout à fait paradoxale et au final, j'arrive à passer par-dessus la barrière de la personne et je me dis "ah en fait elle est cool!" et nos relations se réchauffent. Donc j'ai un peu fait ça avec cette fille, et j'ai l'impression que ça l'a beaucoup détendue.
Mais malgré tout, je sens que les rapports sont pas les mêmes qu'avec les autres alors qu'elle ne les connait pas depuis très longtemps non plus.
Et comme on est genre H24 ensemble avec mes colocs, bah ça me stresse un peu. A tel point que tout à l'heure, je l'entendais dans sa chambre CHUCHOTER avec ma coloc fille et j'entendais pas ce qu'elle disait mais ça a commencé à me rendre parano. Et j'entendais des bribes de ce que disait l'autre coloc qui me connait mieux "oh non faut pas voir les choses comme ça... oui je comprends que tu puisses ressentir ça mais ELLE... non tu sais ELLE est plutôt... Je pense qu'ELLE voulait dire ça... non, non". Et comme bah elles ne connaissent qu'une fille en commun, moi, j'ai commencé à me dire que ça y est, ma coloc pense que je suis totalement dans la duplicité et prête à la poignarder dans le dos, et j'arrivais plus à me concentrer sur ce que je faisais, je me demandais de quoi elle pouvait bien se plaindre sur moi, qu'est-ce que j'ai pu faire pour la mettre mal à l'aise et qu'elle ait besoin d'en parler à quelqu'un?
Bon au final, j'ai bien vu que c'était fort peu probable qu'elle soit en train de parler de moi car bah ma chambre est juste à côté de la sienne et nos deux portes étaient grandes ouvertes, donc ça aurait pas été super malin de chuchoter sur moi la porte grande ouverte, et puis surtout vraiment, je pense ne rien lui avoir fait de méchant, à part avoir dit d'un ton un peu autoritaire que je préférais mettre un autre savon dans le porte-savon que celui qu'elle avait apporté car j'ai les mains sensibles ou ne pas l'avoir cru et avoir vérifié sur Google que les pigeons ramier étaient bien des pigeons alors qu'elle affirmait que c'étaient des colombes Enfin bref, ya quand même peu de raison qu'après si peu de temps elle ait de quoi se plaindre de moi pendant 20 minutes en chuchotant
Enfin voilà, je sais pas si vous avez déjà côtoyé ce genre de filles et comment vous le viviez
J'ai pas l'impression qu'elle rejette l'amitié féminine en soi car dans l'absolu, elle est très sympa avec moi, c'est juste que j'ai un "feeling" relativement juste sur les gens normalement, et je sens quand il y a une barrière. Et du coup sa distance plus son discours "les filles sont des traitresses en puissance", ça m'aide pas trop à me sentir à l'aise en sa compagnie
Bon je pense que ça va se dégeler tout seul, mais en plus, elle et ma coloc plus jeunes ont deux sujets de conversation préférés depuis qu'elle est arrivée : les mecs et le sexe. Et comment dire, c'est pas que ce sujet m'intéresse pas puisqu'évidemment je pense assidûment sur ce topic . J'aime bien discuter de nos histoires avec mes amies ou avec vous, mais j'ai jamais été en mode "je veux pécho à tout prix" donc autant je peux faire des commentaires sur les mecs que je trouve BG, autant au bout d'un moment, j'ai plus trop de conversation quand j'ai l'impression que le but c'est de manger à tous les râteliers et de parler de n'importe quel mec pour parler de mec . Et le plus perturbant pour moi, c'est qu'autant elles vont parler des "formes de bites" des mecs en détail, autant elles racontent pas vraiment leurs histoires mignonnes, alors que moi ça m'intéresse quand même plus de parler de leurs dates que de la manière dont elles crient au lit quoi . Et à la limite parler de cul pourquoi pas, mais ça m'intéresse pas trop de parler de la taille des bites de manière comparative, je préfère partager des expériences précises Du coup même sur le truc "discussion de meufs", je me retrouve un peu mal à l'aise
Une fille a intégré la coloc récemment et elle a déjà dit plusieurs fois qu'elle n'était pas à l'aise avec les autres filles. Alors, bon, le profil "garçon manqué" il existait pas mal au collège, mais c'étaient plus des filles pas à l'aise avec les marqueurs de genre féminin, pas tellement avec les filles elles-mêmes. Là, ma coloc est relativement girly mais elle a déjà expliqué plusieurs fois qu'elle préfère trainer avec des gars car elle est persuadée qu'une grande partie des femmes ont des intentions cachées et sont prêtes à te poignarder dans le dos, en mode compétition hypocrite. En bref, visiblement pour elle, les femmes sont toutes des Cersei Lannister quoi. Elle a même dit qu'elle aime pas quand une fille inconnue lui fait un compliment, car elle a l'impression que c'est une sorte de remarque jalouse, qu'elle doit donc s'en méfier et pas leur faire confiance, et qu'on peut pas compter sur les amies filles autant que les amis mecs.
