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Bilan de mars : beaucoup de BD et je suis (un peu) sortie de mon trio d'origines France/RU/EU, ouf! 16 livres qui entrent dans le cadre du challenge.
1. Un livre d’un·e auteur·ice dont tu n’a jamais rien lu 3 grammes, Jisue Shin (Corée du Sud)
L’héroïne, jf très ordinaire, découvre qu'elle a un cancer. On la suit sur un an, de l'apparition des premiers symptômes à la rémission, en passant par des erreurs de diagnostic, des opérations et des hospitalisation. L'ennui ressenti à l'hôpital, le rythme qu'elle finit par prendre (l'obsession pour la TV).
5. Un livre qui se déroule dans un pays froid Le rouge vif de la rhubarbe, Auður Ava Ólafsdóttir (Islande)
Je craignais un roman à l'originalité laborieuse mais le titre m'a induite en erreur. L'intrigue n'est pas très resserrée mais j'ai apprécié l'efficacité dans le rendu des personnages, avec chacun sa particularité. La nature est présente mais jamais romantique : les descriptions sont vives.
6. Un livre emprunté (bibliothèque, ami·e, famille…) I'm every woman, Liv Stromquist (Suède)
L'hétérosexualité : pas une très bonne idée si on est une femme. Ca marche quand même vachement mieux pour les mecs, cette histoire.
17. Un roman d'une autrice Japonaise La papeterie Tsubaki, Ito Ogawa (... Japon )
Une agréable lecture même si j'ai mis du temps à accepter la lenteur du rythme proposé par l'autrice, qui s'étale sur un peu plus d'une année. J'ai apprécié le temps accordé aux descriptions de paysages, d'objets, de nourriture. Les éditions Picquier ont reproduit les lettres écrites en caractères japonais : c'était joli. Le travail de traduction a du être particulièrement ardu : la narratrice réfléchit sur la symbolique de caractères japonais, ce qu'il faut rendre en français...
25. Un livre écrit par un•e auteur•ice LGBT+ The last Romeo, Justin Myers.
Découvert via son blog. Une comédie romantique sympathique sans plus qui promène son héros, récemment libéré d'une relation maltraitante psychologiquement, de rencontres en rencontres. J'étais un peu jalouse de sa capacité à se taper plein de monde, pour être honnête. Les limites inhérentes au genre s'appliquent ici : les autres personnages ressemblent un peu à des bonhommes bâtons.
26. Un essai feministe Dans le palais des miroirs, Liv Stromquist
J'ai trouvé la structure plus travaillée que les autres ouvrages que j'ai lu d'elle ce mois-ci. A l'ère des réseaux sociaux, bon courage pour avoir un rapport satisfaisant à son propre corps quand on est bombardée par l'esthétique du lisse (je suis si contente de ne pas avoir instagram, et la frustration de ne plus pouvoir scroller sur des comptes de fitgirls pendant des heures ou presque en me sentant sous-dotée en terme de capital esthétique est compensée par les points d'estime de moi que cela me fait gagner, apparemment). Elle parle par mal du désir mimétique théorisé par René Girard. Que l'on se confonde en admiration devant les fesses de K Jenner ou qu'on critique sa superficialité, on ne lui échappe pas.
29. Un livre écrit après 2010 Solutions and Other Problems, Allie Brosh
J'avais tellement aimé Hyperbole and a half. Malheureusement, je trouve que le livre ne marche pas. Il y a comme un problème de structure et je ne l'ai pas trouvé drôle. Ou alors, tellement moins drôle que son œuvre précédente. J'avais l'impression qu'elle essayait de refaire une recette qui avait marché.
37. Une relecture En Silence, Audrey Spiry
Je l'avais lu en 2018 et encore avant je pense. Il y a quelques BD qui me restent en tête longtemps après leur lecture et celle-ci en fait partie. L'intrigue est simple (on suit une sortie canyoning) mais elle ouvre sur des profondeurs insoupçonnées, ce qui est joliment mis en images (couleurs profondes, aplats de couleurs, densité pigmentaire).
