Tout s'est bien passé chez ma mère, je lui monté les tables et chaises d'extérieur sur la terrasse, elle était contente du repas et de ce que j'avais apporté, j'ai avancé dans mon livre et elle a tricoté puis comaté devant la télé.
Je suis revenue avec une rose du jardin.
Ici, je travaille un peu pour l'examen, j'essaie d'arriver à l'étape du plan de développement "qu'est ce qu'on fait d'ici 2025?" mais j'avoue que ça me porte un peu sur les nerfs.
Surtout quand je vois ce que ça donne sur le terrain.
Par exemple, les activités extra-scolaires pour les enfants se transforment en "les bibliothécaires vont les garder gratuitement". Déjà maintenant, en section jeunesse, c'est fréquent qu'un parent nous dise "bon, je vous le laisse, je vais boire un café" et que nous devions lui rappeler que ... non en fait.
C'est juste que cette tendance à diminuer la place du livre et à vouloir faire beaucoup d'animations, à nous ajouter toujours des nouvelles activités et domaines, ça m'énerve pas mal.
En soi, tâcher de s'adapter, évoluer avec le public, ok.
Mais pas se rajouter des missions alors qu'on est déjà en sous-effectif chronique, des missions pour lesquelles nous ne sommes pas formés et qui ne sont pas les missions pour lesquelles nous nous sommes engagés !
Sans compter que nous devenons de plus en plus des doublons des centres de loisirs, des centres d'expression et de créativité et des centres culturels. La politique publique en la matière nous pousse vraiment vers le mix centre culturel/centre de loisirs qui prête quelques livres et qui sert aussi de salle d'étude.
Je trouve ça dommage parce qu'on perd en diversité de l'offre culturelle, de savoir et de loisirs, perdant aussi l'occasion de toucher tous les publics.
Parce qu'en proposant un seul type d'établissement, on ne touche plus que les deux ou trois publics qui vont dans ce type d'établissement au détriment des autres
Bref, j'essaie mais je crois que ça me sort encore plus de la matière