@MorganeGirly
Déjà, je n'avais pas vu tes questions à la fin du message où tu m'as mentionnée...
En fait je ne saurais pas trop quoi répondre exactement car mes besoins en terme de psy ont changé avec le temps. Quand j'étais jeune, je détestais les approches frontales car je me depréciais beaucoup (du fait d'une grosse dépression) (ce qui montre que l'approche de ta nouvelle psy n'a aucun sens car une personne dépressive est souvent passive face à son état et très fragile par rapport aux retours des autres mais bon !), je prenais les remarques assez mal et j'avais surtout besoin de réassurance et d'optimisme. Aujourd'hui au contraire je suis prête à entendre des choses plus "honnêtes" et plus fortes, mais ça reste dans une certaine limite, car si j'adhère toujours beaucoup à la thérapie je ne veux pas non plus en chier.
Alors sinon, euh, pour ta nouvelle thérapeute, comment dire... Je suis désolée pour toi que tu aies eu deux si mauvaises expériences ! Malheureusement les psys pourris existent. Une fois il y en a une qui, après avoir beaucoup parlé avec moi de mon manque de confiance en mon physique, quand j'ai dit que j'étais une personne drôle et que j'utilisais beaucoup l'humour, avait répondu "forcément, pour compenser", avec un air du genre "quelle évidence". Je l'avais tellement mal pris qu'aujourd'hui je m'en souviens encore, à la fois parce que je me demandais si elle n'était pas en train de me sous-entendre que j'avais réellement un physique ingrat, et si non, parce que je trouvais odieux de me résumer si simplement avec un air de je sais tout.
Pour côtoyer des psys dans ma vie pro et perso, donc, je pense vraiment que c'est une discipline tellement vaste en terme de courants théoriques et de personnalités qu'il y en a sûrement beaucoup de "nuls".
Vraiment, je n'arrive pas à comprendre comment on peut dire à quelqu'un qu'on ne peut pas l'aider pour ces raisons là et de cette manière là, comment on peut laisser quelqu'un repartir de son bureau découragée et sans contacts avec d'autres pros. Ne pas savoir exactement pourquoi on consulte, ne pas prendre tout de suite tous les conseils donnés (et en plus ses conseils sont merdiques, c'est quoi le délire sur la tête et le coeur...), ne pas savoir comment se dépatouiller de sa vie, c'est juste normal et c'est ce que doivent raconter la plupart des gens en début de thérapie. Son approche est juste lunaire. En plus son discours est plein de poncifs de dev personnel, il fallait qu'elle fasse coach plutôt que psy, elle n'est pas là pour aider des personnes dépressives, anxieuses ou schizophrènes ou j'en passe à devenir la meilleure version d'eux-mêmes, elle est là pour les aider, les soigner ! C'est quoi cette vision de la psychologie ? Je me demande dans quel pays tu es du coup ! Et quelles ont été ses études puis sa pratique. Elle est mise en difficulté par quelque chose de très simple et basique... Comment elle m'aurait reçue les jours où j'étais pleine d'idées suicidaires et où ma dépression me clouait au lit ? Elle m'aurait dit que je ne voulais pas changer ? C'est juste horrible, le pire qu'on puisse dire à quelqu'un qui demande de l'aide psychologique !
Ne perd en tout cas pas espoir, là où je vis j'ai fait plusieurs expériences négatives avant de trouver ma psychologue et ma psychiatre actuelles qui sont vraiment chouettes. Si un jour le courant passe bien avec l'une d'entre elles, peut-être même que tu pourras parler de ces expériences pour clarifier dès le début les bases.
Déjà, je n'avais pas vu tes questions à la fin du message où tu m'as mentionnée...
En fait je ne saurais pas trop quoi répondre exactement car mes besoins en terme de psy ont changé avec le temps. Quand j'étais jeune, je détestais les approches frontales car je me depréciais beaucoup (du fait d'une grosse dépression) (ce qui montre que l'approche de ta nouvelle psy n'a aucun sens car une personne dépressive est souvent passive face à son état et très fragile par rapport aux retours des autres mais bon !), je prenais les remarques assez mal et j'avais surtout besoin de réassurance et d'optimisme. Aujourd'hui au contraire je suis prête à entendre des choses plus "honnêtes" et plus fortes, mais ça reste dans une certaine limite, car si j'adhère toujours beaucoup à la thérapie je ne veux pas non plus en chier.
Alors sinon, euh, pour ta nouvelle thérapeute, comment dire... Je suis désolée pour toi que tu aies eu deux si mauvaises expériences ! Malheureusement les psys pourris existent. Une fois il y en a une qui, après avoir beaucoup parlé avec moi de mon manque de confiance en mon physique, quand j'ai dit que j'étais une personne drôle et que j'utilisais beaucoup l'humour, avait répondu "forcément, pour compenser", avec un air du genre "quelle évidence". Je l'avais tellement mal pris qu'aujourd'hui je m'en souviens encore, à la fois parce que je me demandais si elle n'était pas en train de me sous-entendre que j'avais réellement un physique ingrat, et si non, parce que je trouvais odieux de me résumer si simplement avec un air de je sais tout.
Pour côtoyer des psys dans ma vie pro et perso, donc, je pense vraiment que c'est une discipline tellement vaste en terme de courants théoriques et de personnalités qu'il y en a sûrement beaucoup de "nuls".
Vraiment, je n'arrive pas à comprendre comment on peut dire à quelqu'un qu'on ne peut pas l'aider pour ces raisons là et de cette manière là, comment on peut laisser quelqu'un repartir de son bureau découragée et sans contacts avec d'autres pros. Ne pas savoir exactement pourquoi on consulte, ne pas prendre tout de suite tous les conseils donnés (et en plus ses conseils sont merdiques, c'est quoi le délire sur la tête et le coeur...), ne pas savoir comment se dépatouiller de sa vie, c'est juste normal et c'est ce que doivent raconter la plupart des gens en début de thérapie. Son approche est juste lunaire. En plus son discours est plein de poncifs de dev personnel, il fallait qu'elle fasse coach plutôt que psy, elle n'est pas là pour aider des personnes dépressives, anxieuses ou schizophrènes ou j'en passe à devenir la meilleure version d'eux-mêmes, elle est là pour les aider, les soigner ! C'est quoi cette vision de la psychologie ? Je me demande dans quel pays tu es du coup ! Et quelles ont été ses études puis sa pratique. Elle est mise en difficulté par quelque chose de très simple et basique... Comment elle m'aurait reçue les jours où j'étais pleine d'idées suicidaires et où ma dépression me clouait au lit ? Elle m'aurait dit que je ne voulais pas changer ? C'est juste horrible, le pire qu'on puisse dire à quelqu'un qui demande de l'aide psychologique !
Ne perd en tout cas pas espoir, là où je vis j'ai fait plusieurs expériences négatives avant de trouver ma psychologue et ma psychiatre actuelles qui sont vraiment chouettes. Si un jour le courant passe bien avec l'une d'entre elles, peut-être même que tu pourras parler de ces expériences pour clarifier dès le début les bases.
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