Comme beaucoup d'entre nous je pense, j'ai le cœur qui pèse une tonne ce matin et comme un sentiment de gueule de bois post-torchon machiste de Libération
Manifestement on ne nous crache pas suffisamment à la gueule, il faut encore en rajouter une couche.
Fatigue, lassitude, envie de péter des genoux et d'allumer des brasiers
sentiment qu'en tant que victime notre parole est muselée, qu'on ne nous accorde pas le droit d'être révoltées et de vouloir tout renverser.
Apparemment, les petits états d'âme des violeurs valent plus que les nôtres!