@Iris Chase : J'ai pas parlé de privilégiés bobo ici
Justement, mon point de vue, c'est que les gens des villes on voté Remain en majorité parce que ce sont eux qui profitent le plus de la mondialisation -avec où sans priviléges de classe ou salaire confortable.
Les banlieusards proches de Paris et les provinces, ça n'a rien de comparable. Tes élèves de collèges difficile de banlieue, tu peux les emmener au musée, à la bibliothèque, au cinéma,à des concerts, faire des activités culturelles de toute sorte. Ils n'iraient sans doute pas par eux-même, et peut-être que la moitié s'en fichent comme de leur première chaussette (je bosse aussi dans ce type de bahut, je sais que c'est compliqué de les faire sortir de leur quartier et ça me tue de voir qu'ils n'en profitent pas), mais l'opportunité et les moyens de le faire existent à proximité. Pendant toute ma scolarité en Haute-Corse, il n'y avait que trois ciné pour toute la région, une bibliothèque rikiki toujours déserte avec des horaires de secrétariat de fac, aucun musée. Aucun prof ne m'a jamais emmenée en sortie avec ma classe, parce que les établissement n'avaient pas forcément les moyens, et de toute façon n'y avait juste rien à voir dehors. J'avais beau être curieuse et assez bonne élève, je n'aurais jamais le capital culturel, l'ouverture des gens que j'ai rencontré en région parisienne.
La question n'est pas d'accepter ou d'excuser la xénophobie et la racisme, mais de les expliquer pour y mettre un terme. Et ce n'est pas en traitant les pauvres de province comme des bouseux mal éduqués à la bonne pensée humaniste, comme le font nos dirigeant depuis plusieurs années, qu'on va arriver à quelque chose. Qui écoute leurs problèmes, à ces gens-là ? Qui donne une solution aux délocalisations en masse, à l'absence d'avenir pour les jeunes, au chômage, au dumping social ... ? A droite et à gauche, personne. C'est la crise, désolée ma bonne dame (mais à part ça, on continue à s'en foutre plein les fouilles). La seule action qui leur est proposée, concrètement, c'est celle des crétins xénophobe à vue courte comme Farage ou Le Pen : c'est la faute de l'étranger, virons-le, stigmatisons-le, resserrons les frontières ! Tant que nos représentants (ou nous, tiens !) ne se bougeront pas le train pour proposer un vrai projet politique, un discours cohérent et des solutions concrétes (et non des promesses sans fondement), la tendance ne risque pas de s'inverser.
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Les banlieusards proches de Paris et les provinces, ça n'a rien de comparable. Tes élèves de collèges difficile de banlieue, tu peux les emmener au musée, à la bibliothèque, au cinéma,à des concerts, faire des activités culturelles de toute sorte. Ils n'iraient sans doute pas par eux-même, et peut-être que la moitié s'en fichent comme de leur première chaussette (je bosse aussi dans ce type de bahut, je sais que c'est compliqué de les faire sortir de leur quartier et ça me tue de voir qu'ils n'en profitent pas), mais l'opportunité et les moyens de le faire existent à proximité. Pendant toute ma scolarité en Haute-Corse, il n'y avait que trois ciné pour toute la région, une bibliothèque rikiki toujours déserte avec des horaires de secrétariat de fac, aucun musée. Aucun prof ne m'a jamais emmenée en sortie avec ma classe, parce que les établissement n'avaient pas forcément les moyens, et de toute façon n'y avait juste rien à voir dehors. J'avais beau être curieuse et assez bonne élève, je n'aurais jamais le capital culturel, l'ouverture des gens que j'ai rencontré en région parisienne.
La question n'est pas d'accepter ou d'excuser la xénophobie et la racisme, mais de les expliquer pour y mettre un terme. Et ce n'est pas en traitant les pauvres de province comme des bouseux mal éduqués à la bonne pensée humaniste, comme le font nos dirigeant depuis plusieurs années, qu'on va arriver à quelque chose. Qui écoute leurs problèmes, à ces gens-là ? Qui donne une solution aux délocalisations en masse, à l'absence d'avenir pour les jeunes, au chômage, au dumping social ... ? A droite et à gauche, personne. C'est la crise, désolée ma bonne dame (mais à part ça, on continue à s'en foutre plein les fouilles). La seule action qui leur est proposée, concrètement, c'est celle des crétins xénophobe à vue courte comme Farage ou Le Pen : c'est la faute de l'étranger, virons-le, stigmatisons-le, resserrons les frontières ! Tant que nos représentants (ou nous, tiens !) ne se bougeront pas le train pour proposer un vrai projet politique, un discours cohérent et des solutions concrétes (et non des promesses sans fondement), la tendance ne risque pas de s'inverser.
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