Je me demande...

[Membre supprimé 177132]

Pour la lecture en anglais, je vous conseille une liseuse car on peut télécharger des dictionnaires et surligner les mots qu'on ne comprends pas (et qui nous empêche de comprendre la phrase). Perso, j'avais téléchargé le Oxford dictionnary et c'était gratuit. C'est très pratique.
Pour le type de livres, les romans jeunesse et YA sont pas mal aussi.
En plus compliqué, j'ai lu les 2 premiers tomes du Trône de fer (le plus dur étant le champ lexical des armes et tout) et un livre de Brandon Sanderson. J'ai mis des plombes à les lire (on parle de grosses briques).
Après, il faut accepter que tu n'arriveras pas à imaginer la cathédrale que décrit l'auteur.

J'ai aussi lu Harry Potter mais par contre, je trouve que contrairement à ce que les gens disent, ce n'est pas hyper simple sauf le début. Et puis il y a tout le vocabulaire magique.
C'est pour ça que je trouve les romans YA contemporain très bien pour commencer à lire en anglais car il y a pas de vocabulaire spécifique à apprendre.

Et en gratuit, il y a les webtoons, il y en a pour tous les gouts.

Après, j'avoue que comme j'ai dû mal à lire depuis un bon moment, j'ai laissé tomber la lecture en anglais depuis quelques temps. Là, je lis surtout des trucs sur internet écrit par des gens comme vous et moi. Un forum en particulier, Reddit, Quora quand je me pose une question, les commentaires sous YT, etc ...
Je crois que je peux m'exprimer sur ces contenus assez facilement mais par contre, sur des trucs plus formels, ça peut coincer.
Et je parle seulement de l'écrit.

 

[Artifice]

@Phyllie Ce qu'il faut, c'est réussir à trouver des textes dont le niveau de vocabulaire n'est pas trop en décalage avec le tien.

Du moins de mon expérience, pour l'anglais j'ai commencé par des fanfictions et même si c'était un peu chiant de devoir régulièrement voir le sens d'un mot, j'arrivais globalement grâce au contexte à comprendre le sens sans devoir pour autant traduire tous les mots que je ne comprenais pas.
Suite à ça, je me suis dit que j'allais en faire de même pour l'allemand vu que cela avait bien fonctionné pour l'anglais. Que nenni, même problème que toi, c'est fastidieux, faut que je cherche des mots tout le temps, je lis à trois à l'heure, du coup aucune motivation, une catastrophe. Donc mon but là, c'est d'essayer de voir pour trouver de la littérature enfantine où mon vocabulaire sera suffisant pour que je ne me retrouve pas face à des paragraphes où les seules mots que je déchiffre sont les pronoms, les articles, le verbe avoir et le verbe être

 

[pikalovescoke]

@Phyllie Pour le coup, je trouve que l'anglais est une langue beaucoup plus facile à l'oral (où globalement, personne en a rien à foutre des fautes de grammaire et de syntaxe).

Pour l'écrit, le mieux, pour moi, c'est de se limiter au début à des texte d'un langage "courant" (comme en français où lire Proust est bien plus compliqué que de lire un Musso). Lire des livres, oui, mais aussi du contenu de la vie quotidienne, des forums, Twitter, des articles type madmoizelle mais en anglais... Participer à des conversations à l'écrit peut être pas mal également, à nouveau, des conversations chill où une grammaire parfaite n'est pas si importante. Ecrire permet beaucoup mieux d'assimiler le vocabulaire, je trouve, même si au début, il va souvent falloir chercher ses mots.

En tout cas, je trouve que c'est en étant actif dans une langue (parler/écrire) que la compréhension se fait après plus facilement.

