Je viens de finir Zombie, de Jean Pierre Andrevon. J'ai DETESTE.
Pourtant à la base je suis une adoratrice de zombies, donc il en faut peu pour me convaincre.
L'histoire de base est une bonne idée, mais absolument pas exploitée. L'auteur n'est absolument pas cohérent dans son style (on passe d'un genre très littéraire à des scènes de cul pourris pour montrer qu'il est open, à du verlan naze parce qu'il est "jeune").
L'histoire n'a aucune intérêt, à part faire son quota de minorités raciales qui lui est sans doute imposé par une pseudo bonne conscience pourrie à la discrimination positive, et où sous ses airs de "Je suis cool, et j'aime les Noirs et les Arabes, ce sont des gens aussi", il balance les pires clichés pourris sur les races. Consternant.
Bref aucun style, aucune histoire, aucune ambiance et aucun talent. J'essaierai de lire autre chose de lui, en espérant m'en faire une autre idée, on ne sait jamais.
Pourtant à la base je suis une adoratrice de zombies, donc il en faut peu pour me convaincre.
L'histoire de base est une bonne idée, mais absolument pas exploitée. L'auteur n'est absolument pas cohérent dans son style (on passe d'un genre très littéraire à des scènes de cul pourris pour montrer qu'il est open, à du verlan naze parce qu'il est "jeune").
L'histoire n'a aucune intérêt, à part faire son quota de minorités raciales qui lui est sans doute imposé par une pseudo bonne conscience pourrie à la discrimination positive, et où sous ses airs de "Je suis cool, et j'aime les Noirs et les Arabes, ce sont des gens aussi", il balance les pires clichés pourris sur les races. Consternant.
Bref aucun style, aucune histoire, aucune ambiance et aucun talent. J'essaierai de lire autre chose de lui, en espérant m'en faire une autre idée, on ne sait jamais.
A
AnonymousUser
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Jehn.;1158549 a dit :
A force de vous lire, Elfamelie, toi et d'autres, en faire les louanges, j'ai craqué dessus à une brocante
J'y ai également acheté Le lion de Kessel. J'ai hâte !
A
AnonymousUser
Guest
Madame Bovary. Je suis enthousiasmée par le style de Flaubert.
Que dire sur ce livre. Flaubert a une manière subtile de critiquer, à travers décrire les gens, les sentiments, les choses. Et pourtant il tranche dans le vif, direct. Avec art.
Il nous immisce dans la tête d'Emma, nous fait part de ses regrets, de ses amertumes, de ses illusions naïves et ... Cette fille-là est tellement pathétique, comme tout ce qui l'entoure en fait, elle est pathétique dans ses aspirations à une vie rêvée, et puis plus tard dans sa déchéance. J'ai eu envie parfois de rentrer dans le bouquin et de lui foutre des tartes. Mais elle est humaine, et il nous dit à travers les phrases "Pardonnez-la".
J'ai eu l'impression de voir là le portrait de beaucoup, beaucoup de femmes... Même moi parfois je m'y suis reconnue.
Elle est vouée de bout en bout à une vie pourrie et ne peut pas s'échapper de son destin, le miroir au travers elle s'imagine une vie romanesque et rêvée se deforme de plus en plus au fur et à mesure que l'on s'immerge, qu'elle s'imerge dans la médiocrité et la platitude de sa vie bourgeoise. Oui, elle fait pitié, mais c'est à travers son image que Flaubert accuse en quelque sorte toutes les conventions, "l'hypocrisie" peut-être du romantisme, l'attitude bovinesque des religieux, des bourgeois, des servants, des médecins, de part leurs opinions bornées, leurs habitudes, leur mode de vie, tout ça. & avec ça, il décrit avec simplicité et compassion la vie et le coeur d'une femme banale, blessée, amère.
Que dire sur ce livre. Flaubert a une manière subtile de critiquer, à travers décrire les gens, les sentiments, les choses. Et pourtant il tranche dans le vif, direct. Avec art.
