Moi qui lis les échanges ultra intéressants
De vous lire, ça me fait me poser une question : est-ce certaines personnes (je reprends l'exemple de Louise Aubery) ne cherche pas un diagnostic qui légitimerait certaines émotions / certains comportements pour mettre un petit mouchoir sur le problème ?
Par exemple le fait d'être toujours en "hyper ébullition" pour ne pas s'avouer qu'en fait, on est juste surmené, que la pression de son métier (créatrice de contenu et entrepreneuse) la pousse aussi à devoir toujours sortir de nouvelles choses et de nouveaux projets, et donc qu'elle vise toujours à faire plus, nouveau, différent, et qu'elle s'épuise ?
Beaucoup d'adultes, et même d'enfants en fait, vont souvent travestir leurs émotions pour les rendre plus "convenables" par rapport à une perception externe, ou interne. Par exemple, les personnes qui expriment de la colère alors qu'ils sont tristes (on le voit plus chez les hommes cis, où la colère est plus acceptable pour eux que la tristesse assimilée à la faiblesse). J'avais un collègue qui disait une fois qu'il ne ressentait jamais de colère, et en grattant, il a juste transformée cette émotion qui le met mal à l'aise en autre chose.
Je trouverai du coup pas ça étonnant que plutôt que de se confronter au "vrai" problème, on cherche des pistes vers des troubles du comportement ou autre pathologie, plutôt que de s'avouer qu'en fait, bah on est surmenés et dépassés par son train de vie par exemple.

De vous lire, ça me fait me poser une question : est-ce certaines personnes (je reprends l'exemple de Louise Aubery) ne cherche pas un diagnostic qui légitimerait certaines émotions / certains comportements pour mettre un petit mouchoir sur le problème ?
Par exemple le fait d'être toujours en "hyper ébullition" pour ne pas s'avouer qu'en fait, on est juste surmené, que la pression de son métier (créatrice de contenu et entrepreneuse) la pousse aussi à devoir toujours sortir de nouvelles choses et de nouveaux projets, et donc qu'elle vise toujours à faire plus, nouveau, différent, et qu'elle s'épuise ?
Beaucoup d'adultes, et même d'enfants en fait, vont souvent travestir leurs émotions pour les rendre plus "convenables" par rapport à une perception externe, ou interne. Par exemple, les personnes qui expriment de la colère alors qu'ils sont tristes (on le voit plus chez les hommes cis, où la colère est plus acceptable pour eux que la tristesse assimilée à la faiblesse). J'avais un collègue qui disait une fois qu'il ne ressentait jamais de colère, et en grattant, il a juste transformée cette émotion qui le met mal à l'aise en autre chose.
Je trouverai du coup pas ça étonnant que plutôt que de se confronter au "vrai" problème, on cherche des pistes vers des troubles du comportement ou autre pathologie, plutôt que de s'avouer qu'en fait, bah on est surmenés et dépassés par son train de vie par exemple.