J'ai un peu de mal à expliquer mon cas.
A priori, je ne suis pas tellement quelqu'un qui manque de confiance en soi : si il faut quelqu'un pour aller parler à la directrice, ce sera moi. si je veux faire quelque chose, je me dis que je sais le faire, et hop faisons-le.
Mais d'un autre côté, je suis la première à me taxer de pathétique. C'est un adjectif que j'utilise tellement souvent pour me qualifier qu'une amie m'a même interdit de le faire en sa présence, sinon elle râle. J'ai la perpétuelle impression d'être une grosse quiche, incapable d'avoir une conversation normale avec qui que ce fût, particulièrement idiote, et dotée de tous les défauts de la Terre (c'est dire à quel point je dresse un portrait flatteur de ma petite personne).
Je sais bien qu'on ne peut pas avoir tous les défauts du monde, mais je pense aussi que quand il s'agit de moi-même, je suis trop critique, peut-être trop perfectionniste. Par exemple, si je critique quelqu'un, je suis du genre à aller m'excuser auprès de la personne concernée (qui n'en a rien su, qui n'en aurait jamais rien su et qui n'en a probablement rien à faire) et à m'en vouloir toute la journée parce que selon moi, c'est pas bien de critiquer dans le dos...alors que c'est quelque chose que je pardonne aux autres (dans une certaine limite quand même).
C'est vraiment ambigü comme situation parce que si quelqu'un me fait un reproche, je le prends bien, mais sans pour autant faire "ouiii tu as raison" de but en blanc. Je pèse le pour et le contre, le plus objectivement possible, sans me dire que je suis une quiche. J'ai vraiment l'impression que, quand je suis toute seule avec moi-même, je m'invente et m'exagère plein de défauts (y'en a plein qui sont sûrement vrais et pas exagérés, hein) parce que quand je demandais à mes copines dans nos réunions *pafdanslepifonditnos4vérités*, à moi on ne me disait jamais rien. "Ah non Mathilde, on voit pas. A part que tu te critiques tout le temps et que tu critiques pas les autres assez". Je pense que je me suis dit que si elles voulaient pas me dire, c'est que c'était vraiment terrible et qu'elles ne voulaient pas me vexer, ou quelque chose du même genre.
(C'est beau hein l'autopsychanalyse à deux balles --').
Désolée pour le pavé. (D'autant plus qu'il fait un peu désespérée, alors que fondamentalement, je suis plutôt quelqu'un de joyeux et pas vraiment obnubilé sur ses complexes ou son manque de confiance en soi. Ambigü.)
A priori, je ne suis pas tellement quelqu'un qui manque de confiance en soi : si il faut quelqu'un pour aller parler à la directrice, ce sera moi. si je veux faire quelque chose, je me dis que je sais le faire, et hop faisons-le.
Mais d'un autre côté, je suis la première à me taxer de pathétique. C'est un adjectif que j'utilise tellement souvent pour me qualifier qu'une amie m'a même interdit de le faire en sa présence, sinon elle râle. J'ai la perpétuelle impression d'être une grosse quiche, incapable d'avoir une conversation normale avec qui que ce fût, particulièrement idiote, et dotée de tous les défauts de la Terre (c'est dire à quel point je dresse un portrait flatteur de ma petite personne).
Je sais bien qu'on ne peut pas avoir tous les défauts du monde, mais je pense aussi que quand il s'agit de moi-même, je suis trop critique, peut-être trop perfectionniste. Par exemple, si je critique quelqu'un, je suis du genre à aller m'excuser auprès de la personne concernée (qui n'en a rien su, qui n'en aurait jamais rien su et qui n'en a probablement rien à faire) et à m'en vouloir toute la journée parce que selon moi, c'est pas bien de critiquer dans le dos...alors que c'est quelque chose que je pardonne aux autres (dans une certaine limite quand même).
C'est vraiment ambigü comme situation parce que si quelqu'un me fait un reproche, je le prends bien, mais sans pour autant faire "ouiii tu as raison" de but en blanc. Je pèse le pour et le contre, le plus objectivement possible, sans me dire que je suis une quiche. J'ai vraiment l'impression que, quand je suis toute seule avec moi-même, je m'invente et m'exagère plein de défauts (y'en a plein qui sont sûrement vrais et pas exagérés, hein) parce que quand je demandais à mes copines dans nos réunions *pafdanslepifonditnos4vérités*, à moi on ne me disait jamais rien. "Ah non Mathilde, on voit pas. A part que tu te critiques tout le temps et que tu critiques pas les autres assez". Je pense que je me suis dit que si elles voulaient pas me dire, c'est que c'était vraiment terrible et qu'elles ne voulaient pas me vexer, ou quelque chose du même genre.
(C'est beau hein l'autopsychanalyse à deux balles --').
Désolée pour le pavé. (D'autant plus qu'il fait un peu désespérée, alors que fondamentalement, je suis plutôt quelqu'un de joyeux et pas vraiment obnubilé sur ses complexes ou son manque de confiance en soi. Ambigü.)
Moi, ce n'est que cette année que j'affirme ma part de féminité, progressivement, et sûrement. Je me figure toujours cette situation où quand un nouveau mec arrive dans une classe, ou un groupe, je m'éclipsai aussitôt car je "n'étais pas assez bien", laissant la place à d'autres. Maintenant je crois que j'en suis à ce moment où on essaie de s'immiscer dans les rangs. On n'est pas encore parmi les premières, mais on veut se faire une place, progressivement, pour être vue... Je crois que tu en es au même stade. 