Et je connais ce discours en tant que féministe, je sais que c'est une sorte de misogynie intégrée et j'ai déjà entendu certaines de mes amies le tenir quand on était plus jeunes, qu'en gros l'amitié avec les garçons c'est "plus simple" car ils font "moins d'histoires" (big-up à ma pote qui s'était tapé l'ex d'une de ses meilleures amies alors qu'elle vivait encore mal sa rupture et ma pote me disait "oui tu vois, elle me fait des histoires et veut plus me parler, ça serait pas arrivé avec un gars ce genre de crêpage de chignon" -- Bah c'est sûr meuf, un gars hétéro y'aurait eu des chances assez limitées que tu te tapes dans son dos son ex dont il s'est pas encore remis vu que t'es hétéro toi aussi
). Je sais que c'est une sorte de reproduction du discours sexiste ambiant, mais ça a toujours eu un impact assez limité sur moi. J'étais souvent saoulée d'entendre une pote me sortir ça (généralement assorti de "non mais avec toi c'est pas pareil car t'es pas comme ces meufs"), mais généralement, elles me révélaient cette position alors qu'on était déjà très potes donc ça ne remettait pas en cause notre relation. Quand une fille tenait ce discours avant qu'on devienne amies, je me disais juste "bah j'imagine qu'on sera pas potes du coup, tant pis". Et globalement, la plupart des mes amies accordent énormément de valeurs à l'amitié féminine ou sont complètement revenue de cette vision des choses à 30 ans passées.Mais là du coup, comme j'ai pas choisi ma coloc et qu'on est OBLIGEES de sociabiliser, ça me met super mal à l'aise de savoir qu'elle perçoit les choses comme ça. En plus, on est que 3 filles dans la coloc, mon autre coloc fille est beaucoup plus jeune et j'ai l'impression qu'elle est un peu dans cette phase de vie où on a l'impression qu'adopter certains codes du masculin sur certains trucs nous rend plus cools, ce qui n'est plus trop mon cas, donc j'ai vraiment l'impression que ma nouvelle coloc est beaucoup plus à l'aise mon autre coloc fille et avec les mecs qu'avec moi. Parfois, je l'entends rigoler aux éclats avec les autres et quand je me retrouve seule à seule avec elle, elle a l'air un peu gênée et distante. Enfin je sais pas comment expliquer, mais je l'entends être naturelle avec les autres et ensuite avec moi c'est comme si elle était polie de manière très sympa, mais pas vraiment elle-même.
Et franchement, ça me déroute vraiment beaucoup. Bon, y'a des moments, elle a l'air à l'aise avec moi, et en plus mon tic quand quelqu'un me met mal à l'aise, c'est que j'ai tendance à aller lui taper la discute et lui poser plein de questions sur lui. Souvent ça marche d'ailleurs, j'aime pas trop quelqu'un, ça me met mal à l'aise de pas l'aimer, donc je vais lui gratter l'amitié de manière tout à fait paradoxale et au final, j'arrive à passer par-dessus la barrière de la personne et je me dis "ah en fait elle est cool!" et nos relations se réchauffent. Donc j'ai un peu fait ça avec cette fille, et j'ai l'impression que ça l'a beaucoup détendue.
