@Deilephila elpenor
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Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
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@Clèves @perlimpinpindenoel @Rocksteady Merci beaucoup pour vos posts et gros soutien pour qui se trouve dans le même cas de figure 
C'est vraiment un sujet compliqué je trouve, un peu tabou même ? J'entends jamais des gens verbaliser clairement une jalousie envers une personne, au pire ça sera quelqu'un qui va critiquer allègrement quelqu'un d'autre, alors qu'elle voudrait être à sa place... Mais c'est pas vraiment pas clairement assumé (combien de personnes disent plutôt "mais je suis pas du tout jalouse hein, je m'en fous même" (non))
Et quand ça en vient à être des personnes proches (famille, couple, meilleure amie) je trouve ça encore plus dur. Surtout avec la culpabilisation qui va avec, le fait de se dire que tu devrais être heureux pour l'autre, si tu l'aimes. Oui, mais c'est pas incompatible. C'est pas souhaiter du malheur à l'autre que de vouloir être sur la même échelle de réussite/bonheur/bien-être peu importe, c'est pas baisser le bonheur de l'autre pour qu'il s'adapte au tien (enfin, à ton manque plutôt), c'est espérer pouvoir accéder à la même chose que l'autre, tout en lui laissant ce qu'il a déjà. Pouvoir connaitre la même chose.
Et si on en parle c'est très vite raccourci en "tu es jaloux c'est pas sympa". C'est de l'envie, oui. Envie de connaitre la chance, le plaisir, les facilités, qu'on ne connaitra jamais, c'est pas sympa ?
On ne peut pas toujours garder le moral quand on a une personne qui nous agite constamment sous le nez un panneau lumineux avec une vie rêvée peinte dessus, oui on le sait il faut donner de soi-même, être résilient, se donner les moyens, s'élever par sa propre force, rayez la mention inutile du bouquin de développement personnel...
Mais non, parfois tu as juste les boules. Les vraies, les maxi, le ras le bol d'essayer d'y arriver en peinant alors que ton ami panneau lumineux n'a pas bougé le petit doigt pour l'avoir.
Et oui @Clèves exactement, au final comme les autres ne nous ont rien fait, on retourne contre soi. Je suis une merde, j'ai raté ma vie, j'aurais préféré, si j'avais eu, si je pouvais, c'est de ma faute, etc, etc... C'est vraiment complexe comme sentiment.
Plein de soutien à toi et @perlimpinpindenoel
C'est vraiment un sujet compliqué je trouve, un peu tabou même ? J'entends jamais des gens verbaliser clairement une jalousie envers une personne, au pire ça sera quelqu'un qui va critiquer allègrement quelqu'un d'autre, alors qu'elle voudrait être à sa place... Mais c'est pas vraiment pas clairement assumé (combien de personnes disent plutôt "mais je suis pas du tout jalouse hein, je m'en fous même" (non))
Et quand ça en vient à être des personnes proches (famille, couple, meilleure amie) je trouve ça encore plus dur. Surtout avec la culpabilisation qui va avec, le fait de se dire que tu devrais être heureux pour l'autre, si tu l'aimes. Oui, mais c'est pas incompatible. C'est pas souhaiter du malheur à l'autre que de vouloir être sur la même échelle de réussite/bonheur/bien-être peu importe, c'est pas baisser le bonheur de l'autre pour qu'il s'adapte au tien (enfin, à ton manque plutôt), c'est espérer pouvoir accéder à la même chose que l'autre, tout en lui laissant ce qu'il a déjà. Pouvoir connaitre la même chose.
Et si on en parle c'est très vite raccourci en "tu es jaloux c'est pas sympa". C'est de l'envie, oui. Envie de connaitre la chance, le plaisir, les facilités, qu'on ne connaitra jamais, c'est pas sympa ?
On ne peut pas toujours garder le moral quand on a une personne qui nous agite constamment sous le nez un panneau lumineux avec une vie rêvée peinte dessus, oui on le sait il faut donner de soi-même, être résilient, se donner les moyens, s'élever par sa propre force, rayez la mention inutile du bouquin de développement personnel...
Mais non, parfois tu as juste les boules. Les vraies, les maxi, le ras le bol d'essayer d'y arriver en peinant alors que ton ami panneau lumineux n'a pas bougé le petit doigt pour l'avoir.
