@Sorbitou Je suis d'accord avec toi concernant la question des effectifs. S'il n'y a plus de sélection, cela reviendrait à des masters à plus de 100 étudiants ? À quoi cela servirait ? Il n'y aurait plus d'échanges entre le prof et les étudiants sachant que le M2 se présente surtout comme une sorte de cours en petit comité, une sorte de TD quoi.
Je pense que le fond de l'idée n'est pas mauvaise. Personnellement je trouve la sélection en M2 assez ridicule et mal placée. C'est plus logique de sélectionner en M1 voire à l'entrée même de la fac en L1.
@Neverland90 Je réponds un peu au-dessus, je ne suis pas non plus d'accord avec cette sélection en M2. C'est ni logique ni réel, on passe d'immenses effectifs (plus de 200 dans certains masters généraux) à de miniscules promotions, on les met où les autres ?
Après le prof disait que ça ternirait la réputation des M2 plutôt dans le sens où, d'après lui, c'est plus simple de faire cours à une promo de 30 personnes plutôt qu'à 100 personnes. Il voit son cours comme une discussion et ne pense pas pouvoir offrir la même qualité de cours à un grand nombre (mais dans ce cas là ça signifie que depuis la L1 on est traités comme des boeufs à plus de 300 en amphis et en plus le cours est de mauvaise qualité ?). Et aussi, il doit sans doute se dire que la rareté fait l'excellence... on en pense ce qu'on en pense.
Personnellement c'est carrément le concept de la fac qui m'agace. Pendant 5 ans (ou 4, si on n'a pas de M2
) on apprend des choses ultra théoriques et une fois sur le marché du travail, on se rend compte qu'on ne sait quasi rien faire. Les stages ne sont pas obligatoires et à part les cas pratiques, on n'a pas vraiment de rapport avec la réalité.
Je trouve ça dingue par exemple qu'une personne passe le barreau puis se rende compte qu'elle n'est pas du tout à l'aise pour parler (donc plaider) en public. Je sais pas, on devrait avoir des cours de plaidoirie, de gestion d'entreprises ou autre. Quand j'étais à l'étranger, il n'y avait pas un seul étudiant qui n'avait pas fait au moins 2 stages (alors qu'on était en début de 3ème année !!) et pas des stages photocopie, des stages au gouvernement et j'en passe. Il y avait des ateliers plaidoirie et autres trucs sympathiques dont tout avocat aurait besoin. Les examens étaient à livre ouvert donc au lieu d'apprendre bêtement en 2 nuits, on te demandait une vraie réflexion. Bref... C'était beaucoup plus adapté à la vraie vie post études mais je m'égare
.