@CrystalEnki Je suis entièrement d'accord. Il n'y a qu'à voir de quelle façon l'UE s'est construite et ses intentions. Le TAFTA n'est qu'un traité de plus qui suit la ligne directive de l'UE.
il s’agit de créer, dans le cadre des Nations unies, un instrument juridiquement contraignant pour obliger les multinationales à faire respecter certains des droits humains les plus fondamentaux, partout où elles et leurs filiales sont implantées. (via Mediapart)
Le CETA est un accord qui a été écrit par et pour les multinationales. Ce projet de traité veut faire l’inverse : remettre les multinationales à leur place, c’est-à-dire au service des droits humains », veut croire Michel Cermak, un activiste de l’association belge CNCD-11.11.11. « Avec ce projet de traité contraignant, qui primerait sur les traités de libre-échange, on cherche à graver l’autre face de la monnaie », insiste de son côté Monica Vargas, activiste bolivienne (TNI), l’une des figures de la Campagne globale « pour revendiquer la souveraineté des peuples et démanteler le pouvoir des multinationales ».
Même si le TAFTA est semble t-il enterré sous l'ère Trump, le CETA est bien engagé. Seul espoir : qu'il ne soit pas ratifié au niveau des parlements nationaux. Pour ça, il faut contacter nos députés... et regarder leurs positions sur le sujet avant la législative.
Les attaques des chantres du néolibéralisme sauvage continuent avec aussi un accord en préparation entre l'UE et le Japon, le JEFTA, qui contient aussi ce dispositif de tribunal permettant aux multinationales d'assigner les Etats en justice pour législation contraignante/anti-concurrence (des documents ont fuité, révélés par Mediapart).
On n'est pas sortis de l'auberge...
Le JEFTA, insiste Greepeace, ne reconnaît pas les principes de précaution pour l’environnement et la santé. Ainsi, les groupes chimiques et pharmaceutiques japonais ont milité pour que toute référence à des substances cancérigènes soit écartée dans les présentations des produits.
Greenpeace souligne également que le JEFTA représente une attaque contre l’agriculture de qualité et remet en cause les contrôles douaniers sur les produits agro-alimentaires, en ouvrant une autoroute pour les OGM, largement conçus et utilisés au Japon. Ce traité, poursuit l’ONG, constitue une nouvelle menace sociale en abaissant encore les protections sur le travail (le Japon n’ayant pas ratifié toutes les conventions de l’Organisation internationale du travail) et en poussant à l’accélération de la libéralisation des services.
(source Mediapart)