 

[pikalovescoke]

@Matilda Verdebois En même temps, le Trône de Fer, même en français ça peut être fastidieux (je les ai lu avec un site de dictionnaire ouvert à côté)

 

[Rocksteady]

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[Aesma]

@Rocksteady C'est super sexiste comme réflexion, comme si les mecs qui se faisaient entretenir ça n'existait pas ("Non mais tu vois lui c'est un artiste, j'ai pris un taf alimentaire pour les courses mais dés qu'il perce dans la musique/la peinture/whatever on aura une vie de rêve bon là il a un petit passage à vide et passe ses journées en slip à jouer aux jeux vidéos... mais c'est un homme torturé, ça alimente son art")

Oui la vie est dure en cas de séparation, surtout pour les femmes, même quand elles bossent (y a des études chiffrées sur l'impact d'une séparation sur le niveau de vie et les femmes sont trop souvent les grandes perdantes, surtout si on ajoute des enfants dans l'équation)

Mais du coup oui, en cas de rupture il y a l'option d'être hébergé·e par un·e proche (famille, ami·e), vivre avec l'autre en attendant de pouvoir faire autrement (à moins de quelque chose de particulièrement grave - violence etc - beaucoup de divorces se passent comme ça et franchement si mon mec me trompait alors que je passe mes journées à entretenir notre maison, nettoyer, ranger, plier, préparer à manger etc clairement il est hors de question que je parte avant d'avoir une solution viable, c'est lui le fautif, il peut bien dormir dans le canap', le panier du chat, raf), en cas de violences (qu'elles soient physiques, verbales, psychologiques, sexuelles, administratives ou quoi) il y a la possibilité d'avoir un hébergement d'urgence (les places sont rares mais elles existent)

Oui ça arrive d'avoir des trous dans son CV, clairement pour retrouver un job dans son domaine de prédilection après l'avoir abandonné X années c'est pas le + simple mais y a sûrement moyen de trouver un job alimentaire, reprendre une formation, se débrouiller avec les minimas sociaux si on a réussi à mettre quelques sous de côté. D'ailleurs une expérience de "femme au foyer" ou de "mère au foyer" peut être valorisée dans un CV, c'est pas parce que t'es au foyer que tu passes ta journée devant Netflix (ou alors ton ex était plein aux as et du coup oui, ça vaut nettement le coup de se pencher sur le contrat de mariage pour récupérer une part du magot - la vénalité c'est bien)

D'autant que le travail n'est pas un but en soi, perso si mon mec gagnait au loto et décidait de nous acheter une maison et payer l'intégralité de nos frais, oui j'arrêterais mon taf, par contre je continuerais à faire ce que je fais déjà à savoir m'investir dans 2 assos différentes - limite je pourrais m'investir dans une 3e, développer des connaissances (reprendre des études juste pour le plaisir d'apprendre, me plonger dans la botanique des plantes de sorcières - est-ce qu'on peut vraiment se contracepter avec des carottes sauvages ? ), avoir un ou des enfants et les voir grandir tous les jours, les éduquer etc. Si on devait rompre ce serait dur, mais je ne me retrouverais certainement pas "sans rien".

Perso j'adorerais être une femme entretenue Même pour un an ou deux.

 

[eLLuLa]

@Aesma Bien sûr qu'il y a souvent des solutions, mais je trouve que tu balaies les difficultés à surmonter dans ce genre de situations de manière hyper désinvolte. Non ce n'est pas si simple que ça quand tu as été dépendante financièrement d'un homme pendant des années de regagner son indépendance (financière et psychologique!). Déjà tu n'a pas toujours un entourage pour t'aider, ensuite la situation économique actuelle est loin d'être simple donc non ce n'est pas si facile que ça de retrouver du travail après plusieurs années éloignée de l'emploi et des codes de la culture du travail, surtout si tu es peu ou pas diplômée. Si le mec se comporte comme un connard il y a aussi de grandes chances que tu n'ais absolument aucune ressource financière pour te loger, te former, et pour tes besoins les plus basiques. Si en plus de ça c'est lui qui est propriétaire du logement, que tu n'as de droit sur rien de ce que vous partagiez en commun (pas de mariage par exemple), il peut te mettre à la rue du jour au lendemain. Et alors dire qu'en cas de violence "il y a la possibilité d'avoir un hébergement d'urgence (les places sont rares mais elles existent)", pardon mais ça me fait mal, car effectivement les places sont rares, mais c'est aussi nié tous les mécanismes psychologiques de violence qui peuvent être à l'oeuvre (emprise, etc) et balayer d'un revers de main le risque de féminicide ! Et ne parlons pas des difficultés supplémentaires quand il y a aussi des enfants dans l'histoire.