45. Un livre écrit par un·e auteur·ice qui est connu·e pour autre chose (journaliste, sportif·ve…) Kiffe ta race, R Diallo & Grace Ly
J'apprécie l'émission, j'ai donc décidé d'acheter le livre. Le budget correction/relecture devait être serré, c'est dommage. Sans cela, le propos est clair et accessible, percutant. Il est proposé de telle sorte à ce qu'on puisse facilement réutiliser des arguments dans le cadre d'une discussion sur : le voile, les footballers qui sont français quand ils gagnent, des racailles quand ils perdent, les hommes asiatiques qui ne seraient pas attirants, les femmes asiatiques qui seraient plus féminines et donc désirables, le soit-disant racisme anti-blanc, etc. Il faudrait que je le prête, tiens.
47. Une BD/roman graphique historique Un été sans maman, Grégori Panaccione
On revient sur une tragique histoire de naufrage qui a eu lieu au large de l'Italie un peu après la IIGM. On suit une adorable petite héroine qui passe les vacances d'été chez un gentil couple italien. Personne ne parle la langue de l'autre mais la communication réussit... parfois. La petite fille entre en contact avec l'âme d'un des naufragés et ça part un peu dans le n'importe quoi. J'ai eu du mal à suivre l'architecture du récit, un peu trop baroque à mon goût.
Les images sont absolument adorables quand on est dans le présent. Elles deviennent bizarres et onirico-kitsch discutable quand passé et présent se mêlent.
54. Un livre publié dans les années 2000 Transat, Aude Picoult (2009)
Quel sens donner à sa vie quand son travail est décevant, la vie parisienne chère et les gens contrariants ? Aude décide de traverser l'océan sur un voilier et donne envie de faire pareil. Elle se pose des questions qui trouveront écho chez la plupart des trentenaires occidentales appartenant à la classe moyenne. J'ai beaucoup aimé, du coup.
56. Un recueil de nouvelles Comme tous les après-midis, Zoya Pirzad (Iran)
Je trouvais l'univers décrit dans ces courtes nouvelles (rarement plus de quatre pages) un peu claustrophobe : les héroïnes sont la plupart des temps des femmes au foyer qui se consacrent à celui-ci. Elles quittent la maison pour aller au jardin et faire les magasins. La violence et la loufoquerie font irruption en fin de recueil et j'en suis reconnaissante.
61. Une BD/roman graphique qui parle de LGBTQIA+ Mes années hétéro, Hugues Barthe
Pas vraiment convaincue par cette BD, qui m'a laissée en dehors du récit. Pourtant, l'enfance normande, le parcours de transfuge de classe auraient pu m'intéresser. Et l'idée de cette vie au placard m'avait aussi questionnée : est-ce que les personnes savaient quelle était leur sexualité ou non ? Se mentaient-elles aussi à elles-mêmes ? J'aurais bien aimé avoir l'autre côté de l'histoire : qu'a traversé son ex-femme ? Et ses filles ?
70. Une histoire d’amour (pas forcément amoureuse) Vingt-quatre heures d'une femme sensible, Constance de Salm
Lettres d'une religieuse portugaise sauce 19è siècle : c'est moins bien. L’héroïne a le sang un peu trop bleu pour vraiment m'intéresser, les émotions ont vieilli. Ce que j'ai trouvé le plus intéressant était la place (marginale) des domestiques dans l’œuvre, donc bon...
73. Un livre à la couverture moche Grandeur & Décadence, Liv Stomquist (Suède)
Un peu le bordel, on sent la colère de l'autrice envers les élites financières qui sont en train de tout casser et s'en sortent très bien, surtout de situations qui ont pour origine leur incurie (crise des subprime de 2008 : non seulement nos impôts les ont remis à flots, mais en plus ils ont fait de l'argent sur le dos des perdants de la crise). Ca donne envie de cramer des riches en utilisant un livre d'Ayn Rand en guise d'allume-feu.
76. Un livre qui fait partie du Rory Gilmore reading challenge
Orgueil et Préjugés, J. Austen.
Une re-re-re... lecture. Je le lis à peu près tous les deux ans. Là, en audio. Cela m'a mis le nez sur certains détails que j'aurais sans doute ignorés de moi-même. L'écoute religieuse du podcast The Thing about Austen a permis d'agréables allers-retours entre l’œuvre et le commentaire auquel se livraient les créatrices du podcast et leurs invité·es.
