Je ne passe pas sur ce topic en général, mais j'ai vu que @MorganeGirly avait écrit un message et j'aime bien te lire alors je suis venue
Et bien, j'aurais pu écrire le même message! Pendant deux ans j'ai vu deux psy différentes, mais c'était pas hyper intensif parce que c'est le service public et du coup c'était environs une séance toutes les deux semaines mais avec les vacances et tout je pense que j'ai fait environs 12 séances avec chacune (c'était des psy spécialisées en sexologie et thérapie de couple). Je suis un peu frustrée parce que j'ai l'impression de pas du tout avoir avancé, au final tout revenait au fait de "provoquer" des rencontres, et le fait que je sois lesbienne fait que soit je vais à des soirées LGBT (mais parfois c'est juste pas des soirées qui m'intéressent, là ou je vis c'est surtout des soirées en boîtes et j'aime pas trop ça), soit les app de rencontre, mais pareil j'aime pas trop.
J'ai l'impression d'avoir tourné en rond pendant deux ans pour en arriver au fait qu'il faut provoquer des rencontres et se mettre dans un état d'esprit "ouvert" Enfin il y en a une des deux qui a évoquer les TSA à plusieurs reprise alors que quand je lis les différentes description des TSA je vois pas du tout le match. Elle a évoqué ça quand j'ai dit que je comprenais pas trop comment les meufs que je rencontre sur les applis arrivent à savoir direct après un date qu'elles pourront jamais être amoureuses de moi alors qu'on a passé un moment sympa (selon moi). Perso autant des fois clairement c'est pas un bon match, autant des fois j'ai passé des supers chouettes moments et franchement avoir vu la personne une fois 2h je peux pas me prononcer là dessus, mais les autres oui et c'est ça qui me laisse perplexe
En plus à notre dernière scéance, j'avais dit que encore une fois j'étais pas hyper d'accord avec son histoire de TSA, qu'elle avait amené une première fois et j'avais déjà dit que je m'étais renseignée et que je comprenais pas trop cette évocation. Elle avait enfouis le sujet, puis était revenu dessus après quelques séances ou on parlait d’acquis en redisant qu'il devait y avoir une composante de neuroatypie dans mes difficultés relationnelles. Autant le diag de HPI avait été évoqué avec une autre psy mais pas concluant, néanmoins je me retrouve assez dans les descriptions, autant j'ai beau fouillé sur les TSA, je ne sais pas si je suis dans le déni ou si ma psy avait craqué mais je vois pas le rapport avec moi quoi Et pour moi dans sa tête c'était assez "acté" qu'il fallait fouillé de ce côté là, mais quand je lui ai reparlé de ça elle avait l'air surprise que je sois resté là dessus J'avais eu l'impression qu'elle expliquait mes difficultés relationnelles en amour par les TSA alors que moi j'ai l'impression que c'est plus du au fait que, pareil que toi, j'ai été harcelée à l'école, j'avais pas d'amis, j'ai pas eu tellement de marque d'amour de mes parents et j'ai eu des TCA qui m'ont fait ne pas avoir du tout confiance en moi jusqu'en début de vingtaine. Et après bah j'avais manqué un train sur les relations amoureuses et j'ai l'impression que je ne fais que courir derrière ce train mais qu'il s'éloigne de plus en plus et que c'est fini
Désolée pour le message un peu déprimant mais je suis dans une phase assez down par rapport à ça en ce moment et j'ai l'impression que personne me comprends, soit mes amis me sortent des platitudes "non mais t'inquiète, tu trouveras chaussure à ton pied, il faut juste pas trop y penser mais en même temps y penser beaucoup et séduire un peu et être sur Tinder et dans des soirées LGBT pour rencontrer une femme", soit ils me saoulent à louer mon autonomie et qu'ils admirent ça. Mais en fait plus ça va et plus je me dis que je suis pas si autonome que ça, j'ai juste jamais eu le choix, j'ai jamais pu compter sur personne d'autre que moi, forcément que je suis autonome j'aurais jamais pu fonctionner sinon.
En plus tous mes amis sont en couple et privilégie leur partenaire sur moi (je ne les blâme pas), donc je me sens seule... très seule. Heureusement que comme j'ai repris des études je suis avec des gens plus jeunes que moi, qui sont pas forcément en couple et je me sens moins comme une "outcast".
