cyanea;4155628 a dit :Ah, c'est bien dommage qu'on arrive à expliquer biologiquement la dépression...lison-frisson;4153983 a dit :Je m'en veux de penser ça, mais les personnes en dépression ne trouveront jamais grâce ou compassion à mes yeux. Je sais que j'ai tort, parce que c'est une véritable maladie, mais je ne peux m'empêcher de voir ça comme une complaisance dans un état de faiblesse...c'est plus facile d'aller mal que faire l'effort d'aller bien, alors je vais mal. Quelquechose entre un caliméro et une attention whore.
Plus globalement, j'ai du mal avec les gens qui croient au destin, et que ce qui leur arrive, c'est le destin tu vois....non je vois pas non, le destin, c'est des foutaises, ta vie c'est toi qui la décide, ou c'est toi qui à un instant t a fait le choix de laisser quelqu'un le faire à ta place.
Bon désolée, mais je ne pouvais pas ne pas intervenir.
Après, la catégorie de personnes qui se complaisent volontairement dans leur malheur me fait péter un plomb. Le genre "je me vautre dans ma vie de merde et je prends des airs d'artiste maudit, j'aime paaaas la vie...". Comme les personnes qui se trouvent grosses mais qui ne font aucun effort pour perdre les kilos qu'elles estiment avoir en trop
Je m'incruste, mais je trouve que tu te contredis, car on arrive aussi à expliquer biologiquement les problèmes de poids.
Donc quand tu dis que "les personnes qui se trouvent grosses veulent perdre du poids mais ne font aucun effort", est-ce que tu sais si la personne n'est pas en train d'essayer mais ne voit pas de changement, donc renvoie l'impression de ne faire aucun effort? Si ce n'est pas son corps qui l'en empêche?
Parce que voir la volonté de maigrir sans forcément y arriver associée à des personnes qui se complaisent volontairement dans leur malheur, je trouve ça vraiment dur, faux, c'est faire une généralité un peu facile qui entretient le cliché du "gros = fainéant " ce qui m'exaspère plus que tout.
La perte de poids est tellement complexe, il a tellement de paramètre, ce n'est pas juste manger ça, courir là.
Autant ton premier exemple est parlant, autant le second, je le trouve dérangeant surtout quand la dépression peut être liée au problème de poids.
Je ne veux pas faire de hs alors:
Je m'en veux de penser ça mais je me réjouis quand quelqu'un qui part en vacances régulièrement a eu du temps pourri qui l'a empêché de faire bronzette. A son retour il aura moins le droit à son "Oh, tu reviens d'où?" qu'il affectionne tant et moi je me dis "bien fait, on ne peux pas tout avoir" alors qu'à sa place, je serai autant dégoûtée!