Et oui @Clèves exactement, au final comme les autres ne nous ont rien fait, on retourne contre soi. Je suis une merde, j'ai raté ma vie, j'aurais préféré, si j'avais eu, si je pouvais, c'est de ma faute, etc, etc... C'est vraiment complexe comme sentiment.
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et @perlimpinpindenoel
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Je suis énervée et dégoûtée par ce qu’il se passe politiquement en France actuellement et je m’en veux de penser ça mais je n’ose pas aller en manifestation… J’ai trop peur de la police, de me faire frapper, éborgner, envoyer en garde à vue, que sais-je… surtout sans être accompagnée, j’aimerais vraiment pas me retrouver seule dans une nasse à la merci de certains d’entre eux…
Et je m’en veux de ne pas être plus courageuse et en même temps je trouve ça hyper inquiétant au niveau du pays d’en venir à craindre tellement la violence des « forces de l’ordre » qu’on n’ose plus exercer ses droits de citoyen…
Et je m’en veux de ne pas être plus courageuse et en même temps je trouve ça hyper inquiétant au niveau du pays d’en venir à craindre tellement la violence des « forces de l’ordre » qu’on n’ose plus exercer ses droits de citoyen…
@Midnight Rain Je te comprends parfaitement, je suis dans le même cas. Je n'ose ni manifester (je l'ai fais par le passé, clairement j'avais + peur des forces de l'ordre que des manifestants, même des casseurs) ni faire grève (bon ça pour d'autres raisons). Je m'en veux de faire passer mon déménagement avant la lutte ^^'
@Midnight Rain @Neyane
Franchement, vous avez bien listé les pourquoi du comment, vous ne voulez pas y aller. Et c'est normal, faut pas que vous vous en vouliez pour ça. Je vous apprend rien et on est ok la dessus, ces manifs, ce sont pas des promenades de santé. C'est une révolte, clairement c'est le peuple (nous du coup hein :lunette; ) qui en a ras le cul de se faire piétiner par l'autre connard et son gouvernement. Il faut avoir une santé mentale et physique en béton pour y aller.
Franchement, vous avez bien listé les pourquoi du comment, vous ne voulez pas y aller. Et c'est normal, faut pas que vous vous en vouliez pour ça. Je vous apprend rien et on est ok la dessus, ces manifs, ce sont pas des promenades de santé. C'est une révolte, clairement c'est le peuple (nous du coup hein :lunette; ) qui en a ras le cul de se faire piétiner par l'autre connard et son gouvernement. Il faut avoir une santé mentale et physique en béton pour y aller.
@Midnight Rain et @Neyane niveau manifs, j'ai la chance d'habiter dans une petite ville très tranquille à ce niveau. Pour vous donner une idée, à l'époque où ça pétait partout avec les gilets jaunes, chez nous ils sont restés mobilisés longtemps mais dans une ambiance très bon enfant. Donc je n'hésite pas à aller manifester avec mes enfants et ça s'est toujours bien passé. Cela dit, j'ai vu que dans la ville de Castex (Prades), qui est une toute petite ville, ils ont quand même gazé les manifestants dont des gamins.
Honnêtement, si j'étais à Paris, je pense que j'hésiterais beaucoup plus. Je me rappelle quand mon mari a manifesté contre la loi travail (c'était Hollande, pas aussi horrible qu'aujourd'hui et pourtant il y avait déjà de la répression), j'étais pas tranquille. Alors aujourd'hui, où on a l'impression que certains policiers s'en donnent à coeur joie, ça fait flipper et je comprends les hésitations à ce niveau.
Honnêtement, si j'étais à Paris, je pense que j'hésiterais beaucoup plus. Je me rappelle quand mon mari a manifesté contre la loi travail (c'était Hollande, pas aussi horrible qu'aujourd'hui et pourtant il y avait déjà de la répression), j'étais pas tranquille. Alors aujourd'hui, où on a l'impression que certains policiers s'en donnent à coeur joie, ça fait flipper et je comprends les hésitations à ce niveau.
@Midnight Rain @Neyane
J'ai fait la grève pour la première fois de ma vie jeudi dernier, et c'était ma 2e manif (la 1ère c'était il y a plus de 20 ans de ça).