Mais malgré tout, je sens que les rapports sont pas les mêmes qu'avec les autres alors qu'elle ne les connait pas depuis très longtemps non plus.
Et comme on est genre H24 ensemble avec mes colocs, bah ça me stresse un peu. A tel point que tout à l'heure, je l'entendais dans sa chambre CHUCHOTER avec ma coloc fille et j'entendais pas ce qu'elle disait mais ça a commencé à me rendre parano. Et j'entendais des bribes de ce que disait l'autre coloc qui me connait mieux "oh non faut pas voir les choses comme ça... oui je comprends que tu puisses ressentir ça mais ELLE... non tu sais ELLE est plutôt... Je pense qu'ELLE voulait dire ça... non, non". Et comme bah elles ne connaissent qu'une fille en commun, moi, j'ai commencé à me dire que ça y est, ma coloc pense que je suis totalement dans la duplicité et prête à la poignarder dans le dos, et j'arrivais plus à me concentrer sur ce que je faisais, je me demandais de quoi elle pouvait bien se plaindre sur moi, qu'est-ce que j'ai pu faire pour la mettre mal à l'aise et qu'elle ait besoin d'en parler à quelqu'un?
Bon au final, j'ai bien vu que c'était fort peu probable qu'elle soit en train de parler de moi car bah ma chambre est juste à côté de la sienne et nos deux portes étaient grandes ouvertes, donc ça aurait pas été super malin de chuchoter sur moi la porte grande ouverte, et puis surtout vraiment, je pense ne rien lui avoir fait de méchant, à part avoir dit d'un ton un peu autoritaire que je préférais mettre un autre savon dans le porte-savon que celui qu'elle avait apporté car j'ai les mains sensibles ou ne pas l'avoir cru et avoir vérifié sur Google que les pigeons ramier étaient bien des pigeons alors qu'elle affirmait que c'étaient des colombes
Enfin bref, ya quand même peu de raison qu'après si peu de temps elle ait de quoi se plaindre de moi pendant 20 minutes en chuchotant Enfin voilà, je sais pas si vous avez déjà côtoyé ce genre de filles et comment vous le viviez
J'ai pas l'impression qu'elle rejette l'amitié féminine en soi car dans l'absolu, elle est très sympa avec moi, c'est juste que j'ai un "feeling" relativement juste sur les gens normalement, et je sens quand il y a une barrière. Et du coup sa distance plus son discours "les filles sont des traitresses en puissance", ça m'aide pas trop à me sentir à l'aise en sa compagnie
Bon je pense que ça va se dégeler tout seul, mais en plus, elle et ma coloc plus jeunes ont deux sujets de conversation préférés depuis qu'elle est arrivée : les mecs et le sexe. Et comment dire, c'est pas que ce sujet m'intéresse pas puisqu'évidemment je pense assidûment sur ce topic
. J'aime bien discuter de nos histoires avec mes amies ou avec vous, mais j'ai jamais été en mode "je veux pécho à tout prix" donc autant je peux faire des commentaires sur les mecs que je trouve BG, autant au bout d'un moment, j'ai plus trop de conversation quand j'ai l'impression que le but c'est de manger à tous les râteliers et de parler de n'importe quel mec pour parler de mec . Et le plus perturbant pour moi, c'est qu'autant elles vont parler des "formes de bites" des mecs en détail, autant elles racontent pas vraiment leurs histoires mignonnes, alors que moi ça m'intéresse quand même plus de parler de leurs dates que de la manière dont elles crient au lit quoi . Et à la limite parler de cul pourquoi pas, mais ça m'intéresse pas trop de parler de la taille des bites de manière comparative, je préfère partager des expériences précises Du coup même sur le truc "discussion de meufs", je me retrouve un peu mal à l'aise 
@MorganeGirly
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