En ce moment j'ai l'impression de vivre une espèce de déferlement. Il y a quelque chose de minuscule, qui a ouvert quelque chose de minuscule, qui prend vie avec force. J'essaye de travailler avec ça, d'en faire quelque chose.
D'un autre côté, j'ai repéré des super logements pour l'année prochaine, et j'ai peut-être une chance pour que l'on me prenne dans une entreprise sympathique cet été - du genre à être SERIEUSE, à donner une BONNE IMAGE, et une BONNE REMUNERATION. De la sécurité ! Pas un petit boulot de merde à me faire exploiter ou à me faire traiter comme un sale prout, pas une activité qui me permet d'être indépendante mais qui demande en contre-partie d'oublier l'existence du contrat de travail et celle du mot RECONNAISSANCE.
Quant au logement, je vais peut-être pouvoir enfin vivre dans un endroit propre, isolé, chaud, avec un accès Internet et dans un environnement agréable. BREPHE la base pour vivre et travailler dans de bonnes conditions afin de réussir à l'université.
En parlant d'université, j'en ai repéré trois qui me permettrait d'exercer mes talents, mes compétences. Trois dans lesquelles je pourrais être reconnue, et non plus méprisée pour ce que je suis ou pour ce que j'étais. Alors ça aussi, c'est positif.
Et j'ai vraiment, vraiment, mais vraiment HÂTE de (re)trouver ces conditions, de les mettre en « communion ».
Enfin le bonus du mois (j'avais écrit, « du moi ») : j'arrive à gérer une situation en particulier, qui me faisait MAL. De plus, je me réinsère dans une vie sociale plus large, qui rime avec douceur (et famille). Le sentiment d'appartenance permet de (s'en)voler et d'être soutenu dans ses projets, son chemin. C'est quand même plus agréable que d'être isolé, seul. L'échange « fraternel » est sympa. Voilà.