Confiance en soi

[Powpy]

Sinon j'ai oublié de signaler que l'alcool aide beaucoup à me faire prendre confiance en moi. C'est terrible mais lorsque j'ai un peu bu je suis capable d'aller parler avec n'importe qui, garçon ou fille, connu ou inconnu. J'ignore si c'est le meilleur moyen de se faire des amis à long terme car je suis effrayante quand je suis bourrée mais tant pis c'est tellement agréable de faire comme si on était sociable le temps d'une soirée.

 

[Maybexhappy]

Avant quand on me faisait un compliment je n'y faisais pas vraiment attention. " Elle est jolie ta jupe ! -Oh, c'est une simple jupe" , "tu es belle -Parce que mes cheveux sont sympa aujourd'hui" . Et en fait maintenant je dis simplement merci. C'est bête, en fait, de ne pas écouter ce qu'on nous dit. Les gens ne vont pas se forcer à dire des betises juste pour nous faire plaisir.. ! Même si je n'ai toujours pas confiance en moi, ca va un peu mieux.
Courage, yes we can !

 

[Alexander]

En fait, je crois que ce topic m'a permis de me rendre compte de mon principal problème.

J'ai toujours peur du regard des autres, de leur jugement. Enfin, surtout celui des personnes qui m'intéressent. Les autres, j'ai appris à m'en foutre avec les années. J'étais un peu souffre douleur au collège et je crois que ça m'a laissé des traces!

Le pire, c'est avec les mecs je crois bien. J'ai toujours l'impression de dire de la merde, de n'avoir aucune conversation, et c'est terriblement frustrant. J'ai la phobie des blancs dans la conversation et en même temps je n'ose pas parler de moi, car j'ai peur que l'on me prenne pour une folle (par rapport à mes goûts) ou de raconter des trucs trop "personnels" et de me payer la honte. Du coup j'en reste à dire des choses superficielles, à ne pas être moi même, et c'est encore pire.

On me dit souvent qu'au premier abord j'ai l'air d'être une personne super froide, voir même coincée, mais que quand on apprend à me connaître, je suis une personne super enjouée et délirante. Mais du coup ce "premier abord" me bloque dans mes relations, car tout le monde n'a pas l'occasion de prendre son temps et de creuser pour voir ce qui s'y cache derrière. Du coup j'en deviens obsédée par mon physique (j'essaye d'être la plus parfaite possible à mon sens), ces dernières années je me suis vraiment embellie et ça m'aide (j'étais auparavant le laideron de service il faut dire, enfin, si j'en crois les remarque que je me payais sur mon physique à l'époque!). Mais cela ne résous pas mon impression d'être vraiment naze face à un type qui me plaît, je me dis toujours "il ne voudra jamais sortir avec une nana comme moi", "il est trop bien pour moi".

Il y a des jours où j'ai confiance et d'autres où je n'ai pas confiance en moi, et malheureusement c'est le plus souvent "je n'ai pas confiance en moi". Et je ressens exactement la même chose que toi. J'ai toujours peur de ne pas être intéressante quand je parle à un mec, j'ai peur qu'il y ait des blancs, et ça me gène.. Je me pose beaucoup trop de questions.. J'ai peur aussi d'être lourde.. Et je ressens toujours ça..

 

[Thon]

...

 

[Vanities]

Moi mon problème c'est que j'ai très peu confiance en moi quand il s'agit de parler aux filles , c'est étrange , non ?

Enfin quand il s'agit de mecs , je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai le contact très facile mais je peux facilement engager une conversation avec un mec que je ne connais pas ou très peu et je suis complétement moi même. Tandis que si c'est une fille , j'hésite à parler , je pense à pleins trucs avant de sortir un truc de ma bouche : je me sens nulle , je me sens jugée , je me sens ridicule , j'arrive pas être moi même.

 

[Watchikakonda]

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[Danaaé]