Mais bon bref, je suis pas trop convaincue par la thérapie, surement que j'ai pas trouvé la bonne psy, mais le temps et l'argent à investir me décourage un peu dans recommencer encore cette quête
Et bien, j'aurais pu écrire le même message! Pendant deux ans j'ai vu deux psy différentes, mais c'était pas hyper intensif parce que c'est le service public et du coup c'était environs une séance toutes les deux semaines mais avec les vacances et tout je pense que j'ai fait environs 12 séances avec chacune (c'était des psy spécialisées en sexologie et thérapie de couple). Je suis un peu frustrée parce que j'ai l'impression de pas du tout avoir avancé, au final tout revenait au fait de "provoquer" des rencontres, et le fait que je sois lesbienne fait que soit je vais à des soirées LGBT (mais parfois c'est juste pas des soirées qui m'intéressent, là ou je vis c'est surtout des soirées en boîtes et j'aime pas trop ça), soit les app de rencontre, mais pareil j'aime pas trop.
J'ai l'impression d'avoir tourné en rond pendant deux ans pour en arriver au fait qu'il faut provoquer des rencontres et se mettre dans un état d'esprit "ouvert" Enfin il y en a une des deux qui a évoquer les TSA à plusieurs reprise alors que quand je lis les différentes description des TSA je vois pas du tout le match. Elle a évoqué ça quand j'ai dit que je comprenais pas trop comment les meufs que je rencontre sur les applis arrivent à savoir direct après un date qu'elles pourront jamais être amoureuses de moi alors qu'on a passé un moment sympa (selon moi). Perso autant des fois clairement c'est pas un bon match, autant des fois j'ai passé des supers chouettes moments et franchement avoir vu la personne une fois 2h je peux pas me prononcer là dessus, mais les autres oui et c'est ça qui me laisse perplexe
En plus à notre dernière scéance, j'avais dit que encore une fois j'étais pas hyper d'accord avec son histoire de TSA, qu'elle avait amené une première fois et j'avais déjà dit que je m'étais renseignée et que je comprenais pas trop cette évocation. Elle avait enfouis le sujet, puis était revenu dessus après quelques séances ou on parlait d’acquis en redisant qu'il devait y avoir une composante de neuroatypie dans mes difficultés relationnelles. Autant le diag de HPI avait été évoqué avec une autre psy mais pas concluant, néanmoins je me retrouve assez dans les descriptions, autant j'ai beau fouillé sur les TSA, je ne sais pas si je suis dans le déni ou si ma psy avait craqué mais je vois pas le rapport avec moi quoi Et pour moi dans sa tête c'était assez "acté" qu'il fallait fouillé de ce côté là, mais quand je lui ai reparlé de ça elle avait l'air surprise que je sois resté là dessus J'avais eu l'impression qu'elle expliquait mes difficultés relationnelles en amour par les TSA alors que moi j'ai l'impression que c'est plus du au fait que, pareil que toi, j'ai été harcelée à l'école, j'avais pas d'amis, j'ai pas eu tellement de marque d'amour de mes parents et j'ai eu des TCA qui m'ont fait ne pas avoir du tout confiance en moi jusqu'en début de vingtaine. Et après bah j'avais manqué un train sur les relations amoureuses et j'ai l'impression que je ne fais que courir derrière ce train mais qu'il s'éloigne de plus en plus et que c'est fini
Désolée pour le message un peu déprimant mais je suis dans une phase assez down par rapport à ça en ce moment et j'ai l'impression que personne me comprends, soit mes amis me sortent des platitudes "non mais t'inquiète, tu trouveras chaussure à ton pied, il faut juste pas trop y penser mais en même temps y penser beaucoup et séduire un peu et être sur Tinder et dans des soirées LGBT pour rencontrer une femme", soit ils me saoulent à louer mon autonomie et qu'ils admirent ça. Mais en fait plus ça va et plus je me dis que je suis pas si autonome que ça, j'ai juste jamais eu le choix, j'ai jamais pu compter sur personne d'autre que moi, forcément que je suis autonome j'aurais jamais pu fonctionner sinon.
En plus tous mes amis sont en couple et privilégie leur partenaire sur moi (je ne les blâme pas), donc je me sens seule... très seule. Heureusement que comme j'ai repris des études je suis avec des gens plus jeunes que moi, qui sont pas forcément en couple et je me sens moins comme une "outcast".
Mais bon bref, je suis pas trop convaincue par la thérapie, surement que j'ai pas trouvé la bonne psy, mais le temps et l'argent à investir me décourage un peu dans recommencer encore cette quête