1. Un livre d’un·e auteur·ice dont tu n’a jamais rien lu:Must I Go, Yiyun Li
Lilia, quatre-vingts ans, annote le journal d'un ancien amant pour le remettre à sa fille après sa mort. Le roman est donc un assemblage du journal et des commentaires de Lilia, qui a beaucoup vécu et transmet un peu de sa sagesse avant de partir. L'amant qui écrit le journal est très peu attachant, mais Lilia (qui ne fait qu'une très très brève apparition dans le dit journal d'ailleurs) compense largement avec son humour cynique et ses très beaux commentaires sur l'existence. Je me suis surprise à surligner quelques passages, que j'ai trouvé particulièrement touchants.
5. Un livre qui se déroule dans un pays froid:Karitas Untitled, Kristín Marja Baldursdóttir
Karitas est une artiste peintre qui tente de vivre de sa passion en pleine Islande rurale des années 1920. Les obstacles dus à son genre (mariage, maternité...) viennent s'accumuler et retarder sans cesse le succès artistique qu'elle convoite tant. C'était un roman au rythme lent, assez contemplatif, mais que j'ai lu au bon moment. Les descriptions de l'Islande et de ses paysages ont quelque chose de très apaisant, qui vient contraster avec les difficultés contre lesquelles l'héroïne doit sans cesse lutter.
6. Un livre emprunté (bibliothèque, ami·e, famille…):If We Were Villains, M. L. Rio
Une excellente amie à moi, qui partage en plus la plupart de mes goûts littéraires, m'a prêté ce livre en sachant que j'avais adoré The Secret History de Donna Tartt. L'histoire est effectivement, très très similaire, mais ne m'a pas autant séduite - la structure et la langue de l'autrice ont du mal à se hisser au même niveau que celles de Donna Tartt, sans grande surprise. Malgré tout, il y a quelque chose dans cette histoire qui m'a littéralement (!) rendue malade d'angoisse. J'en dormais plus, mangeais plus, et je me suis hâtée de terminer ma lecture pour mettre un terme à cette torture. Ce qui est étonnant c'est que The Secret History m'avait mise dans le même état - il doit y avoir quelque chose dans ces récits qui me touche particulièrement...
17. Un roman d'une autrice Japonaise:Kitchen, Banana Yoshimoto
Kitchen est un très court roman en deux parties (suivi d'une nouvelle sur le même thème) qui parle de reconstruction après le deuil. C'est à la fois doux et mélancolique, un petit moment de poésie.
36. Un livre qu’on t’a recommandé:Lautrec, Matthieu Mégevand
Il y a quelque chose qui m'a profondément blasée avec ce livre (dans mes notes, j'ai juste marqué "pfff" comme réaction à chaud! Je crois que ça dit tout). Je connais très bien Lautrec, autant sa vie que son œuvre, mais la seconde m'intéresse bien plus que la première (son existence est navrante au possible: un fils de bonne famille qui va s'encanailler à Montmartre pour y devenir artiste, blablabla...). Bref une biographie romancée sur un mec blanc cis par un autre mec blanc cis, ça m'a pas filé la chair de poule, on s'en doute.
37. Une relecture:Tokyo, Mo Hayder
En voilà un de livre, qui m'a bien filé la chair de poule quand je l'ai lu la première fois (c'était il y a un peu de plus de 10 ans!). Il m'avait tellement terrifiée que je pouvais encore en décrire certaines scènes très précisément une décennie plus tard. Je me suis dit que comme j'avais un peu mûri (et beaucoup lu!) entre temps, je serais sans doute moins choquée en le relisant. Et bien non, la mayonnaise a de nouveau pris! Ce thriller contient tout ce que l'humanité a de plus révoltant... La liste des trigger warnings à y rattacher est longue comme mon bras, mais si vous êtes bien accrochées et dans le bon mood, je conseille quand même, c'est magistralement mené comme intrigue.
49. Un livre d'aventure:Treasure Island, Robert Louis Stevenson
Un roman d'aventure qui m'a complètement laissée de marbre. Il a eu le mérite de me montrer à quel point mon vocabulaire maritime en anglais était lamentable.