Y a encore pas si longtemps que ça, j'étais effacée, je me pensais insignifiante (même si confusément, je me savais relativement intéressante puisque j'avais quelques amis géniaux) et je ne pouvais pas concevoir de plaire à quelqu'un. Le boulot que j'exercais l'été (contrôleur à la SNCF, mine de rien, faut s'affirmer) m'avait permis de gagner un peu en assurance mais à la fac, je me noyais dans la masse et... d'une banalité à pleurer. Et puis cet été, je ne sais pas ce qu'il y a eu, le regard des gens (surtout de la gente masculine) a changé, on a commencé à me faire des compliments (déjà ça aide bien) mais ce qui m'a vraiment changé c'est une rencontre, un collègue de boulot avec qui j'ai tout de suite accroché. C'est une des personnes les plus merveilleuses du monde, qui réussit tout, qui est extrêmement cultivé, qui est inétressant, bref, on type génial. Et le fait qu'il me parle sans arrêt (ça fait deux mois que je l'ai rencontré, il ne s'est pas passé une journée depuis sans qu'on ne se parle pas -sms, facebook, téléphone) et il n'arrête pas de me répéter que je suis intéressante, jolie, que je suis drôle bref, il me fait que des compliments. Comme je lui voue une confiance aveugle, je le crois. Maintenant, je peux marcher seule dans la rue, sans problème, je peux m'assoire seule à la terrasse d'un café sans me dire "mais que pensent les gens, ils voient une pauvre fille misérable et desespérement solitaire ?!"
Je me sens bien, je me sens belle, je me sens intéressante. J'ai parfois l'impression que je pourrais conquérir le monde, si j'en avais envie. J'aime cette sensation.

 

[AnonymousUser]

J'ai été pendant longtemps maladivement timide et depuis la fin du lycée j'ai fait beaucoup d'efforts. Je suis désormais capable de parler à des inconnus sans être stressée, mon quotidien a beaucoup changé j'ai gagnée en maturité et je suis beaucoup plus ouverte. J'aime rencontrer de nouvelles personnes, échanger avec elles plus ou moins brièvement. Mais il y a un domaine où je n'ai pas avancée d'un iota, mes relations avec les mecs. Je n'ai pas d'amis que des amies, j'ai eue pendant des années peur des hommes j'étais incapable de parler à un mec sans me mettre à bégayer ou sans en venir à m'énerver si il avait le malheur de me dire quelquechose de gentil. Je n'ai plus cette peur et cette agressivité en moi désormais mais je n'y connais vraiment rien aux mecs à 20 ans. Mes amies me trouvent drôle et très sympas mais ça ne prend jamais avec les mecs même amicalement au point que je n'ai jamais eue de copain jusqu'ici et ça ne m'aide pas à surmonter mon problème. Je complexe à cause de ça, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'aucun mec ne voudra jamais d'une copine aussi inexpérimentée que moi à part pour s'en moquer (j'ai jamais embrassé un mec c'est pour dire). J'ai d'ailleurs très peur qu'un jour mes camarades de fac apprennent ça, je suis évasive, j'invente des choses ou je m'éclipse quand on parle de ça. Les anniversaires s'enchaînent et je stagne toujours sur tout ça.

 

[Trippy]

J'ai été pendant longtemps maladivement timide et depuis la fin du lycée j'ai fait beaucoup d'efforts. Je suis désormais capable de parler à des inconnus sans être stressée, mon quotidien a beaucoup changé j'ai gagnée en maturité et je suis beaucoup plus ouverte. J'aime rencontrer de nouvelles personnes, échanger avec elles plus ou moins brièvement. Mais il y a un domaine où je n'ai pas avancée d'un iota, mes relations avec les mecs. Je n'ai pas d'amis que des amies, j'ai eue pendant des années peur des hommes j'étais incapable de parler à un mec sans me mettre à bégayer ou sans en venir à m'énerver si il avait le malheur de me dire quelquechose de gentil. Je n'ai plus cette peur et cette agressivité en moi désormais mais je n'y connais vraiment rien aux mecs à 20 ans. Mes amies me trouvent drôle et très sympas mais ça ne prend jamais avec les mecs même amicalement au point que je n'ai jamais eue de copain jusqu'ici et ça ne m'aide pas à surmonter mon problème. Je complexe à cause de ça, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'aucun mec ne voudra jamais d'une copine aussi inexpérimentée que moi à part pour s'en moquer (j'ai jamais embrassé un mec c'est pour dire). J'ai d'ailleurs très peur qu'un jour mes camarades de fac apprennent ça, je suis évasive, j'invente des choses ou je m'éclipse quand on parle de ça. Les anniversaires s'enchaînent et je stagne toujours sur tout ça.

