Homosexualité, Homoromantisme, le topic des rhopalo

[Faol]

@Azurhibis sans rentrer dans le débat sur le drapeau bi à une marche lesbienne, je suis plutôt d'accord avec @babooz92i au sujet de la biphobie. J'ai été en couple pendant 7 ans avec un homme, et là depuis quelques mois je suis en couple avec une femme. Et ben le passage de l'autre côté de la barrière m'a bien fait prendre conscience d'à quel point il était plus confortable d'être en couple hétéro (et là je parle juste du couple, pas de l'orientation amoureuse ou sexuelle). Parce que l'expérience en tant que couple lesbien n'est clairement pas la même.
(Par contre, la biphobie c'est me faire qualifier d'hétéro-curieuse par la coiffeuse de ma copine Je sais que beaucoup de lesbiennes ont eu de mauvaises expériences avec des filles qui voulaient juste coucher avec elles "pour voir", mais quand même.)

 

[Memïz]

@Faol @Faol J'ai bien vu la différence aussi, j'étais en couple avec un homme cis hetero pendant 6 ans puis actuellement couple lesbien depuis 5 ans, comme tu dis c'est l'autre côté de la barrière et la biphobie dans le milieu queer est un vrai sujet également.

 

[Blurp.]

Et le privilège d'être en couple hétéro c'est aussi qu'on nie totalement notre côté bi parce qu'on est rentré dans le droit chemin ... Ce n'est qu'une passade adolescente de toute façon. Un égarement ...

Je ne comprends pas l'argument qu'un drapeau bi puisse nier toute une marche alors qu'on a une expérience commune. C'est cette expérience commune qui compte, on s'en fout à cet instant t et à cet endroit du reste de nos attirances. Mais je crois que c'est là le problème, avec @Azurhibis on se focalise sur ce qui rassemble au lieu de compter qui a le plus de privilèges.

Question curieuse (edit du lendemain : dans le sens curiosité de ma part, pas question bizarre, je ne m'étais pas rendue compte que ma formulation était à double sens sur le moment), à quel endroit les lesbiennes sont plus invisibilisés que les bi ? Parce que moi ce n'est pas du tout mon expérience, mais je voudrais savoir où je passe complètement à côté de cet état de fait.

 

[Faol]

@Azurhibis J'ai vu que tu avais édité ton message, donc je précise que je n'avais pas vu ça sous le prisme des violences qu'on pouvait subir par l'homme avec qui on est en couple, mais juste par rapport à la vision que la société a du couple hétéro comparativement au couple homo. Quand je parle de "confort", c'est uniquement par rapport à cet aspect du couple. Je ne me prenais pas de regards hostiles ni de remarques déplacées quand je me promenais main dans la main avec mon ex, je n'avais pas peur de le faire dans certaines zones, je ne me torturais pas l'esprit pour savoir si je pouvais évoquer mon couple ou non avec telle ou telle personne, ou comment allaient réagir mes voisins... Ce genre de choses. Mais je n'ai aucune envie de "compter les privilèges".

 

[Azurhibis]

@Faol : oui je comprends ce que tu veux dire! c'est aussi possible qu'en France, comme l'a soulignée @Querencia(ton commentaire était très intéressant, merci), il y ai ce genre de débats à cause de la lesbophobie ambiante, qui est quand même moins importante là où je vis.

@babooz92i : se dire lesbienne alors qu'on est bi, c'est pour moi invisibiliser les bisexuelles et non les lesbiennes (de même que les personnes bis/pans qui "ne se mettent pas d'étiquette" contribuent aussi à rendre les bisexuel.les moins visibles (ce n'est pas un jugement, c'est juste un constat que contrairement aux lesbiennes/homos, les bis/pans s'outent moins et proclament moins leur orientation sexuelle).
EDIT: j'avais jamais entendu le terme saphique avant, je l'ai jamais employé. J'avoue que ça reste pour moi un mot super étrange, qui a une charge érotique importante, du coup, ça me ferai trop chelou de dire que je suis saphique pour dire que j'aime les femmes (mais peut être que c'est comme le temre lesbienne à une certaine époque, il faut s'entraîner à les dire pour les normaliser).

 

[Memïz]

@Azurhibis oui le terme paraît connoté mais au moins il englobe tout le monde. Je vois ce que tu veux dire sur l'invisibilisation des bisexuelles en disant qu'on ne se met pas d'étiquettes notamment.

 

[greenapple]

A la marche, il me semble que c'est que le cortège de tête qui est en non mixité lesbienne. Ensuite, les bi/pan sont accepté·e·s je crois.

 

[Azurhibis]

@greenapple : aaaah merci. je comprends mieux les tweetos véners, mais j'avais pas cette info là

 

[Niyio]

Je ne sais même pas ou j'en suis avec mon cœur. Parfois, j'ai l'impression d'être prête à rencontrer. D'autrefois, je me dis que c'est parce que je suis seule, loin. Après 7 ans sans avoir été en couple, je ne sais même plus ce que je veux lol. Je pense que d'un côté, j'ai créé ma zone de confort. Puis, ça m'arrange par rapport à ma foi. D'un autre, je ne sais pas. Ça serait si facile de ne rien ressentir et oublier son cœur et son corps.

 

[Noctali]

Coucou tout le monde! Ca fait très longtemps que je n'ai plus posté ici, mais je vous lis toujours en sous-marin!

Il vient de se passer un truc et je ne sais pas trop à qui en parler, donc je viens en parler ici. TW famille et homophobie

Spoiler: Ne pas citer

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

 

[A.Sawyer]

Cette année je vais aller pour la première fois à une gay pride. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion avant, jamais osé surtout ! Cette fois, j'y vais et quelque chose me dit que j'y serai à ma place
(Ça fait très puéril dit comme ça, mais je suis toute contente et impatiente !)

 

[Membre supprimé 357025]

@Azurhibis Perso j'ai jamais compris cette biphobie ambiante qui existe depuis...bien trop longtemps, à mon goût.
Je suis lesbienne et j'irais jamais penser qu'une nana bi n'a pas sa place dans une marche lesbienne. Y'a déjà tellement d'invisibilisation de la communauté bisexuelle au quotidien, voire carrément des gens pour qui la bisexualité n'existe carrément pas (), perso ni le drapeau, ni la présence de personnes bi ne me dérangerait.
Je suis pas d'accord avec l'ostracisme au sein de la communauté LGBTQIA+. On se prend déjà tellement de violence au quotidien, avec les proches, dans la famille, les ami.e.s, je trouve qu'on y gagnerait vraiment à être un peu plus solidaires et inclusi.f.ve.s. les un.e.s avec les autres...
(ce n'est évidemment que mon point de vue )