Bilan: 20/75 Lecture en cours:Poésies philosophiques, Louise Ackermann
10. Un livre dont le titre contient un nom de lieu :L'espionne de Berlin, de Mandy Robotham
Etant une passionnée de tout ce qui se rapport à la WW2, j'ai adoré. On y suit une jeune journaliste anglaise plongée dans le Berlin pré-guerre en 1938. Propagande, fausses accusations, enquêtes, etc... Passionnant.
11. Le premier livre d'un auteur : Le chat du Bibliothécaire, tome 1 : Succès Mortel; de Miranda James (pseudonyme de Dean James)
Mon coup de coeur de ce mois de mars. On suit ici un bibliothécaire qui mène l'enquête sur le meurtre d'un ancien camarade de classe. C'est très bien écrit, les sentiments des personnages sont très bien retranscrits. Et le petit plus : Diesel, le main coon du bibliothécaire, dont on suit également toutes les mimiques .
75. Un roman écrit à l'époque victorienne :Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll.
J'ai gagné ce livre à un concours, je suis contente d'avoir pu le lire car il s'agit d'un classique. Mais comme le dessin animé, c'est complètement perché et on se demande tout le temps Mais...Pourquoi? What? Kesako? . Heureusement, c'est court et ça se lit très rapidement.
Le film est aussi perché mais bon ça correspond entièrement à la filmographique du grand Tim Burton
Bon eh bien, on arrive à 8/50 Lectures en cours :Central Park de G. Musso, et L'art du calme intérieur de E. Tolle.
Bilan de février et mars, bien dans les temps donc (mais je poste quand même en espérant que ça me remotivera, j'ai quasi pas lu depuis un mois...)
11. Le premier livre d’un·e auteur·ice : Alix Garin, Ne m’oublie pas
Super touchant, je recommande !
14. Un livre qui se déroule dans un pays que tu n’as jamais visité : Virginie Ollagnier et Carole Maurel, Nellie Bly. Dans l’antre de la folie
15. Un livre dont tu trouves la couverture magnifique : J. M. Barrie, Xavier Deutsch et Quentin Gréban, Peter Pan
C'est pas juste la couverture qui est magnifique, c'est toutes les illustrations qui sont juste sublimes
19. Un livre dont l’histoire se déroule dans un endroit (pays, ville, région) que tu connais/que tu as déjà visité : Riad Sattouf, Les cahiers d’Esther t.5 : Histoires de mes 14 ans 83. Un album jeunesse : Riad Sattouf, Les cahiers d’Esther t.6 : Histoires de mes 15 ans
Toujours aussi bon !
29. Un livre écrit après 2010 : Fabien Toulmé, L’odyssée d’Hakim 1 : de la Syrie à la Turquie 36. Un livre qu’on t’a recommandé : Fabien Toulmé, L’odyssée d’Hakim 2 : de la Turquie à la Grèce 100. Un tome 3 : Fabien Toulmé, L’odyssée d’Hakim 3 : de la Macédoine à la France
A lire d'urgence, vu le sujet (la "crise" des migrant.e.s) je trouve que ce récit est d'utilité public. Extrêmement bien raconté et super touchant.
27. Une bande-dessinée ou un roman graphique : Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil, L’âge d’or vol.1
Là aussi, des illustrations incroyables ! 80. Un livre dont le nom de l’auteur·ice commence par la lettre P : Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil, L’âge d’or vol. 2
42. Un livre acheté sans connaître l’histoire et sans lire la quatrième de couverture : Cécile Brun et Olivier Pichard, La fête des ombres t.1
Pris au bol dans les étalages de la biblio parce que la couverture me plaisait et j'ai bien aimé (par contre le tome 2 est dispo nulle part )
44. Un livre qui a reçu un prix : Timothée Le Boucher, Ces jours qui disparaissent
J'ai trouvé que ça mettait du temps à démarrer, mais le dénouement final vaut le détour (même si ça fout bien le blues...)
47. Une BD/roman graphique historique : Wilfrid Lupano et Stéphane Fert, Blanc autour
Mon seul regret, c'est que j'ai trouvé que c'était un peu trop court. J'aurais bien voulu en savoir plus sur l'histoire (vraie) derrière cette BD.