Ce n'était sûrement pas ton but mais je ne comprends pas qu'on puisse faire comme si les inégalités socio-économiques, les inégalités de genre, les violences, et tout le système actuel ne faisaient pas peser un risque immense sur les femmes au foyer.

 

[Nouche1340]

@Rocksteady :

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[Rocksteady]

C'est super sexiste comme réflexion, comme si les mecs qui se faisaient entretenir ça n'existait pas

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[Mamy_Plug]

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[Aesma]

@eLLuLa Ce qui m'a surtout gêné dans la question c'est surtout le sous-texte "Woah les meufs qui veulent être femmes au foyer vous êtes trop bêtes" parce qu'elles auraient pas réfléchi aux conséquences, mais oui bien évidemment la dépendance (mais surtout l'isolement) peut être extrêmement dangereuse et est souvent synonyme d'emprise, elle est d'ailleurs souvent imposée et non choisie et sortir du cycle des violences n'est pas une chose aisée. - d'ailleurs je ne pense pas les minimiser, j'ai fait en sorte de décrire plusieurs types de violences à dessein, les violences conjugales c'est pas juste quand il y a des coups, se voir confisquer ses papiers d'identité ou subir un contrôle permanent ou une dévaluation (que ce soit sur nos fréquentations, nos sorties, nos habits, notre argent) sont aussi des formes de violences -

Après on peut aussi être femme au foyer par choix et s'y complaire sans que ça ne tourne au drame, le fait d'avoir des points d'accroches en cas de problème aide énormément (pouvoir compter sur des proches c'est déjà un gros privilège, tout le monde n'a pas cette chance), que ton ou ta conjointe gagne suffisamment bien sa vie ou possède un patrimoine financier pour subvenir à l'ensemble des besoins familiaux aussi (ce qui là encore n'est pas gagné), le fait d'acter ça par des contrats type mariage pour se protéger, ou alors des choix de vie alternatifs "On a décidé de vivre dans une tiny house avec un potager et des poules pour vivre d'amour et d'eau fraiche, mon conjoint a un travail pour ramener de l'argent pour le peu dont on a besoin et je gère le jardinage, le ramassage des oeufs, le troc avec les voisin·es" etc. C'est une posture qui peut être viable, d'ailleurs ça parlait de tromperie, la question de l'exclusivité ou de la vision de la sphère familiale sont aussi des choses à discuter et qui ne coulent pas forcément de source.

@Rocksteady J'ai pas l'impression que des hommes revendiquent le fait de vouloir vivre aux crochets de leurs meufs (pour être viril, zhôm doit rapporter mammouth à la caverne pendant que fâm s'occuper des mioches) sauf que dans les faits on le voit un peu trop souvent (ces dernières semaines je rattrapais les épisodes de Règlement de comptes et entre les mecs qui vivotent et râlent parce que Madame fait la paperasse et est trop "à cheval" sur les dépenses alors qu'iels sont régulièrement à découvert, ou celles qui racontent ne pas avoir d'épargne parce qu'elles ont épongé les dettes de leur ex, bon... ça me parait un peu gratuit de taper sur des meufs qui se projettent dans une sphère familiale stable alors que des trous de balle font des crédits au nom de leur go pour se tailler ensuite en leur laissant leurs cacas financiers.)

 

[Helenchka]

@Mamy_Plug

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