J'y suis allée seule car personne de mon entourage sur Paris ne fait la grève ou n'est syndiqué etc. Perso, je n'avais pas peur des force de l'ordre, mais plutôt de la foule. Sans être agoraphobe, je ne me sens pas à l'aise dans une foule, et je préfère éviter ces situations.
Heureusement, il y a quelques semaines j'ai rencontré quelqu'un qui va souvent en manif et il m'a donné quelques conseils. Notamment de me mettre en fin de cortège avec les syndicats, plutôt qu'en début de cortège. Je vous recopie son message.
"Je sais pas trop comment ça va se passer demain, mais choisir de défiler avec un syndicat plutôt que devant les syndicat ça me semble le plus sur
Pour schématiser, tu as en début de cortège les personnes autonomes, puis les groupes étudiants, les syndicats libertaire, (CNT, CNT-SO, UCL, Extinctions Rebellion, Dernière rénovation …), les assos (ATTAC, ) qui sont dans un cortège peu organisé, puis derrière tu as les grosses organisations syndicales (CGT, Sud, FO, …) qui sont super organisée avec un service d'ordre, des camions avec des ballons et des sonos, etc
La règle implicite c'est que normalement dans le cortège des syndicats tu n'as pas d'action de type casse ou aute et donc normalement pas de charge de police et si y en a une c'est le service d'ordre du syndicat qui la reçoit en étant autour des gens"
J'ai suivi son conseil, et je me suis retrouvée à défiler avec la CGT. De ce que j'ai vu, il n'y a pas eu de problème avec les forces de l'ordre dans cette partie du cortège, en tout cas pas pendant la période où je suis restée. Je ne suis pas allée jusqu'au bout (j'ai dû faire 1/3 du parcours) parce qu'on est parti 2h après l'heure de RV et que j'avais des trucs prévus en soirée. Et on a mis 1h30 à faire 1,5km, j'étais pas prête!
Le seul moment où j'ai vu les forces de l'ordre c'est quand je suis sortie du cortège, mais ils laissaient les gens sortir sans problème.
Niveau foule, ça a été. Le plus pénible ça a été l'attente pour démarrer, car on s'entassait de plus en plus à Bastille et je commençais à me sentir oppressée. Une fois qu'on a commencé à marcher va s'est fluidifié. C'était moins pénible et moins stressant qu'un métro aux heures de pointe ou qu'un samedi aprem dans un centre commercial.
J'ai fait la grève pour la première fois de ma vie jeudi dernier, et c'était ma 2e manif (la 1ère c'était il y a plus de 20 ans de ça).
J'y suis allée seule car personne de mon entourage sur Paris ne fait la grève ou n'est syndiqué etc. Perso, je n'avais pas peur des force de l'ordre, mais plutôt de la foule. Sans être agoraphobe, je ne me sens pas à l'aise dans une foule, et je préfère éviter ces situations.
Heureusement, il y a quelques semaines j'ai rencontré quelqu'un qui va souvent en manif et il m'a donné quelques conseils. Notamment de me mettre en fin de cortège avec les syndicats, plutôt qu'en début de cortège. Je vous recopie son message.
"Je sais pas trop comment ça va se passer demain, mais choisir de défiler avec un syndicat plutôt que devant les syndicat ça me semble le plus sur
Pour schématiser, tu as en début de cortège les personnes autonomes, puis les groupes étudiants, les syndicats libertaire, (CNT, CNT-SO, UCL, Extinctions Rebellion, Dernière rénovation …), les assos (ATTAC, ) qui sont dans un cortège peu organisé, puis derrière tu as les grosses organisations syndicales (CGT, Sud, FO, …) qui sont super organisée avec un service d'ordre, des camions avec des ballons et des sonos, etc
La règle implicite c'est que normalement dans le cortège des syndicats tu n'as pas d'action de type casse ou aute et donc normalement pas de charge de police et si y en a une c'est le service d'ordre du syndicat qui la reçoit en étant autour des gens"
J'ai suivi son conseil, et je me suis retrouvée à défiler avec la CGT. De ce que j'ai vu, il n'y a pas eu de problème avec les forces de l'ordre dans cette partie du cortège, en tout cas pas pendant la période où je suis restée. Je ne suis pas allée jusqu'au bout (j'ai dû faire 1/3 du parcours) parce qu'on est parti 2h après l'heure de RV et que j'avais des trucs prévus en soirée. Et on a mis 1h30 à faire 1,5km, j'étais pas prête!