48. Une biographie : José-Louis Bocquet et Catel, Joséphine Baker
Je ne connaissais de Joséphine Baker que ce qu'en avait brièvement dit Pénélope Bagieu dans Les Culottées, c'était donc sympa d'en apprendre plus sur son parcours incroyable.
54. Un livre publié dans les années 2000 : Cyril Pedrosa, Trois Ombres
J'aime définitivement beaucoup les dessins de Cyril Pedrosa, et j'ai trouvé l'histoire un peu brouillon mais très poétique et touchante.
87. Un livre avec un titre poétique : Elène Usdin, René.e aux bois dormants
Un peu trop... "perché" pour moi je pense. Je suis un peu passée à côté même si j'ai trouvé la thématique abordée très intéressante (le rapt des enfants amérindiens - je ne connaissais pas du tout).
97. Un récit de vie : Julie Dachez et Mademoiselle Caroline, La différence invisible
Récit d'une jeune femme qui a du mal à trouver sa place dans la société et qui découvre qu'elle est en fait autiste. Ca ne m'a rien appris sur le sujet mais j'ai trouvé que ça permettait bien de se mettre à sa place et j'y ai retrouvé certains des jeunes avec lesquels je travaille
@Artifice c'est gentil pour l'info
En fait ce qui me gonfle surtout c'est que j'avais emprunté le 1er tome à la biblio et je voulais faire pareil pour la suite (j'achète déjà trop de livres ), mais aucune biblio de ma ville n'a le 2ème tome dispo au prêt...
Mais si ça ne change pas d'ici quelques temps (après tout la parution est encore fraîche) je l'achèterai, effectivement.
Je peux enfin cocher une des catégories les plus difficiles pour moi, la n°20 : Un roman d'une autrice japonaise. C'est compliqué de trouver un endroit qui m'attire moins que le Japon, Le jardin arc-en-ciel de Ito Ogawa est le seul bouquin de fiction japonais qui me donnait envie, je le voyais régulièrement recommandé depuis des années, tout en me méfiant un peu... Eh bien ce n'est clairement pas ma tasse de thé, j'ai dû me forcer à finir, clairement, si ce n'était pas pour le challenge et pour une catégorie où je n'ai AUCUN remplaçant potentiel, j'aurais laissé tomber ce roman à un tiers de l'histoire.
33. Un livre qui fait partie d’une saga : Le tailleur de pierre – Camilla Lackberg ♡
Ce roman est le troisième tome de la série policière qui se déroule à Fjällbacka. Une petite fille est retrouvée noyée en mer mais on constate qu’il y a de l’eau douce savonneuse dans ces poumons. Qui peut en vouloir à une enfant au point de la tuer ? Dans ce livre, on retrouve Erica Falck qui a du mal a trouvé sa place de mère, et Patrik Hedström, qui enquête sur l’affaire. J’ai beaucoup aimé l’alternance entre les passages dans le présent et les sauts dans les années 1920. L’histoire tourne entre querelles de voisinages et secrets de famille. J’ai adoré retrouver l’ambiance de la petite ville de Fjällbacka et les personnages récurrents. L’enquête est très bien amenée, pleines de rebondissements et j’ai été tenue en haleine tout le livre. C’est, pour l’instant, mon tome préféré de la saga.
97. Un récit de vie : Il fallait que je vous le dise – Aude Mermilliod ♡
Dans cette BD, l’autrice nous parle de son avortement : de l’avant et de l’après, des doutes et de ses émotions. Le récit est d’une grande sincérité sans être larmoyant. La deuxième partie de livre est consacrée à Martin Winckler, médecin et auteur du Chœur des femmes. On en apprend plus sur ce qui l’a conduit à pratiquer des IVG. Cette BD de témoignages est très belle, touchante et sincère.
36. Un livre qu’on t’a recommandé : Les orageuses – Marcia Burnier
Ce livre est un récit féministe, un cri de rage des femmes victimes de viol. Face à l’inaction de la justice, un gang de meufs décide de faire justice elles-mêmes et d’aller saccager les appartements de leurs violeurs. J’ai trouvé ce livre à la fois puissant et révoltant.
