@Croquemitaine
Je travaille actuellement avec des enfants polyhandicapés et même si je n'ai jamais fais de "jeux de rôles", je goûte la nourriture (mixée) qu'on leur donne pour savoir réellement ce qu'ils mangent. Je goûte leur eau (gélifiée) pour savoir ce qu'ils boivent et si un pot hydratait autant qu'un verre d'eau(d'ailleurs j'ai eu des hauts le coeur suivant le goût, mais bon une question d'habitude). J'aimerai tester le soulève-personne pour savoir les sensations qu'ils ont quand on est obligé de s'en servir parce que nous ne pouvons plus les porter. Je voudrais également connaître ce qu'est de rester assise sur un fauteuil avec une coque pour voir si c'est confortable ou s'ils sont compressés ... Je pense que si je passais ne serait-ce qu'une seule journée dans leur corps, j'améliorerai derrière mes pratiques avec eux (notamment par rapport aux manipulations, au manque d'intimité, aux nombreux soins, à l'hypersensibilité et j'en passe). Il est vrai que mieux on en sait sur le handicap, le train de vie de ces personnes et mieux on peut les accompagner.
Après de là à jouer un rôle ... C'est différent mais je pense également que ça peut être formateur notamment sur les "sensations" (positives ou négatives) que cela procure. D'ailleurs on fait l'expérience (brève) de "certains handicaps" lorsqu'on se blesse un bras, une jambe, un traumatisme crânien qui mène à une perte de sens ou une amnésie ...
En ce qui concerne les rires c'est typiquement humain d'évacuer ses "angoisses" par un rire. Ayant fais du théâtre, j'ai rigolé bêtement lorsque je jouais un rôle ou lorsqu'une collègue en jouait un. Et dans mon métier, le rire évacue pas mal de choses du quotidien. Ce n'est pas les personnes dont on se moque, c'est d'ailleurs pas de la moquerie, c'est simplement un moyen d'évacuer toute la fatigue émotionnelle et le quotidien qui peuvent être parfois très pesant. Du coup, je me prononce assez pour ce genre de pédagogie tant qu'elle est encadrée et dans le but d'améliorer l'accompagnement de chacun.
@Lumiciole Je plussoie concernant les personnes avec autisme, et je tenterai bien l'expérience d'ailleurs.
Je travaille actuellement avec des enfants polyhandicapés et même si je n'ai jamais fais de "jeux de rôles", je goûte la nourriture (mixée) qu'on leur donne pour savoir réellement ce qu'ils mangent. Je goûte leur eau (gélifiée) pour savoir ce qu'ils boivent et si un pot hydratait autant qu'un verre d'eau(d'ailleurs j'ai eu des hauts le coeur suivant le goût, mais bon une question d'habitude). J'aimerai tester le soulève-personne pour savoir les sensations qu'ils ont quand on est obligé de s'en servir parce que nous ne pouvons plus les porter. Je voudrais également connaître ce qu'est de rester assise sur un fauteuil avec une coque pour voir si c'est confortable ou s'ils sont compressés ... Je pense que si je passais ne serait-ce qu'une seule journée dans leur corps, j'améliorerai derrière mes pratiques avec eux (notamment par rapport aux manipulations, au manque d'intimité, aux nombreux soins, à l'hypersensibilité et j'en passe). Il est vrai que mieux on en sait sur le handicap, le train de vie de ces personnes et mieux on peut les accompagner.
Après de là à jouer un rôle ... C'est différent mais je pense également que ça peut être formateur notamment sur les "sensations" (positives ou négatives) que cela procure. D'ailleurs on fait l'expérience (brève) de "certains handicaps" lorsqu'on se blesse un bras, une jambe, un traumatisme crânien qui mène à une perte de sens ou une amnésie ...
En ce qui concerne les rires c'est typiquement humain d'évacuer ses "angoisses" par un rire. Ayant fais du théâtre, j'ai rigolé bêtement lorsque je jouais un rôle ou lorsqu'une collègue en jouait un. Et dans mon métier, le rire évacue pas mal de choses du quotidien. Ce n'est pas les personnes dont on se moque, c'est d'ailleurs pas de la moquerie, c'est simplement un moyen d'évacuer toute la fatigue émotionnelle et le quotidien qui peuvent être parfois très pesant. Du coup, je me prononce assez pour ce genre de pédagogie tant qu'elle est encadrée et dans le but d'améliorer l'accompagnement de chacun.
@Lumiciole Je plussoie concernant les personnes avec autisme, et je tenterai bien l'expérience d'ailleurs.