Le seul moment où j'ai vu les forces de l'ordre c'est quand je suis sortie du cortège, mais ils laissaient les gens sortir sans problème.
Niveau foule, ça a été. Le plus pénible ça a été l'attente pour démarrer, car on s'entassait de plus en plus à Bastille et je commençais à me sentir oppressée. Une fois qu'on a commencé à marcher va s'est fluidifié. C'était moins pénible et moins stressant qu'un métro aux heures de pointe ou qu'un samedi aprem dans un centre commercial.
JMVDPÇ Mais
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@GrosHibou
Tu n’as pas à t’en vouloir. Ce n’est pas de ta faute si certains quartiers sont dangereux et c’est légitime de vouloir éviter de se faire agresser
Tu n’as pas à t’en vouloir. Ce n’est pas de ta faute si certains quartiers sont dangereux et c’est légitime de vouloir éviter de se faire agresser
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Je me rends compte que je deviens de plus en plus exigeante et impatiente d'un point de vue "intellectuel" et je me demande si je ne parais pas de plus en plus "pédante" auprès des autres 
Depuis que je suis petite je suis animée par une énorme bienveillance et une diplomatie qui font que j'ai tendance à taire certaines de mes réflexions ou à arrondir les angles. Par exemple, pour ne pas mettre les gens mal quand ils ne maîtrise pas trop un sujet que je maîtrise, je ne les contredis pas, ou pas directement.
Sauf qu'en vieillissant je me rends compte que j'y perds un petit peu sur certains plans. Par exemple mes proches ne voient pas combien je passe de temps sur l'actualité politique et vont vanter l'investissement de personnes dont je trouve les idées à chier et les réflexions superficielles. Ou alors certains autres passent pour plus cinéphiles que moi alors que je dois déjà avoir vu une 50aine de films depuis janvier et que j'ai une ouverture qui paraît bien plus importante. Juste parce que quand le sujet vient sur la table, je n'ai pas envie de parler de ce que j'ai vu de peur de paraître prétentieuse à dire que j'ai vu un film que personne n'a vu.
Et je me rends compte aussi que je suis de plus en plus agacée par certains biais intellectuels que peuvent avoir les autres, notamment à mon travail. J'exerce mon métier à un endroit où j'ai énormément monté en compétences et aujourd'hui j'arrive à voir les erreurs ou des biais de jugement plus facilement qu'avant. Et j'en ai marre de devoir répéter souvent la même chose à certaines de mes collègues, ou de devoir les freiner parce qu'elles sont impulsives dans leurs conclusions et qu'elles ne prennent pas tous les paramètres en compte.
Ca fait post à 100% sponsorisé par la vanité alors que justement ce qui anime toute ma réflexion c'est le rapport au doute et à l'ignorance que je pense plus important chez moi que la moyenne des gens. Je prends soin à ne pas tirer de conclusions hâtives et à garder mes lacunes en tête pour faire toujours mieux qu'avant.
Depuis que je suis petite je suis animée par une énorme bienveillance et une diplomatie qui font que j'ai tendance à taire certaines de mes réflexions ou à arrondir les angles. Par exemple, pour ne pas mettre les gens mal quand ils ne maîtrise pas trop un sujet que je maîtrise, je ne les contredis pas, ou pas directement.
Sauf qu'en vieillissant je me rends compte que j'y perds un petit peu sur certains plans. Par exemple mes proches ne voient pas combien je passe de temps sur l'actualité politique et vont vanter l'investissement de personnes dont je trouve les idées à chier et les réflexions superficielles. Ou alors certains autres passent pour plus cinéphiles que moi alors que je dois déjà avoir vu une 50aine de films depuis janvier et que j'ai une ouverture qui paraît bien plus importante. Juste parce que quand le sujet vient sur la table, je n'ai pas envie de parler de ce que j'ai vu de peur de paraître prétentieuse à dire que j'ai vu un film que personne n'a vu.
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