--> Le chômage, pour moi aujourd'hui ?
Le chômage, une drôle d'idée. Vraiment pas facile à vivre, même en se bougeant au maximum, en étant mobile c'est parfois la galère et quand je dis mobile, c'est pas les 20bornes. Difficile de se rendre compte de ce que peut être un peu la "vie active" au final. Bref, il est vrai qu'on n'est pas toujours aidé, ou informé de façon correcte sur la filière que l'on peut choisir. Puis au final, on se retrouve trop spécialisé, trop jeune, on a trop peu d'expérience, on...
--> Entretien après entretien, mon état d'esprit...
Rateaux successifs... Remise en question, démoralisation... Il faut être assez fort parfois pour rebondir et se dire que ce n'était pas le bon. Que l'entretien avait quand même ses bons cotés, qu'il nous a permis de comprendre encore de nouvelles façons d'aborder notre candidature... ce qu'on aurait mieux fait de dire ou au contraire de taire. Au fond, même si c'est négatif, il faut se forcer à voir les points positifs. Facile à dire, bien sûr...
--> Ce que je pense du chômage ?
C'est une conséquence de notre société. J'étais jusqu'il y a peu de temps sans emploi (et accessoirement sans avenir, il m'a fallu un certain temps pour "trouver" finalement une voie ouverte pour moi). Démoralisée par le fait de voir tout le monde reprendre les cours, le taf... ce n'était vraiment pas facile à vivre et à faire vivre aux autres... Bien, qu'il y ait des allocations et truc machin, je pense que si on veut du boulot, il faut se bouger. Se dire qu'on gagne plus si on reste assis dans son fauteuil, je trouve ça scandaleux, et c'est à ce moment là que commence l'assistanat et la précarité.
--> Quelles solutions...
De la motivation et de la bonne volonté pour commencer. Après, il faut savoir ce que l'on veut (trop fastoche !). Faire des formations, des stages, essayer au maximum de montrer au potentiel employeur qu'on en veut et qu'on est motivé... Ma solution, très personnelle au vu de mon parcours (bizzare hein ?), c'est la reprise d'étude. On verra ce que ça va donner, j'ai quitté les bancs de l'école il y a 3ans... et ma vie de salarié et de non-travailleuse a rarement été la joie, d'où l'utilité de se former encore... un peu plus. (sans excès, il faut être réaliste un tcho peu tout de même !)
Bref, le chomage zéro, je le souhaite à tout le monde. Mais, ne pas être heureux dans son boulot, ce n'est pas trop profitable... A choisir. A savoir.