98. Un livre qui parle de psychologie / santé mentale : La remplaçante – Sophie Adriansen & Mathou
Cette BD aborde un sujet souvent tabou : la dépression post-partum. Marketa est enceinte, elle et son compagnon sont ravi de cette nouvelle mais l’accouchement et la suite ne vont pas se passer comme prévu. Où est l’instinct maternel que devrait éprouver tout mère ? Marketa ne le ressent pas, elle a beaucoup de mal à trouver sa place de mère. J’ai beaucoup aimé cette BD autobiographique chargée en émotions, les autrices déculpabilisent les mères : chacune fait de son mieux.
25. Un livre écrit par un•e auteur•ice LGBT+ : Felix ever after – Kacen Callender
Felix est un jeune homme noir, queer et trans et il s’interroge sur son identité : pas facile d’avancer dans la vie quand on ne sait pas qui l’on est… On le suit, lui et sa bande de potes, dans un lycée d’art de New-York. Il est très proche d’Ezra, son meilleur ami, fils d’une riche famille. Tous les personnages sont LGBTQ+ et leurs préoccupations sont celles d’adolescents, des amitiés qui se tissent, des amours qui surprennent, … J’ai trouvé l’histoire agréable, l’écriture est assez pédagogique / didactique : certains propos ou dialogues sont militants et explicatifs, parce que la transidentité a encore besoin d’être ‘’expliquée’’. Le livre s’adresse à un jeune public (collège / lycée) et peut permettre à des adolescents de s’identifier à des personnages queers, peu présents dans les livres.
3. Un livre qui traîne dans ta bibliothèque ou ta P.A.L depuis plus de 6 mois : Sliver de Ira Levin
6. Un livre emprunté (bibliothèque, ami·e, famille…) : Femmes en colère de Mathieu Menegaux
Les explications du fonctionnement du procès étaient un peu trop présentes parfois même si je comprends que c'était nécessaire pour bien tout saisir.
18. Un livre qui parle de livres ou de lecture: Et à la fin, ils meurent de Lou Lubie
De belles couleurs et illustrations et très drôle
22. Un livre qu'on t'a offert :Le chant d’Achille de Madeline Miller
Totalement emportée par le récit, c'était magnifique
46. Un livre young adult : Queen Kong de Hélène Vignal
54. Un livre publié dans les années 2000 :Règles douloureuses de Kopano Matlwa
71. Un livre qui réécrit l’Histoire (et si Hitler avait réussi le concours des Beaux-Arts..?) : Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick
Je suis passée à côté, impossible de comprendre le monde qui est décrit, de bien saisir tous les enjeux politiques.
86. Un livre où l’art a une place importante : Au cœur de la violence de E. Louis et T . Ostermeier
Un peu fouillis au niveau de la narration, les passages d'un personnages à ses pensées m'ont perturbée.
96. Un roman de SFFF écrit par un·e auteur·ice français·e : Viendra le temps du feu de Wendy Delorme
J'ai adoré les personnages. Gros côté anxiogène quand même.
Deux dernières lectures achevées :
33. Un livre de moins de 200 pages : Ne me libère pas, je m'en charge, une petite anthologie de textes féministes, avec une introduction de Clémentine Autain. Je l'ai lu d'une traite parce que je devais le rendre à la bibliothèque le jour même et que vu qu'il était tout petit, je me disais que j'avais le temps et autant faire passer les "gros" avant (j'ai clairement eu les yeux plus gros que le ventre, j'ai dû prolonger mon emprunt de deux bouquins, et il faudra que j'en ré-emprunte un pour le terminer !), mais ce n'est pas une super stratégie pour ce genre de bouquin, j'aurais aimé avoir le temps de ne pas enchaîner chaque texte.
13. Un livre dont le titre contient un nom de lieu : Sigmaringen, de Pierre Assouline. Pas exactement ce à quoi je m'attendais (je m'étendrai plus sur mon avis sur le topic "Que lisez-vous en ce moment ?"), mais je l'ai trouvé vraiment parfait pour cette catégorie : le lieu prend vie, le narrateur fait presque partie des meubles.