Il nous immisce dans la tête d'Emma, nous fait part de ses regrets, de ses amertumes, de ses illusions naïves et ... Cette fille-là est tellement pathétique, comme tout ce qui l'entoure en fait, elle est pathétique dans ses aspirations à une vie rêvée, et puis plus tard dans sa déchéance. J'ai eu envie parfois de rentrer dans le bouquin et de lui foutre des tartes. Mais elle est humaine, et il nous dit à travers les phrases "Pardonnez-la".
J'ai eu l'impression de voir là le portrait de beaucoup, beaucoup de femmes... Même moi parfois je m'y suis reconnue.
Elle est vouée de bout en bout à une vie pourrie et ne peut pas s'échapper de son destin, le miroir au travers elle s'imagine une vie romanesque et rêvée se deforme de plus en plus au fur et à mesure que l'on s'immerge, qu'elle s'imerge dans la médiocrité et la platitude de sa vie bourgeoise. Oui, elle fait pitié, mais c'est à travers son image que Flaubert accuse en quelque sorte toutes les conventions, "l'hypocrisie" peut-être du romantisme, l'attitude bovinesque des religieux, des bourgeois, des servants, des médecins, de part leurs opinions bornées, leurs habitudes, leur mode de vie, tout ça. & avec ça, il décrit avec simplicité et compassion la vie et le coeur d'une femme banale, blessée, amère.
Pêcheur d'Islande, Philippe Lotti.
C'est un livre très bien écrit avec des descriptions magnifiques de la mer. Philippe Lotti sait jouer avec les mots pour recréer des sensations, des impressions.
Mais j'ai trouvé qu'il y avait justement trop de descriptions et qu'au final, l'histoire n'était qu'un prétexte pour jouer avec les mots. Donc je lisais sans être complètement accroché par l'histoire qui ne vient qu'en arrière-plan.
C'est un livre très bien écrit avec des descriptions magnifiques de la mer. Philippe Lotti sait jouer avec les mots pour recréer des sensations, des impressions.
Mais j'ai trouvé qu'il y avait justement trop de descriptions et qu'au final, l'histoire n'était qu'un prétexte pour jouer avec les mots. Donc je lisais sans être complètement accroché par l'histoire qui ne vient qu'en arrière-plan.
A rebours, Huysmans, fini il y a peu. Formidable.
Et j'ai commencé (mais je me traïne lamentablement) La grande désillusion de Stiglitz.
Et j'ai commencé (mais je me traïne lamentablement) La grande désillusion de Stiglitz.
A
AnonymousUser
Guest
Kehlia;1156500 a dit :
Big up pour Monsieur Malaussène (de même que les autres Pennac en général).
Derniers livres que j'ai lu:
- L'élégance du hérrisson de Muriel Barbery: je l'avais acheté parce qu'une amie m'avait dit qu'il était magnifique et qu'il y avait d'excellente critique dessus. Il est plutôt sympa, assez facile à lire mais j'aurais préféré de ne pas avoir tous ces avis; je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire et finalement, même s'il est plutôt agréable, j'étais légèrement déçue.
- La Fée carabine de Daniel Pennac: comme tous les livres centrés sur Benjamin Malaussène et sa famille, j'ai eu un gros coup de coeur, j'ai adoré.
- La Passion Lippi, le Rêve Boticelli et l'Obession Vinci de Sophie Chauveau: ils sont agréables à lire, et bien plus que sur ces artistes eux-mêmes, j'ai eu l'impression d'en apprendre beaucoup sur le style de vie et la pensée de l'époque.
- Les Trois mousquetaires d'Alexandre Dumas: j'en avais beaucoup entendu parlé et ce livre est tout simplement génial. On ne le lache pas du début à la fin, les personnages sont attachants, il y a de l'action et l'intrigue est bien ficelée (même si en lisant les notes de fin de page, on apprend que Dumas mélange un peu les dates à sa sauce). Mon seul regret est d'avoir lu les Trois médecins de Martin Winckler qui en reprend (un peu trop) fidèlement la trame, je connaissais certains détails avant même de les avoir lu. Ah, et ne jamais lire les notes de bas de pages qui renseignent toujours sur le dénouement, de même que la préface.
