Oui, c'est vrai que dans ces cas là, on a juste envie de dire : "Ben, pourquoi tu en parles alors !? "aldodelf;3974568 a dit :
Tu es sûre que tu ne parles pas des miens là?ezale;3974659 a dit :
et ma mère pareil.Les surnoms à la limite c'est pas grave, ils me font la même.angeoudemon;3974673 a dit :Tu es sûre que tu ne parles pas des miens là?
Mon père m'appelle toujours "mon bébé"
Mes parents acceptent que je sorte que quand je leur dit ce que je vais faire (ce qui ne m'empêche pas de ne pas tout leur dire) et que c'est pour une bonne raison selon eux.
Tu me fais penser ,je ne comprends pas pourquoi certains disent"On ne veut pas de la Turquie en Europe car ils n'ont pas les mêmes racines judéo-chrétienne que nous"ou "parce qu'ils sont musulmans"(ce qui est extrêmement réducteur).alabama-arkansas;3976250 a dit :Je ne comprends pas le racisme, le fait de se sentir constamment menacé par les étrangers, et les "blocs identitaires".
Dans mes révisions de droit administratif, je découvre une affaire de 2007 dans le cadre de laquelle une association, "Solidarité des Français", distribuait de la soupe exclusivement à base de cochon aux sans-abris. Finalement leurs manifestations ont été interdites. C'était pas la première fois que ça arrivait, je viens de voir que c'était arrivé plusieurs fois avec une autre association alsacienne (RPZ). Et maintenant il y a une terminologie pour désigner "la soupe identitaire".
Quand leurs manifestations ont été interdites, ils se sont plaint à base de "toute façon, en France, on fait passer les besoins des étrangers avant les besoins des Français", etc. Mais God, qu'est-ce qu'il a pu arriver à ces gens pour qu'ils se sentent menacés dans leurs "racines identitaires" à ce point ?
Je trouve qu'on en arrive à un point de la haine / peur de l'autre qui mériterait peut-être qu'on se calme très vite. Ce qui me choque le plus est que ces gens sont capables d'aller jusqu'à un certain altruisme / don de soi, assez pour faire du bénévolat pour améliorer les conditions des sans-abris, mais qu'ils font preuve de cette discrimination monstrueuse vis-à-vis des musulmans / juifs qui ne pourront évidemment pas manger en bénéficier à cause de leur confession.
Bref, c'est triste.
Je pense que je sais profiter des choses. Mais disons que très souvent dans ce que je fais, il y a une double dimension : il y a le plaisir que je prends à l'instant T, et il y a presque toujours le plaisir que je prends à savoir que je pourrai ré-utiliser cette expérience dans le futur. Par exemple quand je voyage, je vis totalement le moment présent, je profite et je me ressource, mais il y a plein de petits signes qui me montrent que je diffère aussi un peu mon rapport au voyage. J'aime voir des paysages superbes mais j'aime presque autant les prendre en photo pour pouvoir ensuite les montrer à mes amis (et même avoir un souvenir esthétique de ces moments qui m'ont transportée); j'aime rencontrer des gens géniaux, mais j'aime presque autant m'imaginer en train de raconter à mes proches que j'ai rencontré ces personnes; et plus largement, j'aime énormément m'évader et vivre plein de choses, mais au moment-même où je vis ces choses, j'aime l'idée qu'ensuite je pourrai les partager quand je serai de retour, qu'elles vont modifier quelque chose en moi et m'apporter de « la valeur »... En fait c'est étrange, ces deux dimensions s'effectuent dans le même espace temps : ce n'est pas une fois rentrée chez moi que je réalise ce qu'un voyage m'apporte, c'est pendant même que je suis en train de le vivre. Je n'en suis pas très fière, j'ai l'impression que j'appréhende souvent à la fois le ressenti direct et instantané et les apports futurs des expériences que je vis. Je ne suis que très rarement « vraiment dans le présent », même quand j'essaie de le faire. Je suis toujours un peu dans le passé, ou un peu dans le futur.). Je me demande si je suis la seule à avoir remarqué ça, et je me demande aussi parallèlement s'il existe réellement des personnes désintéressées, qui ne vivent les choses que pour ce qu'elles leur apportent instantanément, sans les projeter dans le futur de quelque manière que ce soit. Imaginer qu'il existe des personnes comme ça me laisse vraiment assez admirative et curieuse, et j'ai l'impression que certains de mes amis sont ainsi.
: )
