@honeyspoon_ : Déjà merci pour ton intervention et
Pour le numéro 2 : totalement d'accord !
Et enfin, pour le numéro 1... C'est dur !
Honnêtement, j'avais essayé le lire les textes il y a quelques années mais je les trouve particulièrement imbitables. D'ailleurs ce n'est pas étonnant que les croyants aient des cours d'éducation religieuse (type catéchisme) parce que sinon personne n'y comprendrait rien à ces textes... Mais au delà de ça, de toute façon ce qui m'intéresse c'est davantage l'interprétation des textes et les faits avérés qui s'en suivent. On a beau nous dire que les religions sont paix et amour en théorie, dans les faits elles sont à l'origine de beaucoup de guerres et servent à justifier pas mal d'atrocités
Du coup, c'est plutôt le culte qui est entre les mains des institutions religieuses (la croyance n'étant de toute façon pas matérielle). Ces mêmes institutions qui ont la mainmise sur le pouvoir, et sur l'interprétation des textes qui se fait toujours en faveur des hommes. Ce sont bien les institutions religieuses qui sont peu compatibles avec le féminisme et qu'il faut faire évoluer, pas la foi en elle-même.
Bon tu sais déjà que je ne suis pas d'accord avec le numéro 3, je trouve ça au contraire très sain de questionner les traditions et les habitudes (car elles viennent en général d'époques très différentes de celle d'aujourd'hui, où l'on n'avait pas les mêmes connaissances et la même compréhension du monde). Mais je suis quand-même désolée de t'avoir heurtée et je vais faire attention à ne pas recommencerLes trois commandements théologiques:
- Prière de lire les textes religieux, de s'instruire et de citer avant d'attester ou de contester (Bible, Coran, Torah...) Pourquoi ? Parce que les autres textes sont tous des interprétations et que votre propre interprétation peut servir la cause féministe.
- Prière de ne pas associer les mouvements extrémistes à l'essence d'un culte (djihad, ultra-orthodoxe...) Pourquoi ? Parce que vous frôlerez l’amalgame et ferez de la Femme une double victime de son propre culte.
- Prière de ne pas remettre en cause l'âme de quelqu'un, c-à-d ce qu'il croit juste et bon envers lui-même (rituels/habitudes, régime alimentaire...) Pourquoi ? Parce qu'à part si tu risques de mourir, c'est de la méchanceté gratuite.
Pour le numéro 2 : totalement d'accord !
Et enfin, pour le numéro 1... C'est dur !
Honnêtement, j'avais essayé le lire les textes il y a quelques années mais je les trouve particulièrement imbitables. D'ailleurs ce n'est pas étonnant que les croyants aient des cours d'éducation religieuse (type catéchisme) parce que sinon personne n'y comprendrait rien à ces textes... Mais au delà de ça, de toute façon ce qui m'intéresse c'est davantage l'interprétation des textes et les faits avérés qui s'en suivent. On a beau nous dire que les religions sont paix et amour en théorie, dans les faits elles sont à l'origine de beaucoup de guerres et servent à justifier pas mal d'atrocités
Mhhh au contraire je trouve que la mixité est très importante. C'est comme en politique finalement. Dans l'absolu, on devrait se moquer complètement du sexe de nos représentants politiques et ne pas avoir besoin de quotas, mais dans les faits la sous-représentation des femmes en politique nous est très préjudiciable en termes d'égalité et d'acquis sociaux. J'ai l'impression que cette constatation peut être largement transposée dans le monde religieux.Ensuite, je crois que ce qui vous dérange, ce n'est pas tant le sexisme, mais la non-mixité des organisations religieuses. C'est ce qui les caractérise le plus et le sexisme s'en retrouve d'autant plus choquant. Il faut savoir que dans un premier lieu, la mixité importe peu.
Je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que tu dis sur le culte et la superstition... Pour moi le culte = les rites (mariages, messes...) et la superstition = la croyance (simplement le fait que Dieu existe). Corrige-moi si je me trompe, j'ai sûrement mal compris !En deuxième deuxième lieu, chaque culte a établi des préceptes dans ce but et, la rencontre, qu'elle soit avec une divinité (l'alter ego, l'autre nous, celui en qui on a foi, en qui on a confiance), un membre de sa famille, ou son âme sœur, les rites (prière, mariage, funérailles) ont été définis par une société patriarcale. Les rôles sont répartis afin d'établir la prospérité au sein d'une famille et d'une société. De ce fait, je crois qu'il faut séparer le culte de la superstition, car celle-ci n'englobe pas tout le reste. Elle n'est d'ailleurs qu'entre les mains des institutions, qui s'en servent très souvent pour exercer leur pouvoir (monétisation de l'institution religieuse, construction de monuments...).
Du coup, c'est plutôt le culte qui est entre les mains des institutions religieuses (la croyance n'étant de toute façon pas matérielle). Ces mêmes institutions qui ont la mainmise sur le pouvoir, et sur l'interprétation des textes qui se fait toujours en faveur des hommes. Ce sont bien les institutions religieuses qui sont peu compatibles avec le féminisme et qu'il faut faire évoluer, pas la foi en elle-même.