- Les piliers de la Terre de Ken Follet: je l'ai beaucoup aimé, il se lit facilement, est fluide (malgrè ses plus de 1000 pages si je me souviens bien), on s'attache beaucoup aux personnages. La fin m'a surprise et quelque part, un peu déçue (j'aurais préférée garder une image du prieur humble et misécordieux, plutôt que de celui qui se rejouit de fouetter le roi, même si je comprend vu le contexte...).
- Fahrenheit 451 de Ray Bradbury: j'ai eu du mal avec le style de l'auteur au début mais finalement, c'est un livre assez prenant, qui donne matière à reflexion. Il m'a fait pensé au Meilleur des mondes d'Aldous Huxley (par contre, il y avait un dossier avec une interview de l'auteur à la fin du livre et sa manière de s'exprimer m'a franchement saoulé, je ne sais pas pourquoi... Pourtant, ce qu'il disait était intéressant).
Mon dernier livre : L'herbe rouge de Boris Vian.
Vian on en entend beaucoup parler : L'écume des jours par ci, L'écume des jours par là. Celui qui n'a pas lu du Vian est complètement out niveau culture à en croire certains. Même si j'avais casé Vian sur ma liste de livres à lire, je ne l'avais encore jamais fait. Et pendant les vacances, deux amis m'en ont parlé, m'ont dit qu'ils avaient tout lu de Vian, qu'il fallait que je lise au moins 2 livres de lui mais qu'il ne fallait surtout pas que je commence par l'Ecume des jours (pour éviter de croire que Vian ne se résume qu'à ce livre). Tout en m'encourageant à le lire, ils m'ont dit que c'était regrettable qu'il existe une mode Vian. D'ailleurs je ne pense pas qu'il ai eu cet objectif en tête lui quand il écrivait...
Donc j'ai suivi leurs conseils. J'ai commencé par l'Herbe rouge.
Au début, j'ai eu du mal à tout comprendre. Mais j'ai vraiment accroché à partir du moment où Wolf rentre dans la machine et qu'on le questionne sur son passé. Au final, j'ai une bonne impression sur le style de Vian.
Vian on en entend beaucoup parler : L'écume des jours par ci, L'écume des jours par là. Celui qui n'a pas lu du Vian est complètement out niveau culture à en croire certains. Même si j'avais casé Vian sur ma liste de livres à lire, je ne l'avais encore jamais fait. Et pendant les vacances, deux amis m'en ont parlé, m'ont dit qu'ils avaient tout lu de Vian, qu'il fallait que je lise au moins 2 livres de lui mais qu'il ne fallait surtout pas que je commence par l'Ecume des jours (pour éviter de croire que Vian ne se résume qu'à ce livre). Tout en m'encourageant à le lire, ils m'ont dit que c'était regrettable qu'il existe une mode Vian. D'ailleurs je ne pense pas qu'il ai eu cet objectif en tête lui quand il écrivait...
Donc j'ai suivi leurs conseils. J'ai commencé par l'Herbe rouge.
Au début, j'ai eu du mal à tout comprendre. Mais j'ai vraiment accroché à partir du moment où Wolf rentre dans la machine et qu'on le questionne sur son passé. Au final, j'ai une bonne impression sur le style de Vian.
A
AnonymousUser
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Dernières acquisitions:
- Lorsque j'étais une oeuvre d'art et La Part de l'autre d'Eric-Emmanuel Schmitt
- L'incident Jésus de Frank Herbert (je l'avais déjà lu mais ça faisait trois mois qu'il m'obsedait et que j'étais incapable de me souvenir du titre ou de l'auteur... J'ai eu une illumination en le voyant).
- Lorsque j'étais une oeuvre d'art et La Part de l'autre d'Eric-Emmanuel Schmitt
- L'incident Jésus de Frank Herbert (je l'avais déjà lu mais ça faisait trois mois qu'il m'obsedait et que j'étais incapable de me souvenir du titre ou de l'auteur... J'ai eu une illumination en le voyant).
A
AnonymousUser
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Taciturna;1199616 a dit :Eric-Emmanuel Schmitt (l) !!!!
La part de l'autre est super mais je te conseille aussi l'Enfant de Noé, l'écriture est toute simple mais l'histoire est très jolie
Noté dans ma liste à lire, merci
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