J'avais aussi du mal avec les mecs avant parce que je me disais que je ne pouvais pas être amie avec des mecs, qu'il y avait toujours ambiguïté (de mon côté) ou bien il fallait que le mec soit très moche (enfin que ça ne colle pas physiquement on va dire) et puis j'ai compris que non, les mecs c'est des juste des gens comme tout le monde ET BEAUCOUP MOINS compliqués que les filles et maintenant j'adore traîner avec! c'est hyper reposant par rapport aux filles (a cause des commérages etc.) t'as juste a être toi même, pas jouer de rôle, tu peux jouer a la bonne copine sans te prendre la tête (genre qu'est ce qu'ils vont penser de moi? etc. ils s'en foutent complètement) tu peux avoir cet humour lourdingue que tes copines n'aiment pas forcément (style blague salace etc.) enfin vraiment faire ce que tu veux sans prise de têtes! Ils se prennent beaucoup moins la tête que nous (vu qu'on se pose 10 000 questions a la fois)

 

[She Said]

je me disais que je ne pouvais pas être amie avec des mecs, qu'il y avait toujours ambiguïté (de mon côté) ou bien il fallait que le mec soit très moche (enfin que ça ne colle pas physiquement on va dire)

Mais c'est trop ça, avec le fait de se poser la question "est-ce qu'il pourrait être mon chéri? A T IL LE POTENTIEL?"

Le pire c'est d'avoir l'apparence de quelqu'un de sûr de soi, tout le monde en est convaincu alors qu'au fond tu as l'impression d'être un désastre.

Quand je parle à quelqu'un de nouveau, surtout un garçon, je suis mal à l'aise d'avance car j'ai peur de le décevoir, que la belle image que j'ai soit détruite (psychopathes bonsoir)

 

[Nebraska_]

Je ne sais pas si ça a sa place ici, sans doute, mais tout à l'heure, mon amoureux m'a sorti "bon je vais faire mes courses, et quand je rentre je veux une photo sexy de toi." à moitié pour rire à moitié sérieux, et j'ai eu envie de pleurer tellement je serais incapable de faire ça, tellement je me sentirais humiliée parce que je ne me sens pas sexy pour deux sous. Pour moi, les filles sexy, ce sont celles qui ont des gros seins, et qui s'habillent d'une manière à exciter les mecs. Bref, pas moi.
Je me suis sentie super mal, du coup. Du genre, "ben voilà, tu lui fais pas de photo sexy, tu es sexy comme un manche à balai avec ton corps mince et tes micro seins, il va aller se taper une bonasse sexy à gros seins." Bref, je me suis sentie super humiliée.

Tout ça pour dire, c'est affreux de ne pas avoir confiance en soi, ça nous bouffe la vie, vraiment

 

[Siannah]

Il y a encore un an, je me détestais : pas de boulot, pas de copain, pas d'amis/es, rien. Je me trouvais moche, trop maigre, trop insignifiante, inintéressante, conne, sans avenir, seule, déprimée, peur de tout et de tout le monde. Bref irrécupérable. Je me disais que je serai comme ça à jamais. Et un jour je me suis décidée à aller voir une psy. ça a duré 6 mois. J'ai pas mal avancée : j'arrive à sortir seule, sans avoir trop peur, je me trouve pas si moche (il y a même des jours où je me trouve vraiment à mon avantage), j'accepte mieux mon corps (je me fais une raison, il est comme il est), je suis pas plus conne qu'une autre, je ne déprime plus trop, je ne suis plus seule et j'ai un job.
Quand je repense au chemin que j'ai parcouru en un an (après plus de 5 ans de dépression), je me sens quand même un peu fière de moi. Il reste pas mal de boulot malgré tout, je dois me débarrasser des conneries gravées dans ma tête par les enfoirés du passé, je manque encore cruellement de confiance en moi à certains moments ou pour certaines choses mais j'ai bon espoir.
Chaque jour, je pense à mon moi d'avant, prostrée dans son lit, seule et n'attendant plus rien de la vie. C'est pour elle que je me suis réveillée un jour et que je me suis dit : "Je suis pas obligée d'avoir cette vie, j'ai le droit d'être heureuse, je vais tout faire pour". Et le bonheur ça passe d'abord par l'acceptation de soi.

Bref, la confiance vient avec le temps. Ce sont des petits combats à mener chaque jour contre soi-même. Quand je commence à trop me dévaloriser, j'essaie de me ressaisir : je me plante devant mon miroir, j'ignore mes défauts et je liste mes qualités. Je me force à sourire et je me dis "ça va aller". La méthode Couet, en fait. C'est con mais ça marche l'auto-persuasion. Je suis pas totalement "guérie" pour autant, mes travers reviennent de temps en temps, ma confiance en moi se fait quelques fois la malle mais je vais la rattraper et je la rattacherai le plus solidement possible pour ne plus la perdre.